Guide du Béarn : Nature

Géographie
Relief

Les gaves. Les gaves sont des ruisseaux torrentueux arrivant des hautes montagnes. Ils ont créé, avec l'érosion, les vallées d'Aspe, de Barétous et d'Ossau. Leur origine remonte à la nuit des temps. Gave de Pau, d'Ossau, d'Aspe, d'Oloron, de Mauléon... Ils traversent et irriguent le Béarn de part en part, avant de se donner rendez-vous à Peyrehorade pour rejoindre l'Adour. Les gaves sont à l'origine d'une richesse halieutique importante avec, par exemple, les truites et les saumons du gave d'Oloron. Le plus important est le gave de Pau, il prend sa source dans le cirque de Gavarnie dans les Hautes-Pyrénées et vous l'admirerez notamment près du château de Pau.

Les lacs. Autour de Pau, six lacs ou plans d'eau ont été référencés : le lac des Carolins à Lescar, le lac de Serres-Castet, la base de loisirs de Baudreix et de Biron où vous pouvez vous baigner, le lac de Laroin, parfaitement aménagé depuis l'arrivée d'un restaurant, de chalets et du centre de pêche, le lac du faget à Oloron-Sainte-Marie et son vaste parc aquatique, le lac de l'Ayguelongue et celui d'Uzein. Il y en a beaucoup d'autres dans tout le Béarn à Artix près de Lembeye, Arzacq, Garlin et bien entendu en montagne à Fabrège, Gourette... Ou encore les fameux lacs d'Ayous dans leur spectaculaire cadre montagnard ! Lieux de préservation d'espèces rares, sources d'irrigation des terres agricoles, sites naturels, bases de sentiers pédestres ou bases nautiques, ces lacs ont tous une raison d'être. Ces zones font parfois l'objet d'un classement Natura 2000 en raison de leur biodiversité, notamment la saligue d'Artix-Pardies-Besingrand, site artificiel et lieu de reproduction des oiseaux migrateurs et surtout les bassins des gaves de la région.

La montagne béarnaise. Parmi les reliefs les plus prestigieux on trouve le pic d'Anie (2 504 m) et celui du Midi d'Ossau (2 884 m), le cirque de Lescun en vallée d'Aspe et les rondeurs du piémont oloronais. Plus en détail, on découvre en vallée de Barétous, une des vallées les plus secrètes, le gouffre de la Pierre-Saint-Martin et le plus grand karst d'Europe niché au pied du pic d'Anie. Côté vallée d'Aspe, les glaciers quaternaires relayés par le gave d'Aspe ont percé ses calcaires en une succession de cluses : gorge dominée par le fort du Portalet et chemin de la Mature. Enfin en vallée d'Ossau, ce sont des cirques glaciaires, lacs d'altitude et grands sommets qui s'y dévoilent avec le col d'Aubisque (1 700 m), le col du Pourtalet (1 794 m) et le col de Marie-Blanque (un peu plus de 1 000 m) : trois vallées mais aussi trois stations de ski.

Faune et flore

Le Béarn possède une faune et une flore très riches notamment grâce à la proximité des Pyrénées mais aussi grâce à la diversité des paysages, des types de terrains et de la variété des pratiques agricoles. Vous allez pouvoir observer un grand nombre de rapaces, de mammifères et de plantes de montagne mais également des espèces des plaines sèches dans la vallée ou de points d'eau grâce aux différents lacs, saligues et bois. Tout un patrimoine naturel sauvage est ainsi accessible.

Faune
Mammifères

L'ours pyrénéen. Il a fait couler beaucoup d'encre et fait l'objet de nombreuses polémiques, notamment en 2004 au moment de la mort de l'ours Cannelle, dernière représentante de la souche pyrénéenne, abattue par un chasseur. en octobre 2018, deux ours, Claverina et Sorita, ont été relâchés en vallée d'Aspe et d'Ossau provoquant la colère de plus de 200 éleveurs locaux. La race originale d'ours pyrénéen est un sous-groupe de la famille de l'ours brun eurasien. Depuis le début du XXe siècle, le nombre d'individus n'a cessé de décroître : une cinquantaine d'ours recensés dans les années 1950, une quinzaine dans les années 1980 et seulement 6 à la fin des années 1990. A cette période, des plans de repopulation ont été lancés pour restaurer une population viable. C'est la race slovène qui a été sélectionnée en raison de ses nombreux points communs avec celle des Pyrénées. En 2014, la population d'ours dans ces montagnes est estimée à une trentaine d'individus. Un résultat positif qui n'est pourtant pas satisfaisant, car la population reste trop faible et éparpillée dans l'ensemble du massif pour espérer une survie de l'espèce. Le régime alimentaire de l'ours est omnivore avec une dominante végétarienne (en dépit des plaintes des éleveurs qui lui attribuent des dégâts dans leurs cheptels). Dans les Pyrénées il y a un vrai culte de l'ours, puisque, dans le panthéon antique, deux divinités sont liées à cet animal. Actuellement, on le retrouve dans le folklore local, notamment pendant des carnavals.

L'isard. Il ressemble au chamois en plus petit ; tout comme son voisin alpin, il est un animal de montagne, capable de courir dans la falaise avec de forts dénivelées. On le trouve entre 800 m et 2 300 m d'altitude. Il est assez facile de le voir en fin d'après-midi dans le parc national avec une bonne paire de jumelles, notamment en période de reproduction entre octobre et novembre. Il descend l'hiver pour aller dans des zones moins enneigées, pour s'alimenter, car c'est un herbivore. A cette période, il se nourrit de bourgeons et d'aiguilles de conifères ou encore de lichens et de feuilles sèches. Dans les années 1950, l'espèce était menacée, mais les différentes actions de préservation ont inversé la tendance. Aujourd'hui, on compte plus de 5 000 représentants en vallée d'Ossau.

La marmotte. Elle vit dans les éboulis de roches, sur les versants ensoleillés de la montagne. Elle peut se creuser des terriers profonds avec plusieurs galeries. Elle hiberne d'octobre à mars. En été, sa vie est rythmée par les siestes et le temps où elle s'alimente. Très furtive, il n'est pas aisé de la voir, cependant à la belle saison on peut la repérer par son cri d'alerte, bref et aigu. Elle a été réintroduite en 1948 dans les Hautes-Pyrénées, puis en 1967 dans les Pyrénées-Atlantiques où elle s'est très bien adaptée.

Le desman. Petit rongeur gris-brun foncé, il se repère facilement avec son museau allongé (on parle d'organe de Jacobson). Grâce à cette spécificité, il peut sentir les odeurs dans l'eau. Il vit dans les torrents et les lacs, niche dans des cavités naturelles de la berge. Il peut se voir très haut en altitude (il a été aperçu jusqu'à 2 200 m). Il se nourrit pratiquement uniquement d'invertébrés aquatiques qu'il trouve en fouillant les graviers et les débris végétaux. Son espèce est fragile car elle a des difficultés d'adaptation liées à la qualité du milieu aquatique.

Oiseaux

L'aigle royal. Il peut faire jusqu'à 2,20 mètres d'envergure et possède un plumage brun foncé avec des ombres jaunes sur la tête et la nuque. Par sa silhouette, on peut le confondre avec une buse, cependant il est bien plus grand et massif. Il niche dans des parois rocheuses et se nourrit de mammifères. Sédentaire en France, il est menacé : on compte actuellemet environ 37 couples nicheurs dans le parc national des Pyrénées.

Le vautour fauve, l'un des plus grands rapaces de France. On le repère facilement dans les airs avec son vol plané lent. Au sol, on peut le remarquer grâce à sa tête recouverte d'un duvet blanc et son plumage fauve, qui lui donne son nom. Il vit dans des colonies, qui peuvent compter jusqu'à plusieurs dizaines d'individus. Bien qu'ayant un bec très imposant, il n'est pas dangereux car c'est une espèce nécrophage. Il ne se nourrit que de bêtes mortes (souvent du bétail) qu'il trouve dans les estives, mais aussi de bêtes sauvages. Les jeunes font une migration de trois à quatre ans dans le sud de l'Espagne et en Afrique avant de revenir dans les Pyrénées.

Le vautour percnoptère (ou percnoptère d'Egypte). Il est le plus petit vautour d'Europe. Il se repère facilement avec sa queue blanche en losange, son bec et sa face jaune, et ses ailes bordées de blanc et de noir. Comme son cousin le vautour fauve, il est charognard et se nourrit de cadavres d'animaux. Migrateur, il est présent en France en été pour la reproduction vers la fin février-début mars et repart à la mi-septembre pour l'Afrique tropicale. Il y a 65 couples nicheurs dans toute la chaîne des Pyrénées dont 25 dans le parc national.

Le gypaète barbu, le casseur d'os. Avec ses 3 m d'envergure, il est le plus grand rapace d'Europe mais aussi le plus rare. En France, on ne le trouve que dans les Pyrénées (28 couples nicheurs), en Corse et dans les Alpes où il a été réintroduit avec succès. Il a un plumage gris-noir sur les ailes et blanc-crème sur le corps avec du roux sur la tête, le cou et la gorge, et des petites plumes noires autour du bec qui peuvent se prolonger comme une barbiche qui lui donne son nom. Son régime alimentaire est original car il se nourrit à 80 % d'os, il est ostéophage. Il fait tomber l'os dans des pierriers jusqu'à le briser et peut s'y reprendre jusqu'à 20 fois. Par son alimentation, il contribue à l'élimination des carcasses en montagne.

L'élanion blanc. C'est un petit rapace qui nichait auparavant en Afrique du Nord et dans le sud de l'Espagne. Avec le réchauffement climatique, il est remonté progressivement pour se reproduire et a finalement dépassé les Pyrénées. Depuis quelques années, les ornithologues ont pu observer des individus à Bougarder, entre Pau et Artix. C'est dans cette zone géographique que se concentre la plus grande population nicheuse d'élanions en France. Vous pourrez peut-être l'observer à partir du mois de mars. Son plumage est clair, apparaît tout blanc (gris clair sur le dos) avec le bout des ailes noir. La base de son alimentation est constituée par les petits rongeurs (de type mulots) et de petits reptiles. Pour chasser, il fait du vol sur place comme le faucon crécerelle puis tombe " en piqué " (son taux de réussite est de 95 %, pratiquement deux fois plus que le faucon).

Le grand tétras, le coq de bruyère. Sa tête se caractérise par un bec fort et par une excroissance charnue rouge vif (on parle de caroncule) au-dessus de l'oeil. Son dos est noir, ses ailes marron avec une tache blanche sur l'épaule et son poitrail est bleu-vert. Animal de pays froid, il est sédentaire dans les Pyrénées à haute altitude. Il a besoin d'une nature préservée pour vivre et se trouve menacé par la construction de routes et par le tourisme. Très farouche, il est difficile de l'observer.

Le cingle plongeur. Cet oiseau de 25 cm d'envergure est un passereau aquatique, plongeur et nageur. On le trouve près des torrents où il trouve sa nourriture, des larves et des insectes aquatiques. Dans l'eau, il peut rester immergé jusqu'à 10 secondes et atteint les fonds à l'aide de ses ailes. Comme pour le desman, sa survie en montagne est liée à la qualité de l'eau qui lui fournit sa nourriture. Son plumage est noir avec la tête marron et un plastron blanc bien visible.

Le tichodrome échelette, le grimpeur. Son corps est gris cendré et ses ailes gris-noir avec des taches rouges. Il se nourrit d'insectes qu'il déniche dans les cavités avec son bec fin. Ses ongles acérés font de lui un excellent grimpeur. Il vit à haute altitude en été et descend en hiver, poussé par l'enneigement. On peut le voir à flanc de falaise et dans les roches.

Le léiothrix jaune, rossignol du Japon. Ce petite passereau est une anomalie dans la faune locale. En effet, il s'agit d'une espèce de fauvette d'origine asiatique qui se trouve à l'état sauvage en Chine et en Inde. Or, depuis 2001, des individus échappés d'une volière ont été remarqués dans les Pyrénées-Atlantiques et notamment en Béarn, où ils se sont établis sur les bords du gave de Pau. En expansion en France, on dénombre actuellement 1 000 couples et les ornithologues prévoient jusqu'à 5 000 couples d'ici quelques années. Il ne représente aucune menace pour les autres espèces. Il mesure à peu près 14 cm et se reconnaît à ses couleurs vives, notamment la gorge et le ventre jaune vif et orange, le tour de l'oeil clair, un bec rouge et des plumes orangées sur les ailes, et le dos anthracite fait ressortir cette palette lumineuse de teintes. Il possède un chant très puissant (d'où son surnom de rossignol).

Flore
Aconit napel ou Casque de Jupiter
Aconit napel ou Casque de Jupiter

Le Béarn accueille un grand nombre d'espèces différentes de plantes constituant ainsi une flore très riche. Le parc national des Pyrénées en compte un certain nombre (qu'il est interdit de cueillir comme l'indique le règlement de la réserve naturelle).

Lis

Parmi les fleurs qui égayent la montagne, il est possible d'observer deux variétés de lis.

Le lis des Pyrénées. Il s'agit d'une espèce remarquable des Pyrénées avec ses fleurs jaunes pendantes à six divisions regroupées au sommet d'une tige. Il fleurit dès le mois de juin dans différents milieux de la montagne, aussi bien ensoleillés qu'ombragés, en forêt, dans la plaine, ou dans les rochers.

Le lis martagon. Cette variété de lis est présente en Europe méridionale et médiane, dans les prairies et les bois des régions montagneuses. Ses fleurs sont grandes, penchées vers le sol avec des pétales retroussés rose pourpre avec des mouchetures violacées. La floraison a lieu en juin et en juillet.

Gentiane

Deux types de gentianes très différentes l'une de l'autre sont visibles dans le massif pyrénéen.

La gentiane des Pyrénées. Il s'agit d'une variété naine (elle n'excède pas 10 cm) ayant des fleurs bleues qui apparaissent entre juin et juillet. On la trouve en altitude entre 1 200 m et 2 800 m d'altitude. Plante vivace, c'est cependant une espèce rare.

La gentiane de Burser. Courante en montagne, cette grande gentiane jaune est une plante vivace endémique dans le massif pyrénéen. Elle peut mesurer entre 30 et 60 cm et fleurit en juillet-août. On peut la voir dans les pâturages et les bois.

Orchidées

En Aquitaine, il est possible de voir plus d'une cinquantaine de types d'orchidées différents. Le Vic Bilh, au nord-est du département des Pyrénées-Atlantiques, avec ses pelouses sèches classées Natura 2000, en recense une trentaine. Elles fleurissent entre mi-avril et fin juin. Cette prolifération s'explique par l'histoire des sites. Dans les années 1970, était pratiqués sur ces terrains de l'agriculture et des pâturages ; l'espace était défriché. Aujourd'hui rendues à la nature, les parcelles sont propices à l'épanouissement des orchidées. On peut citer notamment l'orchis grenouille (verte elle se fond dans le paysage), l'orchis pyramidale et l'orchis pourpre (toutes deux très voyantes) ou encore l'orchis mouche (qui ressemble à un insecte).

Les sabots de Vénus. Derrière ce nom poétique se cache une orchidée de montagne très rare. On peut la voir derrière le col du Pourtalet et près de Formigal (à la frontière espagnole). Elle se reconnaît grâce à ses fleurs qui éclosent fin mai et en juin, composées des trois sépales de couleur brun rouge et de trois pétales, deux rouges foncés et un jaune, en forme de sabot, qui donnent son nom à la plante. C'est une espèce rare et très protégée.

L'iris des Pyrénées

Voisin de celui des jardins, il est caractéristique avec ses fleurs bleues qui s'éparpillent partout dans les plaines de montagne entre juillet et août. C'est un iris bulbeux, rarement cultivé.

La ramonde des Pyrénées

Cette herbacée très ancienne ne se trouve que dans le massif pyrénéen où elle est endémique. Elle mesure de 5 à 15 cm de haut et se repère avec ses feuilles ovales crénelées et velues. Les fleurs, violettes, apparaissent entre mai et août et vont par cinq sur une branche. Cette plante pousse dans la roche calcaire ombragée à partir de 800 m d'altitude.

L'edelweiss

Cette fleur bien connue dans les Alpes et en Suisse peut se trouver aussi dans les Pyrénées où elle ne fait d'ailleurs pas l'objet de protection spécifique. Ainsi, tous les ans, au moment du 15 août, les habitants de la vallée en cueillent traditionnellement en quantité, mettant ainsi en péril l'espèce. Elle pousse entre 1 800 et 3 000 m d'altitude et fleurit entre juillet et septembre. Les fleurs sont comme recouvertes d'un fin duvet argenté.

Le rhododendron

Très fréquent en gros buisson dans les Pyrénées, on le trouve à l'étage subalpin des landes. Il dépasse rarement 1 m et possède des rameaux tortueux. Il s'épanouit à l'ombre et dans les sols acides, et fleurit au début de l'été. Le spectacle de la lande entièrement recouverte de ces fleurs fait partie des plus beaux paysage du massif.

Le pin à crochets

Arbre d'altitude, il a besoin d'un fort ensoleillement pour s'épanouir. En montagne, on peut le voir à de très hautes altitudes ; il se repère facilement car il est grand dans des espaces où la végétation est rase. Il n'en a pas moins une silhouette torturée par les vents et les conditions climatiques. On le trouve dans la réserve naturelle du Néouvielle.

Les arbres du Béarn

Le Conseil général a lancé une action d'envergure, à savoir l'inventaire des arbres remarquables du département. Plus de 400 réponses ont été enregistrées. Un comité d'experts, composé de professionnels de la botanique, du patrimoine et de l'histoire, en a choisi 64, en patrimoine privé et public, qui devraient être valorisés par des panneaux explicatifs, des conseils d'entretien et même l'édition d'une brochure destinée au public. Parmi les plus remarquables, on relèvera le chêne du château de Méracq, les trognes de Bassussary, l'arbre du square Saint-Martin à Pau (un Sterculia Platanifolia), ou encore les inséparables à Angais : un hêtre, un chêne et un meunier qui ont spectaculairement poussé ensemble, un phénomène rare appelé " anastomose ".

Parcs et réserves naturelles

Dans les parties supérieures des vallées d'Aspe et d'Ossau, la nature sauvage, à la fois préservée et incroyablement riche, fait partie des bijoux qui vont vous attirer. Ici pourtant, vous ne serez qu'un invité : isards, marmottes et aigles royaux sont chez eux. La zone fait partie du Parc National des Pyrénées et elle est soumise à une réglementation qui relève du respect et du bon sens, le but étant de ni dégrader ni déranger cet espace naturel exceptionnel. Les chiens n'y sont pas admis pour ces raisons, la faune sauvage y vit en toute quiétude, et on ne peut cueillir les plantes ou les fleurs de montagne... elles appartiennent au paysage ! Hormis ces règles simples, le territoire est celui d'un environnement magistral, somptueux et d'une richesse infinie que vous pouvez découvrir et surtout admirer à travers des randonnées ; nombreux sont les sentiers balisés et les itinéraires GR 10... notamment le mythique passage d'Orteig et le lac d'Arrémoulit ! En accès libre, cette partie béarnaise est également proposée à travers des promenades guidées et pour aller à la rencontre des rapaces, des forêts, des traditions et de la vie pastorale, nous vous les conseillons vivement ! A Etsaut et Laruns, les Maisons du Parc National sont des relais précieux avant d'arpenter les vallées, vous y trouverez la réglementation mais surtout des expositions pour vous familiariser avec les animaux ou la végétation, des informations précieuses et des conseils avisés des garde-moniteurs. Du gypaète barbu aux vautours percnoptères, des bouquetins aux espèces endémiques, ce site est magique par sa biodiversité typique qui court en tout sur 45 705 hectares inhabités et 206 352 hectares en zone d'adhésion avec 86 communes.

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