Se régaler au Kenya
Horaires au Kenya
Il y a deux modes de restauration possibles au Kenya : le restaurant officiel, et l’officieux sur le trottoir. Dans le premier, on s’assoit et on mange comme dans n’importe quel autre restaurant du monde. Pour le second, ce sont le plus souvent des femmes qui font cuire des bananes ou des cassavas (manioc) et que l’on achète à l’unité. Au Kenya, on peut manger à n’importe quelle heure cette nourriture rapide et locale. Néanmoins, le rituel familial se compose de trois repas quotidiens. Les restaurants, dans la capitale notamment, proposent pour la plupart un service continu de 11h-12h à 22-23h. Ailleurs, la coutume est d'assurer un service le midi entre 11h30 et 15h30 et le soir entre 18h30 et 21h30. Les jours de fermeture varient, certains établissements, du plus petit au plus grand, sont ouverts tous les jours, d'autres ferment le dimanche ou le lundi.
Budget / Bons plans au Kenya
La nourriture et la restauration sont généralement très bon marché, mais pas en restaurant ni dans les lodges et hôtels de luxe. Il existe cependant de nombreux petits restaurants où vous pouvez vous faire servir un repas copieux pour à peine 5 € (notamment dans les restaurants indiens ou dans les « nyama choma » de quartier). Une bonne partie des établissements (hôtels, restaurants, cafés, station-service, boutiques, etc.) acceptent la carte bancaire (Visa, MasterCard, etc.). Certains petits commerçants ou restaurants peuvent cependant la refuser, et ce sera probablement le cas dès que vous sortez des villes. Pensez donc à retirer des espèces dans ces cas-là.
En supplément au Kenya
Dans les restaurants, comptez environ 10 % pour le service. Si celui-ci est déjà compris, vous pouvez tout de même laisser 20 Ksh ou 30 Ksh. Les taxes gouvernementales (dont la VAT, notre TVA) sont très souvent prises en compte dans les prix affichés. Renseignements sur le site du Kenya Revenue Authority : www. kra.go.ke
C’est très local au Kenya
La cuisine africaine est globalement très épicée, le Kenya ne fait pas exception. Les influences indiennes teintent la cuisine du pays. Et le piment est toujours sur la table, prêt à chauffer les papilles ! Dans les hôtels et restaurants à destination des touristes, c’est souvent une version édulcorée des mêmes plats que l’on sert, beaucoup moins risqués pour le palais, même s’ils restent épicés. Dans les restaurants locaux, la nourriture proposée varie peu, ce qui peut parfois lasser les visiteurs. Il existe à Nairobi ou Mombasa bon nombre de restaurants de cuisine internationale. Ils sont plus chers, mais présentent des gammes gastronomiques variées et de qualité. Mais le Kenya reste avant tout le pays du nyama choma ! Il s'agit de viande grillée (mouton, de chèvre, de poulet ou de bœuf...), traditionnellement accompagnée d’ugali (farine de mil ou de maïs cuite à l'eau et agglomérée en boule) ou d’irio kikuyu (purée de pois, de pomme de terre et de maïs). Sur les marchés, en bordure de route, en ville ou dans les villages reculés, il y aura toujours une échoppe où l'on peut déguster à toute heure de la journée un nyama choma, dans sa version basique, avec du piment, du sel et... avec les doigts !
A éviter au Kenya
Afin d'éviter quelques désagréments d'ordre intestinaux, quelques conseils de base s'imposent. Liée à l’ingestion de boissons ou d’aliments contaminés, la fameuse « tourista » ou « diarrhée du voyageur », a une origine infectieuse, bactérienne le plus souvent (Escherichia coli, salmonelles), virale parfois (rotavirus, norovirus), ou parasitaire (comme les amibes). Il convient donc de se laver systématiquement les mains avant les repas et toute manipulation d’aliments. En l’absence d’eau et de savon, utilisez une solution hydro-alcoolique. De façon générale, évitez les glaçons, les aliments crus, les crudités et les fruits non pelés. « Cook it, peel it or forget it » ! Cette expression anglaise résume bien les précautions à prendre : « si vous ne pouvez pas le cuire, si vous ne pouvez pas l’éplucher, alors évitez de le manger ». Mieux vaut bien cuire les viandes, les poissons et les crustacés. Ne consommez que de l’eau en bouteille (décapsulée devant vous) ou bouillie. Le café et le thé sont des boissons « sûres ». De même, il est préférable de se brosser les dents avec de l’eau minérale en bouteille ou de l’eau préalablement purifiée avec des comprimés désinfectants de type Micropur® ou Aquatabs®. Les hôtels mettent généralement tous de l'eau minérale à disposition dans les chambres de leurs clients.
Fumeurs au Kenya
Il est interdit de fumer dans tous les lieux publics, et donc dans les restaurants, en dehors des zones dédiées à cet effet, souvent en terrasse ou à l'extérieur de l'établissement.
Faire une pause au Kenya
A partir de quel âge au Kenya
Il faut avoir 18 ans pour avoir le droit d'acheter et de consommer de l'alcool. Vendre de l'alcool à un mineur est aussi une infraction punie par la loi. Néanmoins, la consommation d'alcool est devenue un problème de santé publique majeur au Kenya, y compris chez les moins de 18 ans. La pandémie de Covid-19 n'a fait qu'aggraver la situation. Au total, plus de 2,8 millions de Kenyans présentent des troubles liés à la consommation régulière et abusive d'alcool, soit un taux de prévalence supérieur à 10 %. Selon le ministère de l'Intérieur, le pays enregistre chaque année 5 000 décès liés à l'alcool.
C’est très local au Kenya
« A Tusker Lager please ! ». Qu'on se le dise, les Kenyans sont férus de bière. Ils comptent d'ailleurs parmi les plus gros buveurs de bière en Afrique (18 litres par habitant et par an.). A tel point que la Tusker est devenue un emblème national... Le slogan « Tusker. My country. My Beer. » en dit long sur ce que représente aujourd'hui cette marque de bière blonde « made in Kenya ». Une identité avant tout. La Tusker naît en 1922, lorsque le fondateur de Kenya Breweries Ltd, George Hurst, est tué par un éléphant lors d'un accident de chasse. Son frère Charles, qui reprend la direction de l'entreprise, décide de nommer ainsi la toute première bière blonde, en mémoire de son frère. Tusker désignant les grands éléphants mâles indigènes d'Afrique de l'Est. Un safari ne serait donc pas complet sans une Tusker ! Et même si les Kenyans la consomment souvent à température ambiante, nous vous recommandons de la demander « baridi sana » (qui signifie « très froid » en swahili). Le coucher de soleil, après une chaude journée, n'en sera que plus savoureux.
