Dépendance de l'abbaye bénédictine du Monastier, Saint-Chaffre (Haute-Loire), désignée sous le nom de Columbarium juvené (955-983), la terre de Colombier-le-Jeune fut vendue par Eustache de La Mastre à Guillaume de Tournon en 1325. Cette enclave forézienne en Vivarais dura un demi-millénaire (1296-1790). À 1,5 km du village, on découvre un monument funéraire d'époque néolithique, le dolmen de Chabot, et un autre monument mégalithique, moins connu, la pierre du Signal avec, à sa base, une cupule sculptée. Ce village coquet de 550 habitants, perché à 500 m d'altitude, est baigné par la rivière Ormèze et de nombreux autres petits cours d'eau. La commune offre de beaux panoramas sur le Vercors à l'est et les monts d'Ardèche, et garde une agriculture vivante autour de l'élevage, l'arboriculture et le maraîchage. Elle affiche aussi son dynamisme en milieu rural avec la présence de la micro-brasserie Kan, d'une boucherie artisanale réputée, La Colombinoise, d'une boulangerie, d'une épicerie et d'un restaurant, La Table des Biencontents. C'est dire !