Guide de l'Angola : Arts et culture
La culture est une plus-value pour le pays. Traditionnelle (semba, rebita) ou moderne (kuduro, kizomba, zouk), la musique angolaise résonne aujourd'hui à l'international. Les instruments musicaux traditionnels comme le batuque, le kissange et la marimba en sont les référents. L'Angola vibre aussi au rythme de ses danses traditionnelles. La créativité de chaque génération en introduit de nouveaux et leurs variantes. La fête de la musique, de la danse et de la tradition culmine pendant le carnaval. Une belle expression de l'excellence !
O Pensador (Le Penseur) est l'une des pièces les plus belles de l'artisanat du groupe ethnique Lunda-Tchokwe (nord-est de l'Angola). Elle constitue une référence nationale de la culture angolaise.
Cette figurine en bois représente une personne âgée, qui peut être un homme ou une femme. Obéissant aux lois de la symétrie, le visage légèrement incliné, elle exprime à dessein le statut privilégié du vieux, considéré, en Angola, comme une incarnation de la sagesse, un dépositaire par ses longues années d'expérience de la connaissance des secrets de la vie.
O Pensador apparaît en filigrane sur les billets de banque en kwanzas, la monnaie nationale.
L'Angola est loin du Portugal et de l'Europe. Loin par la distance et par l'histoire. Proche en termes d'architecture et d'urbanisme modernes. Des modèles européens, ajustés à la réalité locale, ont été appliqués dans les villes angolaises comme la cité-jardin et l'urbanisme formel.
Les habitants des quartiers périphériques de Luanda seraient surpris d'apprendre que la notion " temps - distance ", qui était débattue en Europe par les architectes et urbanistes au cours des CIAM (Congrès internationaux d'architecture moderne), a influencé la conception de leur ville et de ses satellites. Le premier grand plan d'urbanisme de Luanda avec zoning date de 1948.
Le boom économique et démographique du pays dans les années 1940-50, tout en stimulant l'investissement, a également attiré de jeunes architectes portugais influencés par la Charte d'Athènes (1933) et par Le Corbusier. Trop à l'étroit au Portugal, ils venaient pour mettre en pratique ces idées nouvelles adaptées aux tropiques en intégrant la ventilation croisée, les " brise-soleil " pour la protection solaire, ou encore la disposition astucieuse de plantations pour favoriser les courants d'air. Le discours sur l'architecture moderne se propage. Une " architecture d'auteur " voit le jour en Angola. Parallèlement au développement des villes côtières, les centres urbains historiques comme Dondo, Muxima, Massangano, M'banza Congo, déclinent du fait du déplacement de la vie économique. Le concept de patrimoine architectural, de bâtiments et ensembles urbains, est défendu par d'autres architectes voulant préserver ce témoignage du passé. De nombreux articles et livres sont publiés.
Un patrimoine architectural riche et varié est à découvrir : architecture coloniale et architecture moderne à Luanda, Benguela et Lobito, Lubango, architecture coloniale à Kuito, M'banza Congo, Namibe, Huambo... Dépasser la poussière et la détérioration, imaginer ce que furent ces bâtiments. L'oeil de l'amateur avisé sera réjoui.
Bois, pau-preto, pau cinza, pau rosa ou pangapanga, terre ou raphia, sont les matériaux les plus fréquemment utilisés par les artisans angolais pour leur production de sculptures ou d'objets variés.
L'acquisition de pièces d'artisanat pour l'exportation est sujette à un timbre d'origine - selo de origem - à contracter auprès de l'Instituto Nacional de Património Cultural situé rue Major Kanhangulo à Luanda.
Avec l'aimable autorisation du site VEA Vivre en Angola : www.vivreenangola.com/culture/66-litterature
En littérature, l'Angola peut se vanter d'accueillir de grands auteurs. Le premier président de la République était poète. Pepetela et José Eduardo Agualusa sont deux noms parmi les auteurs angolais les plus connus. Beaucoup d'oeuvres ont été traduites dans de nombreuses langues, dont le français.
La colonisation marque le début de la littérature en Angola, lié au développement constant de la littérature portugaise. En 1901, la première oeuvre angolaise à caractère entièrement littéraire est publiée : Almanach - Ensaios Literários, imprimée à Luanda dans la Tipografia do Povo. En 1934, le livre O segredo da Morta, d'António de Assis Júnior, est considéré comme le point de départ de la fiction en prose angolaise. Le roman de Castro Soromenho, Terra Morta, a été publié au Brésil en 1949. Cette oeuvre relate les effets de la colonisation portugaise sur l'Angola.
Les années 1950 confirment l'existence d'une élite littéraire angolaise composée d'essayistes, de poètes et d'écrivains. Ces auteurs ont contourné la répression exercée sur la presse et ont défini la future littérature nationale. En 1951, des magazines ainsi que des journaux de lycée, dans lesquels on pouvait lire les premiers essais des écrivains et poètes angolais, ont commencé à être publiés. Dans les années 1960, peut-être en raison de la volonté d'indépendance, on voit apparaître de nouveau sur la scène littéraire une préférence pour la narration. Cette tendance s'est poursuivie jusqu'au milieu des années 1970. En 1975, la période post-indépendance a été marquée par l'euphorie patriotique. Certains écrivains se sont inspirés de la réalité du conflit de la guerre civile alors que d'autres ont décidé de faire usage d'imagination pour écrire de la fiction. Le groupe d'écrivains qui a émergé dans les années 1980 est connu comme la Geração das Incertezas (génération d'incertitudes), due aux circonstances politico-sociales et à la perspective d'un futur incertain pour les Angolais. C'est à cette époque que les oeuvres les plus populaires de la littérature angolaise ont été publiées : Sagrada esperança d'Agostinho Neto, Yaka et Mayombe de Pepetela, Quem Me Dera Ser Onda de Manuel Rui Monteiro.
José Luis Mendonça. Né en 1955 à Golungo Alto, José Luis Mendonça est journaliste et auteur de poésies. Membre de l'Union des écrivains angolais depuis 1984, il a reçu plusieurs prix pour ses écrits : Respirar as Mãos na Pedra (prix Sonangol en 1990). Um voo deBorboleta no Mecanismo Inerte do Tempo (prix Angola 30 anos du ministère de la Culture, en 2006).
José Mena Abrantes. Né à Malange, en 1945, ce poète, romancier et auteur de théâtre, est attaché de presse auprès de la Présidence de la République. En 1975, il écrit la première pièce de théâtre, après l'indépendance. Il a remporté trois fois le prix Sonangol de littérature. Il est membre de l'Union des écrivains angolais.
Luandino Viera. Luandino Viera est né en 1935 au Portugal, il a passé son enfance dans les quartiers pauvres de Luanda. Militant pour le Mouvement Populaire de Libération de l'Angola (MPLA), il est déporté au Cap Vert et condamné à quatorze ans de prison. C'est lors de cette période qu'il a écrit la majorité de son oeuvre. En 1975, alors que l'Angola acquiert son indépendance, il devient président de la radiotélévision puis secrétaire général de l'Union des écrivains angolais. Il vit actuellement au Portugal. Il a refusé de recevoir le prix Camões 2006, plus important prix littéraire du monde lusophone.
Ana Paula Tavares. Ana Paula Tavares est née en 1952 en Angola. Elle a été déléguée à la Culture dans la province du Kwanza Norte et technicienne du Centre National de Documentation et de Recherche Historique de l'Institut pour le Patrimoine National de Luanda. Elle est membre de plusieurs organisations culturelles ainsi que de l'Union des écrivains angolais. Elle a publié des poèmes dans divers journaux et revues. Elle vit actuellement à Lisbonne où elle enseigne à l'Université Catholique.
Pepetela. Pseudonyme pour Artur Carlos Maurício Pestana dos Santos, Pepetela est né le 29 octobre 1941 à Benguela (Angola). En 1970, il s'exile en France puis en Algérie où il obtient un doctorat en sociologie. Il revient ensuite en Angola clandestinement afin de participer à la lutte armée anticolonialiste. En 1975, au moment de l'indépendance, il participe au gouvernement d'Agostinho Neto avec le poste de vice-ministre de l'Education. Il vit actuellement à Luanda où il exerce sa profession de professeur de sociologie à la faculté d'Architecture.
Auteur prolifique, il retrace l'histoire contemporaine de l'Angola. A travers son oeuvre, Pepetela cherche à fédérer les différentes ethnies de son pays en un peuple angolais. Il décortique la société angolaise avec humour et truculence.
Pepetela a reçu le prix Camões 1997 pour l'ensemble de son oeuvre.
Ses livres disponibles en langue française :
Yaka, Ed. Les Eperonniers, 1991. Traduction de Artur Da Costa et Carmelo Vizone.
L'Esprit des eaux, Ed. Actes Sud, 2002. Traduction de Michel Laban.
Jaime Bunda, agent secret, Ed. Buchet-Chastel, 2005. Traduction de Béatrice de Chavagnac.
Lectures du lointain, Ed. Meet, 2006. Traduction de Sebastien Roy (texte bilingue).
José Eduardo Agualusa. José Eduardo Agualusa est né en 1960 à Huambo (Angola). Malgré une formation en agronomie et sylviculture à Lisbonne, il s'engage dans le journalisme et l'écriture. En 1989, il s'inspire de l'histoire coloniale pour son premier roman A Conjura, et ouvre ainsi la voie à une nouvelle génération d'auteurs africains. Membre de l'Union des écrivains angolais et créateur de la maison d'édition brésilienne Lingua Geral, ses livres, recueils de contes et essais ont été traduits dans plusieurs langues.
Ses livres disponibles en langue française :
La saison des fous, 2003, Ed. Gallimard. Orig. Estação das Chuvas.
Le marchand de passés, 2006, Ed. Métailié. Orig : O Vendedor de Passados.
La guerre des anges, 2007, Ed. Métailié. Orig : O Ano em que Zumbi Tomou o Rio.
Les femmes de mon père, 2009, Ed. Métailié. Orig : As mulheres do meu pai.
Barroco tropical, 2011, Ed. Métailié. Orig : Barroco Tropical.
Théorie générale de l'oubli, 2014, Ed. Métailié.
Manuel Rui. Né le 4 novembre 1941, Manuel Rui est l'un des plus célèbres écrivains angolais. Il poursuit des études de droit à l'Université de Coimbra, au Portugal et obtient sa licence en 1969. Après la révolution des oeillets, il rentre en Angola et est nommé Ministre de l'information du MPLA. En 1982, paraît Le Porc épique, une parodie du régime post-colonisation.
Extrait de http : //litteratureafricaine.unblog.fr/2010/05/28/rui-manuel-le-porc-epique/
Son livre disponible en langue française :
Le porc épique, 1999 (édition originale 1982), Dapper Littérature.
Ondjaki. Ndalu de Almeida, de son nom de plume Ondjaki, est un écrivain angolais de langue portugaise, né à Luanda en 1977. Il a obtenu une maîtrise en sociologie à l'université de Lisbonne en 2002. Membre de l'Union des écrivains angolais, il a publié divers romans et volumes de nouvelles ou de poésie. Il est également un homme de théâtre, de cinéma et de peinture. Ondjaki vit actuellement à Rio de Janeiro, au Brésil.
Ses livres ont été traduits en français, anglais, italien, espagnol, japonais et swahili. Il a reçu de nombreux prix internationaux pour son oeuvre (Grande Prémio de Conto Camilo Castelo Branco décerné en 2008 par l'Association des écrivains portugais ; prix Grinzane for Africa ; prix Jabuti en 2010 ; prix Saramago 2013.
Ses deux livres disponibles en langue française : Ceux de ma rue, Ed. Joie de Vivre, collection Rétroviseur, 120 pages. Bonjour camarades, Ed. Joie de Vivre, collection Récits, 225 pages.
Trois titres de Pepetela, A Geraçăo da Utopia, Mayombe et Yaka ; deux titres de José Eduardo Agualusa, O Vendedor de Passados et Teoria geral do Esquecimento ; un livre de poèmes d'Agostinho Neto, Sagrada Esperança ; et aussi O Ano do Căo de Roderick Nehone ; Quem Me Dera Ser Onda de Manuel Rui Monteiro ; Sobreviver em Tarrafal de Santiago d'António Jacinto ; Terra Morta de Castro Soromenho ; Ecos da minha terra d'Óscar Bento Ribas ; Boaventura Cardoso, a escrita em processo de Rita Chaves, Tania Macedo & Inocencio Mata ; Bom Dia Camaradas d'Ondjaki.
Source : site VEA Vivre en Angola : www.vivreenangola.com/culture/66-litterature
Cabetula est l'une des seules bandes dessinées angolaises, et cinq éditions ont déjà été publiées. La ligne éditoriale directrice est l'humour.
Le personnage de Cabetula, dont la vie peut être associée au quotidien de bon nombre d'Angolais, a été créé dans les années 2000 par deux frères : Lindomar et Olímpio, d'où le nom du studio de création de ces BD, Olindomar.
Source : site VEA Vivre en Angola : www.vivreenangola.com/culture/66-litterature
La musique est le drapeau de la culture angolaise ! Chantée principalement en kimbundu, umbundu, kicongo et en portugais, elle occupe une place prépondérante dans la culture nationale. Elle en est la principale forme d'expression. La musique est divertissement et outil de transmission de la culture populaire angolaise. Elle a longtemps été la voix de la contestation, celle de la survie d'une identité dévalorisée, malmenée, dominée. L'expression du désir de vivre, du plaisir de la fête en réaction à la violence et l'injustice.
Confinée dans ses frontières par la rumba congolaise, la musique angolaise, influencée par les sonorités brésiliennes et le zouc antillais, émerge sur la scène internationale dès les années 80. Le semba, le kuduro et particulièrement le kizomba, au tempo traditionnel irrésistible avec d'adroits arrangements inspirés des sonorités de la musique techno, font aujourd'hui danser sur le continent africain et bien au-delà, en Europe et en Amérique. Ces musiques issues de la fusion d'éléments traditionnels et d'apports plus modernes, connaissent un succès international croissant.
Le Semba. Né dans la première moitié du XXe siècle, le Semba est une musique urbaine. On la doit au leader du groupe N'Gola Ritmos, " Liceu " Vieira Dias, qui rêvait d'une musique angolaise moderne, chantée en langue kimbundu. Les textes, très revendicatifs au départ, se sont adoucis même si beaucoup d'artistes continuent de traiter des sujets de société. Mêlant rythmes africains et européens, avec quelques accents brésiliens et cubains, le Semba se veut avant tout une musique africaine. En perpétuel mouvement, elle ne cesse d'explorer les évolutions et tendances.
Le kuduro. Le kuduro est le genre musical angolais le plus récent. Il est un mélange de musique
électronique et africaine. Les paroles, souvent revandicatrises, sont chantées en portugais.
Le kizomba. Ce " tango africain ", comme l'appellent certains, est en train de conquérir le monde ! Né dans les années 1980 à Luanda, c'est une danse très populaire en Angola, qui s'est très rapidement fait connaître à l'étranger, notamment dans l'ensemble des pays d'Afrique lusophones (Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mozambique, São Tomé), au Portugal et en Europe. De là sont nés trois styles très caractéristiques ; un style angolais, un style capverdien et un style portugais. La danse s'effectue en couple, sur un rythme proche du zouk. Elle se caractérise par sa sensualité, son élégance, sa technicité et la symbiose qu'elle crée entre danseur et musique. Kizomba vient d'un mot Kimbundu qui signifie " fête ". La culture cubaine et surtout celle de la danse cubaine a fortement influencé le Kizomba angolais en conséquence de la présence (militaire) cubaine en Angola pendant les longues années de guerre civile, de 1975 à 2002.
" Cette voix que je donne c'est cette voix que je suis. "
La VOIX de Paulo Flores, douce et chaleureuse, vibrante et grave, nous conte des histoires de l'Angola. C'est la voix de l'âme, du blues et de la fête qui s'adresse à chacun de nous pour nous entraîner dans un concert d'harmonies et d'humanité.
Paulo Flores est depuis plus de vingt ans un artiste majeur, immensément populaire en Angola et très aimé par les publics lusophones. Auteur-compositeur prolifique et talentueux, Paulo Flores embrasse la profusion musicale de son pays pour la projeter au diapason des vibrations du monde. Sa singularité créative est constamment renouvelée par les échos de la vie et les connexions avec divers lieux de notre planète. L'intimité individuelle est traversée par les cris du monde. La musique est un creuset de résistance, une expression de vie et d'espoir.
Paulo Flores est né il y a 40 ans à Luanda, capitale de l'Angola. L'enfance de Paulo est bercée par les grands hits des années 60 et 70 que lui fait écouter son père Cabé Flores : les voix des chanteurs stars, la virtuosité du doigté sur les cordes, le cadencement de la guitare basse, le battement sourd des batuques. Il découvre le blues et la soul, et d'autres musiques afro-américaines.
En 24 ans d'une carrière sans éclipse, Paulo Flores a été l'artisan d'impulsions décisives pour la création musicale en Angola. À 17 ans, il fut la star de la kizomba, danse joyeuse qui enthousiasma la jeunesse angolaise et portugaise. Mais le jeune homme ne se laissa pas étourdir par le succès et partit en quête d'un autre son. Il composa alors des mélodies, légères et vibrantes, pour dire les émotions, les peines et les joies du quotidien. Il a su créer " son " semba, construisant un pont entre sons traditionnels et contemporains. Il contribua ainsi à entraîner la jeune génération à la redécouverte du riche patrimoine de son pays.
À partir des cellules rythmiques et mélodiques traditionnelles, Paulo Flores compose à la guitare des formes modernes, qu'il enrichit d'arrangements et de couleurs vibrantes. Il a l'art de réunir autour de lui des musiciens aux styles très divers. De l'alchimie des talents, il forge une dynamique harmonieuse. Ces dernières années, son inspiration s'est encore diversifiée au gré de ses voyages et de ses rencontres.
Les chants et les danses du Cap Vert et des autres pays africains autrefois colonisés, comme l'Angola, par le Portugal, font partie de la vie de Paulo. À Lisbonne notamment, il rencontre les grands artistes de la lusophonie africaine. L'Afrique que le "premier monde" n'entend pas. Paulo nous communique son énergie de la survie et de la création au quotidien. Et nous rappelle qu'elle est la matrice du grand mix de la sono mondiale.
Sur le ton de la complainte, en mélodie chaloupée, ou sur un rythme très dansant, les mots de Paulo Flores saisissent des images furtives de fête et d'amitié, de tragiques flashs de misère et de violence, des séquences tendres et intimes. Il lance des cris d'alerte et de révolte contre l'injustice et la brutalité d'un système prédateur qui contrôle les richesses et cloisonne la société. Il exprime sa perplexité devant la nouvelle Angola, riche et inégalitaire. Sa créativité musicale et sa générosité artistique ont conquis les coeurs de plusieurs générations qui se pressent par dizaines de milliers dans ses concerts. Il offre ses mélodies, sa poésie, sa personne pour nous faire partager ses émotions d'Angolais, en ce début du XXIe siècle.
Pour ceux qui veulent en savoir davantage www.pauloflores.com
Texte adapté d'un Communiqué de Presse rédigé en 2012 par l'auteur et réalisatrice Ariel de Bigault à la suite de la parution en France du CD " EXCOMBATENTES " Redux 2012.
Parmi la nouvelle génération, Puto Português est considéré comme un chanteur de semba de " essa nova geração ". Puto Português est le nom d'artiste de Lino Cerqueira Fialho, résidant au Bairro Terra Nova à Luanda.
Puto Português a commencé à produire dans le style kuduro avec son partenaire Nacobeta. Leur premier CD A Dupla est sorti en 2008, suivi par Kuduro is Life en 2009. Poursuivant seul sa carrière, Puto Português passe au style semba et enregistre son premier album en solo en 2010. Cet album, intitulé Geração do Semba, a gagné le prix " Disque de l'Année " de la chaîne Top Rádio Luanda en 2010.
Plus d'informations sur www.putoportugues.com
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