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Un climat équatorial, humide et chaud

En raison de sa latitude de 6° en-dessous de l’équateur et de sa situation géographique océanique, il règne un climat équatorial à Zanzibar, Pemba et Mafia. C’est-à-dire qu’il y fait doux à chaud toute l’année, l’idéal pour s’adonner au farniente. Les températures oscillent entre 22 et 26 °C de moyenne, et frôle les 30 °C les mois les plus chauds (février notamment). C’est entre début mars et fin mai que se concentrent les pluies pendant la mousson africaine (très fortes et continues), et de fin septembre à fin novembre qu’a lieu la petite saison des pluies (elles sont assez irrégulières et discontinues). L’archipel enregistre des précipitations très variables : environ 300 mm par mois en grosse saison des pluies, beaucoup moins en petite saison humide  – 170 mm par mois – contre 30 mm par mois en saison sèche. Autrement dit, un soleil brille presque éternellement, en particulier de début juin à fin septembre, qui correspond à l’hiver (juin est le mois le plus froid). Mais le climat reste équatorial et humide, particulièrement pendant la petite saison sèche, plus variable, de début décembre à fin février. Il peut faire très chaud et étouffant en février (c’est l’été équatorial), et donc il peut pleuvoir quelques gouttes en soirée quand l’air est vraiment saturé de chaleur. Le ciel offre à toute heure de la journée des paysages nuageux d’une beauté qui aurait ravi les peintres impressionnistes.

Un archipel qui s'apprécie quasiment toute l’année

La période idéale pour visiter l’archipel de Zanzibar (aussi bien Unguja, Pemba que Mafia) est donc la grande saison sèche de début juin à fin septembre, même si août est le mois le plus froid de l’année. La petite saison sèche de décembre à février est aussi idéale, même s’il fait très très chaud en février. Dans une moindre mesure, on peut venir profiter des plages de l’archipel en octobre et novembre, car la petite saison des pluies reste tout de même agréable. La saison de la mousson africaine est à proscrire totalement, car c’est un rideau de pluie continu qui tombe du ciel, et de toute façon les hôtels sont fermés et les routes peu praticables.

Les vents de la mousson font la pluie et le beau temps

« C’est la mousson » : cette phrase est caractéristique des pays d’Asie, principalement de l’Inde, où les vents de la mousson – car ils sont plusieurs courants – charrient de grosses pluies. Mais sur l’océan Indien, ce sont aussi ces mêmes vents qui apportent les nuages chargés d’eau. C’est donc la « mousson africaine », typique de cette région du continent.
Le mot « mousson » vient de l’arabe mawsim qui veut dire saison, car lorsqu’il soufflait le temps était favorable à la navigation dans l’océan Indien, direction l’Inde. Ces vents ont d’ailleurs eu un rôle décisif dans l’histoire de l’île : c’est grâce à lui que les boutres venus d’Asie (et en particulier d’Inde) accostèrent à Zanzibar. Les boutres millénaires qui existent sur les deux rives de l’océan Indien sont appelés « dhows » à Zanzibar. Grâce à ce vent, l’île a fait partie de la fameuse route des encens entre l’Égypte, le Yémen et l’Inde pendant l’Antiquité.

D’un point de vue météorologique, ce phénomène saisonnier allie un ensemble de vents qui soufflent sur de très vastes régions intertropicales. Le phénomène des moussons est causé par un différentiel de température : ici, la terre chauffe et se rafraîchit plus vite que la mer, qui reste à température constante. Ces vents soufflent sur l’archipel de Zanzibar suivant une direction nord-est pendant les six mois de l’année qui constituent l’été (de décembre à mai), ils charrient des pluies puissantes et abondantes les trois derniers mois. Puis ils opèrent un brusque changement de sens, pour souffler à l’inverse dans une direction sud-ouest pendant six mois d’hiver (de juin à novembre), idem, en entraînant vers la fin du cycle des pluies, mais moins fortes qu’en été. Ces changements brusques entraînent des cycles climatiques très marqués entre la saison sèche et la saison humide.

Le vent, l’allié du kitesurfing

L’archipel de Zanzibar compte deux saisons ventées : en hiver, de mi-juin à octobre lorsque souffle le vent sud-ouest de la mousson, en été, de mi-décembre à mi-mars, lorsque c’est le vent nord-est de la mousson. Unguja est la seule île de l’archipel à proposer du kitesurf sur toute sa face orientale, et son spot principal est situé au sud-est, à Pajé et Jambiani. C’est là que les riders expérimentés se rendront sans hésiter. C’est la Mecque des kiteurs à Zanzibar ! On peut rider sur le reef de Zanzibar là où la barrière de corail s’arrête avant le grand bleu profond de l’océan, et où les vagues montent jusqu’à 3 mètres de haut. Le vent est constant, ni trop fort ni trop faible, le lagon est très plat, ce qui en fait un spot de kitesurf incroyable. La saison idéale pour s’adonner au kitesurfing est donc de mi-juin à mi-septembre, puis de mi-décembre à fin février. Les débutants ont plus de choix : s’ils veulent essayer ce sport, ils pourront trouver quelques écoles dans d’autres villages plus au nord de la côte est (Kiwemgwa, Matemwe et Nungwi). On débute avec de l’eau à hauteur de la taille, c’est pratique pour remonter sur le kite sans lutter contre-courants et vagues, tout en tombant en toute sécurité dans l’eau. Le lagon est l’endroit idéal pour commencer à glisser.

Des eaux chaudes et claires, idéales pour la plongée

En raison de son climat équatorial constant et de son environnement dans l’océan Indien, l’eau autour de l’archipel de Zanzibar a aussi une température assez constante, puisqu’elle oscille autour des 27 °C. La visibilité sous-marine varie de 20 à 40 mètres, selon le spot, la profondeur, la force du vent, mais elle est spectaculaire, particulièrement autour de l’atoll de Mnemba. La meilleure période pour avoir une visibilité maximale et le plus chance de croiser de gros mammifères marins est de septembre à mars, sauf en décembre où les vents peuvent être assez forts et troubler l’eau. Les tortues et les dauphins peuvent être observés toute l’année, mais les requins-baleines migrent dans les eaux chaudes de Mafia seulement de début octobre à fin février. En juillet et août, la visibilité est moins bonne en raison d’un vent assez fort et constant qui trouble l’eau, c’est aussi le mois le plus frais et certains animaux migrateurs qui aiment les eaux chaudes ne sont pas là.