Guide de l'Angola : L’Angola en 20 mots-clés

Alambamento

Le " Alambamento " ou demande (de la main de la fiancée) est encore une pratique profondément ancrée dans la tradition culturelle angolaise et souvent plus importante que le mariage civil ou religieux. La cérémonie du " alambamento " est essentielle quand deux jeunes gens s'aiment et veulent vivre ensemble. Elle survient après la présentation de la jeune fille aux parents du fiancé. La famille de la fiancée (principalement son oncle qui joue un rôle crucial dans cette cérémonie coutumière) remet la liste des biens (la dot) que le jeune homme devra apporter à la fête familiale (demande d'autorisation de vivre ensemble devant toute la famille) dont la date est choisie par l'oncle et la tante de sa fiancée. Il est préférable pour le jeune homme de ne rien omettre ! Il s'agit fréquemment d'une enveloppe avec de l'argent en espèces, de caisses de bière et d'autres boissons non alcoolisées, une chèvre, une chaîne en or, un costume, des chaussures et des vêtements pour la mère de la future mariée. Le jour prévu, le fiancé, accompagné de sa famille, arrive chez la jeune fille où son oncle présente tous les membres des deux familles réunies, puis officie la proposition de mariage. Une fois la demande de mariage entendue par tous, le " alambamento " est exposé et les biens amenés contrôlés. Dès que les deux partis sont en accord, la date du mariage sera fixée ainsi que les aspects logistiques. La cérémonie coutumière se poursuit alors en buvant, en chantant et en dansant. Il peut arriver que le fiancé soit amené à reconnaître sa promise parmi trois jeunes femmes entièrement dissimulées sous des vêtements. S'il n'y parvient pas du premier coup, il devra s'acquitter d'une certaine somme d'argent supplémentaire jusqu'à ce qu'il la trouve. Le mariage (coutumier) est plus qu'une union entre personnes. C'est un contrat entre deux familles. Le " alambamento " est le " paiement de la main " de la fiancée.

Bambi

Il n'est pas surprenant d'apercevoir des antilopes de petite taille dans les aires protégées angolaises. La surprise vient de l'appellation commune donnée à ces herbivores. La première fois que l'on entend " bambi ", cela étonne et attendrit.

Bazar

Plusieurs mots d'origine kimbundu, kikongo ou provenant d'autres langues locales, ont été intégrés à la langue portugaise d'Angola et en ont enrichi le vocabulaire. Le verbe " bazar " en fait partie. Il vient du mot kimbundu, " ku baza ", qui veut dire casser. Le sens est légèrement différent en portugais angolais et signifie aujourd'hui sortir immédiatement, partir soudainement, fuir. L'exemple donné pour illustrer ce mot " bazar " dans un nouveau dictionnaire en ligne relatif au portugais d'Angola, est : " La police arrive, il vaut mieux fuir. " Ce mot est également utilisé au Portugal, certes moins fréquemment. L'expression " vou bazar " peut se traduire en français par " j'me casse " !

Bom dia, boa tarde, boa noite

On salue différemment selon les heures de la journée. Notre bonjour se décline en " bom dia " le matin, " boa tarde " l'après-midi et " boa noite " le soir. Facile. Il est cependant important de vérifier l'heure autour de midi pour utiliser le terme exact. Nombre de fois les gens se reprennent ou sont gentiment repris par leur interlocuteur pour s'être trompés, à la minute près ! C'est la seule heure de haute précision de la journée (quels que soient les retards du matin et du soir) donc vigilance recommandée autour de midi....

Bwé

Au sujet de la signification du mot, aucun désaccord. " Bwé " veut dire beaucoup, grande quantité, abondance, partout en Angola. Son introduction dans le langage courant remonterait aux années 1970. Par contre, les idées sur son origine varient. " Bwé " pourrait être la dérivation du mot français, beaucoup. Entendu " bôcu ", puis évoluant en "  ", puis " boé " pour finir " bwé ". Cette explication trouble certains Angolais en raison des dates. L'apparition de ce mot à Luanda serait antérieure au retour des réfugiés angolais de RDC devenus francophones qui aurait dû l'introduire... " Bwé " pourrait aussi venir de " mbuwe / mbwe " (abondance) ou même de "  ou Buí " (beaucoup) en kimbundu, comme de " mbu " (beaucoup) en umbundu, ou du radical " mBwe " (grand) en olunhaneka. Abondance d'explications pour ce mot " bwé "... Beaucoup trop !

Cacimbo

La presse nationale angolaise annonce tous les ans le début officiel du Cacimbo au 15 mai ! Il dure officiellement jusqu'au 15 août. Cacimbo est en fait le nom donné à la saison sèche, par opposition à la saison des pluies. Cette saison sans pluie est cependant relativement humide avec de fréquents brouillards matinaux, particulièrement sur les plaines côtières. Découvrir dans ces brumes cotonneuses les baobabs ventrus avec leur couronne de branches irrégulières peut être impressionnant et toujours très beau. Cacimbo est aussi la saison la plus fraîche. Les vêtements chauds rejoignent ainsi les devantures des boutiques des villes angolaises : blousons, vestes, pullovers, etc. Les prix de ces tenues augmentent proportionnellement avec la baisse des températures. Certains hôtels, particulièrement les hôtels balnéaires, offrent des promotions pendant les deux mois les plus " froids ", allant jusqu'à 50 % de réduction. Ces prix sont spécialement intéressants pour les touristes venant d'un pays où les hivers sont véritablement froids. Ils se baigneront sans souci pendant le Cacimbo !

Chuinga

Les mots provenant de langues locales ne sont pas les seuls à avoir été intégrés au portugais d'Angola. Il en existe au moins un d'origine english c'est " chuinga ". Facile à deviner ? Pas tant que cela quand on sait qu'en portugais du Portugal, chewing-gum se dit chiclete, goma de mascar, chicle de goma, pastilha elástica ou simplement, pastilha.

Cúbico

C'est un faux ami. Il ne s'agit pas ici d'une quelconque forme géométrique, mais bien du terme couramment utilisé en Angola pour parler d'une maison. Une invitation peut être formulée ainsi " Vamos no meu cúbico ! " (Allons chez moi).

Cupapata

Les cupapatas passent partout ! Loin des routes goudronnées quand les autocars ne passent plus, quand les taxis rencontrent de grandes difficultés à se frayer un chemin, les cupapatas arrivent encore à passer. Ces motos-taxis (coupe-pattes) attendent souvent sur les marchés et desservent toutes les zones périurbaines d'accès difficile, ou les zones rurales reculées. Pour des sommes relativement modiques, ils conduisent leurs clients et leurs marchandises là où les autres véhicules ne vont pas. Si le chauffeur est souvent casqué, ce n'est pas le cas pour ses passagers.

Deskwanzado

Le fleuve Kwanza, long de près de 1 000 km et 100 % angolais, a donné son nom à la monnaie nationale en 1977. Un mot nouveau inspiré de l'argent kwanza a été ajouté ces dernières années au vocabulaire angolais. L'affixe " de ", précédant le radical et signifiant cessation ou différence, a été incorporé au mot kwanza pour en modifier le sens. Celui qui est démuni, sans argent, sans kwanza, devient un " deskwanzado ".

Funge

Le funge est le plus commun mais aussi le plus populaire des plats angolais. C'est une pâte cuite, d'aspect compact et collant, préparée avec de la farine (fuba), essentiellement de maïs ou de manioc, mélangée énergétiquement à de l'eau. Le funge est servi indifféremment avec du poisson, frais ou sec, de la viande, du poulet, des haricots, de la sauce. Les familles les plus pauvres le consomment au quotidien, et souvent sans autre accompagnement. Sa couleur varie selon la composition de la farine, principalement maïs jaune, maïs blanc ou manioc. Le funge de bombo (manioc) est une spécialité du nord du pays et le funge de milho (maïs) du reste du pays. Son nom est d'origine kimbundu.

Gasosa

En Angola, le mot corruption ne se trouve pas à la lettre " c " mais à la lettre " g " pour gasosa (boisson gazeuse). Il se déplace même jusqu'à la lettre " s " pour saldo (crédit de téléphone portable). Le prix d'une gasosa (300 AKZ) n'était effectivement plus suffisant. Un saldo (900 AKZ) vaut trois fois plus ! Il s'agit ici de petite corruption. Pour celle de haut niveau, le mot desvios (déviation pour détournement de fonds) est plus approprié et plus connu... C'est bien le mot gasosa pourtant qui a été utilisé en janvier 2013 par l'un des partis d'opposition : " La gasosa est le modèle de gouvernance ", pour dénoncer la corruption au niveau, notamment, des obtentions d'emplois et des notes des étudiants à l'université.

Ginguba

La ginguba (amendoim en portugais) est la fameuse et très populaire arachide ou cacahuète (Arachis hypogaea) consommée à toutes les sauces en Angola ! Cette légumineuse est une excellente source de protéines et fournit les vitamines et les minéraux précieux pour la santé. Elle confère surtout une saveur unique à une foule de plats. Elle sert notamment à épaissir et à confectionner des sauces qui accompagnent la viande et le funge. La ginguba est souvent mise au menu des restaurants, de l'entrée aux desserts. Elle peut également se trouver parmi les parfums proposés sur la carte des glaciers. L'arachide a aussi d'autres usages et vertus en médecine traditionnelle.

Imbondeiro

Le baobab est connu en Afrique subsaharienne par des dizaines de noms communs différents. Celui qui revient le plus souvent à travers le continent est " arbre de vie ". Cet arbre massif à l'allure caractéristique, typique de l'Afrique tropicale, est très présent dans les plaines côtières angolaises jusqu'à former de véritables forêts claires. Les fruits du baobab, múcua, très appréciés dans les cuisines angolaises, sont vendus sur tous les marchés et le long des routes principales. Chacun de ses fruits ovales contient souvent plusieurs centaines de graines. Dans la ville de Xangongo, entre Ondjiva et Lubango, se trouve sur la rive gauche du Cunene un imbondeiro de 27 mètres de circonférence, cité comme le plus grand d'Afrique !

Jindungo

Ce petit piment rouge vif pique la langue ! C'est un piment de Cayenne, Capsicum frutescens. Très piquant pour certains donc. En Angola, il est bien davantage qu'un simple ingrédient utilisé pour relever un plat. Le jindungo est connu et respecté pour ses vertus thérapeutiques contribuant à lutter contre diverses maladies.

Mata-bicho

Au lieu de pequeno-almoço (petit déjeuner) ou de café-da-manhã (café du matin), il se dit souvent mata-bicho. Ce terme intrigue particulièrement les Brésiliens à leur arrivée en Angola. L'origine du mot semble pourtant avérée. Il provient de matar + bicho, ce qui veut dire tuer + animal. La signification " animal " amène davantage de questions. Pour les Brésiliens, il s'agit d'aller boire un verre d'eau-de-vie et de préférence de cachaça. Pour les Angolais, il s'agit de tuer la faim avec cette première collation de la journée.

Motorola

Pourquoi donc un sandwich s'appellerait-il du nom d'une marque de téléphonie mobile ? Car oui, le Motorola est bien un sandwich du matin pour le mata-bicho. Mieux, c'est l'un des sandwichs phares de Luanda. Il est composé d'une cuisse de poulet servie dans du pain, présentée avec l'os bien en évidence comme une antenne de téléphone portable ! Spécialité luandaise, ne pas le demander en dehors de la capitale. Le monde de la téléphonie mobile est un monde d'innovation et de changement. Le Motorola a été détrôné par le sandwich " magoga ", plus élaboré avec morceaux de poulet, salade, carotte, piment et mayonnaise. La sophistication des sandwichs correspond au mode de vie compliqué des Luandais. Ils doivent se réveiller très, très, très tôt et quitter leur domicile de la périphérie urbaine encore à la nuit noire pour rejoindre leur travail en ville. Après deux ou trois heures de transport en commun, ils s'achètent, avant de commencer leur journée, un sandwich "tue-la-faim" à un balcão (tables installées temporairement tous les matins dans la rue, par des dames vendeuses de mata-bicho). C'est leur petit déjeuner quotidien accompagné de bebe me deixa, la célèbre boisson rafraîchissante, avec un grand choix de parfums, contenue dans des bouteilles en plastique, boisson qui... tuerait la soif. Ce business de sandwichs de rue, vendus entre 200 et 300 AKZ, est en pleine croissance.

Musseques

Les musseques sont les quartiers populaires de Luanda, les bidonvilles, les favelas luandaises, aux voies de circulation étroites, principalement en terre battue. Les pluies diluviennes y sont plus cruelles qu'ailleurs. Plus des trois quarts de la population de la capitale y (sur) vivraient. Environ quatre millions d'habitants (2011) partageraient ainsi des conditions d'insalubrité notoire, sans eau, sans électricité, sans tout-à-l'égout... La mortalité infantile y est terriblement élevée en conséquence. Sans parler de la promiscuité et de l'injustice qui règnent au quotidien dans ces quartiers pratiquement abandonnés par l'Etat. C'est l'excellent exemple d'une urbanisation anarchique et d'une ségrégation sociale... Ce qui pourrait être ailleurs une minorité est ici la majorité des habitants de la capitale. Certains musseques s'en sortent un peu mieux que d'autres avec aujourd'hui des constructions en dur et un peu d'éclairage public.

La ville formelle est appelée " la ville de l'asphalte ". Les musseques soulignent la coexistence de ces deux réalités distinctes malgré la grave iniquité sociale en conséquence de l'énorme disparité de revenus. La ville illustre ces deux extrêmes qui continuent de s'éloigner l'un de l'autre en 2014. Ce serait l'effondrement économique temporaire de Luanda, lié la fin de la traite des esclaves au XIXe siècle, qui aurait augmenté la ségrégation raciale et spatiale de la ville, et entraîné le développement des premiers musseques où vivaient les populations africaines marginalisées. Ce mot vient d'ailleurs du kimbundu parlé dans la région de Luanda, et signifie terre rouge. Les premiers mussseques ont été bâtis dans ces zones argileuses et cette terre locale utilisée comme matériau de construction.

Soba

Le Soba est l'autorité traditionnelle, le chef coutumier local. Il existe deux types de Sobas, le Grand Soba et le Soba. Le Grand Soba est le Soba qui dirige les autres Sobas de la communauté. Les liens hiérarchiques et fonctionnels répondent à une longue tradition culturelle et au contexte local. Selon les régions du pays, le conseil des Sobas peut être régi différemment, par nomination ou par succession. Il s'agit dans ce dernier cas du neveu, fils de la soeur, qui prend la place de son oncle décédé.

Le Soba prend des décisions, organise certains évènements particuliers, joue le rôle de juge, agit également pour prévenir l'apparition de problèmes extérieurs à la communauté, comme la sorcellerie ou la magie. Il est le pont entre la communauté et le gouvernement. Le Soba informe des problèmes, enquête sur les causes et examine les solutions, comme par exemple la mort ou la maladie. Responsable de la sécurité de la communauté, il établit les règles à appliquer.

Le Soba traite localement des problèmes sociaux ou traditionnels, comme la magie et la sorcellerie. Quand il est dans l'incapacité de résoudre le problème, il en réfère au Grand Soba qui pourra alors se réunir et collaborer avec d'autres Sobas pour analyser la situation et décider des décisions à prendre. En cas de mécontentement ou de souci local, le Soba représente le peuple et amènera les problèmes devant l'administration municipale afin qu'ils tentent ensemble à les solutionner.

Au XVIIe siècle, à l'époque du royaume de Ndongo, la fonction d'autoriser ou d'interdire la présence des étrangers leur incombait également, ainsi que le passage des caravanes.

Les touristes sont encore aujourd'hui invités à demander l'autorisation au Soba à leur arrivée sur un site à visiter. Dans certains cas, un rituel traditionnel conduit par le Soba doit être organisé avant de pouvoir pénétrer le lieu sacré. Le cérémonial voit se succéder généralement offrandes (argent et alcool), recueillement, agenouillements, incantations, libations et chants.

Temos mas não há !

Cette expression, réponse typique des restaurants et des magasins, pourra surprendre au début, agacera rapidement, et fera vite sourire, une fois acceptée voire même attendue de la part du serveur ou du vendeur. Cette délicieuse expression sans aucune malice aurait dû être inventée si elle n'existait pas déjà en Angola. " Nous en avons mais il n'y en a pas ! ". Ne pas saliver trop vite devant un menu alléchant : la réponse du serveur après avoir commandé votre plat préféré pourrait vous décevoir " Temos mas não há ! ".

Faire – Ne pas faire

Faire

Se lever au petit jour. Les Angolais se lèvent tôt, très tôt, et souvent bien avant le lever du jour. Il est plus habituel de recevoir un appel téléphonique au petit matin que tard le soir ! Heureux qui comme les Angolais se lève tôt car circuler dans Luanda à l'aube peut être un vrai plaisir côté circulation et côté lumière, un émerveillement. En dehors de Luanda également bien évidemment.

Danser. Choix multiples pour sortir danser à Luanda. Les établissements de la Ilha notamment proposent fréquemment des soirées à thème et des dimanches en fin d'après-midi festifs. Sans danser, sortir pour écouter de la musique et découvrir l'ambiance est recommandé car les Angolais sortent et font la fête ! Pour des idées et le programme du jour ou de la semaine, se connecter sur le site de la Nuit Angola (en portugais) : www.noiteangolana.com.

Parler (un peu) portugais. Rien de tel que parler portugais pour mieux appréhender la réalité locale mais surtout pour échanger avec les Angolais. Il n'est pas trop difficile d'apprendre rapidement quelques mots afin de pouvoir communiquer. Ceux qui ont appris l'espagnol s'y mettront plus vite... mais continueront à parler portuñol sur le long terme. Et pourquoi pas ?

Lire et emmener avec soi la Charte éthique du voyageur. www.atalante.fr/media/atalante/PDF/charte-ethique-du-voyageur.pdf - L'Angola est une destination touristique en pleine émergence. Evitons de reproduire les erreurs faites ailleurs, particulièrement avec les communautés locales. Ici c'est encore possible ! " Il n'y a pas de mauvais touristes, mais des voyageurs mal informés. " Cette charte est diffusée par les membres de l'association ATR (Agir pour un Tourisme Responsable).

Ne pas faire

Photographier les bâtiments publics officiels et les forces de l'ordre. Ranger son appareil-photo aux abords des sites sensibles pour éviter tout désagrément ou toute (fausse) accusation. Ceci est particulièrement vrai en circulant dans la ville haute à proximité du palais présidentiel.

Sortir du territoire angolais avec des kwanzas. Se renseigner sur le montant en espèces autorisé avant de se rendre à l'aéroport.

" Je ne mange pas de viande de brousse ! ". Anticiper le prochain programme audiovisuel de sensibilisation du grand public aiderait le ministère de l'Environnement dans sa lutte contre le braconnage, nouveau fléau dans certaines régions. Merci de ne pas consommer de viande de brousse le long des routes. Tout le monde a un rôle à jouer pour construire l'avenir de l'Angola. Même les touristes !

Note

De tous les pays lusophones, l'Angola est, avec la naturelle exception du Portugal et du Brésil, le pays où la langue de Camões est la plus répandue. C'est en effet en Angola que l'on trouve le pourcentage le plus élevé de personnes qui parlent le portugais comme première langue et plus de 70 % de la population parle le portugais.

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