Restaurant étoilé français avec une cuisine ouverte et une carte qui suit la saison.
Masashi, Yu et le chef Takeshi Otomura, voilà les 3 bourgeons chablisiens (en rapport à la vigne). Un trio nippon arrivé à Chablis en 2016 avec, dans ses bagages, des années de pratique au Japon suivies d'expériences prestigieuses dans des restaurants étoilés français. La cuisine ouverte sur la salle se veut particulièrement créative. Une véritable ode à la Bourgogne, tout en empruntant bien des saveurs au Japon évidemment ! La carte suit la saison, et l'on aime beaucoup les beaux produits et la créativité sans limite des cuisiniers. Laissez-vous surprendre !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LES TROIS BOURGEONS
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Le mariage entre la Bourgogne rugueuse et la finesse japonaise est une très très très grande réussite !
Un cadre sobre et moderne, un service de qualité avec une chef de de rang souriante, avenante et efficace et enfin deux cuistots concoctant et revisitant les classiques bourguignon.
QUE DEMANDER DE PLUS !
Nous avons pris le menu à 30 € accompagné d'une bouteille d'Irancy : l'âme du domaine Verret de Saint Bris les veineux cuvée 2012.
En entrée : des œufs en meurette "juste comme il faut" et un foie gras poêlé purée de betterave à la framboise, carotte.
En plat : un filet de veau sauce chablisienne et son gratin de pomme de terre.
Une lotte
En dessert : un chocolat blanc à tomber par terre.
Alain Serres disait dans "La fabuleuse cuisine de la route des épices" :
Pour savourer des graines ou des bourgeons parfumés, des poudres de racines rares ou des morceaux d'écorce envoûtants, les hommes ont traversé les terres et les océans.
Nous avons traversé la Belgique, la Champagne Ardennes, l'aube et l'Yonne pour goûter ces nouveaux bourgeons et nous n'avons pas eu tort !
Chablis était un désert gastronomique mais depuis l'ouverture du fil du zinc et des trois bourgeons, enfin la tendance s'inverse ...