Découvrez ZANZIBAR : Géographie

Zanzibar est un archipel de l’océan Indien au large de la Tanzanie continentale, constitué d’Unguja (aussi appelée « Zanzibar », parce que c’est île principale) et de Pemba, plus petite. L’île de Mafia n’en fait pas partie mais n’est pas loin, et présente les mêmes caractéristiques géographiques, culturelles et naturelles. Unguja s’étend sur 86 km de long et sur 39 km de large, soit une superficie de 3 350 km2 (moins qu’une moitié de la Corse). L’île est séparée du continent par un canal de 37 km face à Bagamoyo, et à 75 km de Dar es Salaam. A 50 km au nord de Zanzibar, l’île de Pemba est beaucoup plus petite : elle s’étire sur 68 km de long et 23 km de large, d’une surface de 988 km2. Elle est juste en face de Tanga, en Tanzanie continentale, plus proche de Mombasa à 120 km au Kenya. L’île de Mafia est un confetti dans l’océan Indien : 394 km2. Elle est située à 21 km du delta de la rivière Rufiji, et à 150 km au sud de Dar es Salaam.

Un archipel minuscule face à la Tanzanie continentale

Avec une superficie de 947 300 km2, la Tanzanie est un pays très vaste (presque deux fois la France) frontalier du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi au nord, de la République démocratique du Congo (RDC) à l’est, de la Zambie, du Malawi et du Mozambique au sud. Le pays compte de spectaculaires singularités géographiques comme le « toit de l’Afrique », le point culminant du continent à 5 895 mètres : le Kilimandjaro. Située sur le fameux rift africain, cette montagne imposante n’est pas isolée : on trouve aussi les impressionnants monts Meru (4 565 m) au pied d’Arusha à 70 km de là. La Tanzanie a la particularité d’être est le seul pays d’Afrique à border les trois plus grands lacs du continent : le lac Victoria au nord, le lac Tanganyika à l’ouest et le lac Nyasa (ou lac Malawi) au sud. La côte swahilie de Tango à Kilma présente des similitudes avec l’archipel de Zanzibar juste en face.

Unguja, une île à la géographie côtière variée

Unguja compte quelques collines plantées d’une modeste forêt tropicale et de bananeraies en son centre, quelques poches de forêts et de mangroves encore préservées, mais reste plane et très basse, à l’est et au sud. Elle est évidemment très fertile, au vu de son rendement en épices depuis des siècles. Mais ce sont surtout ses plages qui ont fait sa réputation. Ici la barrière de corail forme un anneau protecteur d’environ 1 km, et sépare le lagon à l’eau translucide et turquoise des eaux profondes et agitées d’un bleu plus sombre. Au gré des deux marées journalières, les coraux et les rochers se dévoilent progressivement sous le soleil, formant des petites piscines d’eau et des variations de couleurs dégradées sur la palette des bleus et des verts. C’est là le véritable spectacle de Zanzibar, les paysages évoluent très vite avec les marées.

Stone Town. Tournée vers le continent, bâtie sur le côté occidental de l’île, la capitale est plutôt au centre-sud de Zanzibar.

Le nord-ouest de l’île, avec Nungwi et Kendwa, dispose des plus belles plages où l’on peut se baigner aussi bien à marée haute qu’à marée basse. Ici, on ne s’écorche pas les pieds sur des coraux, le sable est doux et l’eau d’un turquoise cristallin.

Le nord-est, de Matemwe à Kiwengwa, voire Chwaka Bay, est caractérisé par une plage très sauvage et assez large, bordée de palmiers.

L’atoll de Mnemba, situé en face de Matemwe, s’étire seulement sur 1,5 km de long sur 500 m de large, mais il est entouré par des récifs coralliens extraordinaires constituant une dizaine de spots de plongée et un classique site de snorkeling.

Le sud-est, de Michamvi à Makunduchi, compte parmi les plus impressionnantes plages de l’île, par la blancheur du sable et le turquoise de l’océan, là où la barrière de corail est dense et large de la pointe de Michamvi, une péninsule entourée de rochers où se trouve le fameux bar The Rock. Sur cette côte souffle un vent un peu plus fort, propice au kitesurf, notamment à Pajé et Jambiani.

Le sud-ouest de la côte est bordé par un chapelet d’îles (Niwi, Nianembe, Kwale, Pungume…) là encore regorgeant de fonds marins exceptionnels visibles pendant l’excursion Safari Blue.

Pemba, l’inconnue vallonnée et sauvage

Le détroit qui sépare Pemba du continent offre les eaux les plus riches qui soient pour la pêche au gros : elles sont profondes de près de 1 000 m à cet endroit, alors que Zanzibar, elle, n’est parfois considérée que comme un prolongement du continent. L’île a été façonnée par la culture du clou de girofle qui persiste partout dans les campagnes, et elle en produit d’ailleurs trois fois plus que sa grande voisine. Les récoltes se font entre juillet et décembre. Pemba est très fertile et les Arabes l’appelaient l’île verte (« Al Khudra »). Les rizières non parcellisées qui s’étendent à l’infini, englobant cocotiers et bananiers, contribuent à renforcer cette image. Sont aussi cultivés les arbres à caoutchouc, les manguiers, le maïs, la canne à sucre, les cocotiers et quantité d’arbres fruitiers. De nombreux endroits de l’île sont occupés par des marais ou des forêts de mangrove : des forêts inondées par l’eau de mer, dont les arbres ont des racines résurgentes. Le reste étant assez vallonné, le sommet de l’île culmine à 930 m. Pemba forme un plateau légèrement incliné d’ouest en est. Au nord subsiste encore la forêt primaire de Ngezi. Les magasins et marchés d’alimentation se trouvent principalement dans la petite ville centrale de Chake Chake. La population conservatrice et rurale veille à sa préservation, et peu d’hôtels sont installés ici. Quelques écrins de luxe proposent de la plongée – exceptionnelle – autour de l’île, et des excursions sur la petite île satellite de Missali, aux fonds marins très riches. Pemba est habitée par environ 450 000 personnes, et bien peu visitée par les touristes, alors que certaines plages sont absolument superbes et qu’elle présente de nombreuses curiosités, dont 25 sites archéologiques la plupart d’origine perse shirazienne. Elle compte néanmoins plus de mangroves et moins de bandeaux de plage que sa voisine, bordée d’immenses et larges couronnes de sable.

Mafia, un mythe pour les plongeurs

L’île de Mafia (son nom swahili est Choleshamba), géographiquement comprise dans l’archipel de Zanzibar, ne fait pas partie administrativement de cette région semi-autonome. Elle ne fait que 394 km2, un confetti en forme de croissant dans l’océan Indien, à 20 km des côtes tanzaniennes. Elle ne compte que 40 000 habitants, principalement des pêcheurs. Kilindoni est la micro-ville principale. Tout le long de l’île, de Tutia au sud à Bweni au nord, court une barrière de corail quasi ininterrompue, protégée par une réserve marine à l’accès très réglementé. L’endroit est connu de tous les grands plongeurs mondiaux. On y trouve en particulier le marlin, le kingfish, le barracuda, le requin, le snapper, le maquereau, le sailfish, le wahoo et de gros rock cods. Un animal exceptionnel, le dugong, mammifère marin, habite les eaux du détroit de Mafia (entre l’île et le continent), tandis que le requin-baleine vient profiter de ses eaux chaudes. Pendant la mousson du nord-est (kaskazi, de décembre à mars), des tortues de mer viennent pondre leurs œufs sur les îlots de l’est. La baie de Chole, en forme de fer à cheval et entourée de superbes plages, accueille des eaux profondes et riches.

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