Habitées dès la période gallo-romaine, les terres de La Javie sont, au VIIIe siècle, sous le joug de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Au fil du temps, La Javie parvient tantôt à s'émanciper de cette domination sénioriale, tantôt à être sous sa coupe. Au temps de la Révolution française, le village se met au goût des partisans, une société patriotique à tendance jacobine étant créée. Réputée pour son agneau élevé en alpage, le tardon, ses pommes et ses poires de variétés anciennes faisant le sujet de foires connues depuis le Moyen Age, ce chef-lieu de canton a su conserver une structure de village traditionnel avec ses commerces et ses animations.