Trésors des origines
Berceau de l’humanité, l’Éthiopie regorge de trésors aux multiples secrets, à l’image du fascinant temple de Yeha qui porte l’influence de la péninsule arabique et de son légendaire royaume de Saba. Y ont été notamment importées des techniques comme les cultures en terrasses, les systèmes complexes d’irrigation et surtout une puissante architecture de pierre. Le site abrite notamment l’un des exemples les mieux conservés au monde de palais sabéen. Structure à étages de plan rectangulaire reposant sur un soubassement à gradins, pierre de taille calcaire travaillée avec soin pour un rendu des murs lisse et des angles arrondis, lignes de fuite créant de beaux effets de perspective… telles sont les caractéristiques de cette première architecture de légende. Mais l’Éthiopie est surtout célèbre pour abriter la plus riche collection de vestiges du mythique royaume d’Axoum. En matière d’architecture, les Axoumites reprennent un certain nombre de caractéristiques sabéennes, tout y ajoutant d’étonnantes nouveautés. Placés sur des soubassements à gradins, afin de contrebalancer les irrégularités de la topographie, les grands palais, temples et villas sont construits selon une technique de maçonnerie consistant en des couches alternées de moellons de pierre, galets et bois, elles-mêmes renforcées par des poutres en bois placées horizontalement pour soutenir les murs et les ouvertures. Ces poutres dépassent légèrement des murs et du fait de la ressemblance de ces éléments en saillie à des têtes, cette technique fut appelée « tête de singe ». Qu’elle soit calcaire ou granitique, la pierre est soigneusement taillée, notamment aux coins des édifices, pour y apporter une stabilité parfaite, et le bois y est un élément aussi bien structurel qu’esthétique. Toits plats, plafonds à caissons, façades plates mais rythmées par des jeux de redans et ressauts et des volumes cubiques et rectangulaires en saillie, colonnes, piliers et chapiteaux sculptés, frise ornant les éléments structurels et faite de motifs variés comptent parmi les traits phares de ce style axoumite. Grands temples aux vastes espaces reliés par des cours et passages, tel le palais de Taakha Maryam, superbes sépultures, dont la plupart sont des hypogées, c'est-à-dire des tombes souterraines, ici souvent dotées de chambres funéraires voûtées reliées par des couloirs pavés et fermées par d’imposantes dalles de pierre, telle la Nefas Mautcha, et surtout monumentales stèles à étages souvent richement décorées et dont les plus beaux exemples reproduisent de véritables tours d’habitation avec maçonnerie à tête de singe et fausses portes et fenêtres, à l’image de la stèle 1 qui atteint les 30 m de haut et les 500 t… tout sur le site millénaire de l’ancienne Axoum n’est que puissance et grandeur ! La période axoumite correspond aussi à la phase la plus ancienne du christianisme éthiopien. Au départ, les premiers cultes sont célébrés dans d’anciens temples païens, puis progressivement on construit de véritables églises, le plus souvent de plan basilical avec une nef principale partagée en trois travées et un chœur flanqué d’une ou plusieurs absides. Le monastère de Dabra Damo est l’un des grands monuments chrétiens antiques du pays.
Splendeurs médiévales
Les premières églises médiévales reprennent beaucoup d’éléments axoumites (frises, alternance de pierre et bois, maçonnerie en tête de singe, décor sculpté…) et y ajoutent d’autres éléments, notamment des arcs triomphaux, coupoles, niches, colonnes et piliers monolithes, tous ornés de superbes motifs en croix et entrelacs. D’abord de plan basilical, les églises éthiopiennes opteront progressivement pour des plans en forme de croix. Parmi les plus fascinantes, ne manquez pas Enda Abouna Aregawi et Bethléem de Gayent. En parallèle, le pays va développer un art chrétien tout à fait unique : celui des églises rupestres, c'est-à-dire taillées dans la roche. De plan basilical ou cruciforme, elles reprennent les schémas, la subtilité de la taille de pierre et les éléments décoratifs des églises en maçonnerie de style axoumite. S’y ajoutent un superbe travail du bois que l’on découvre notamment dans de sublimes panneaux marquetés, de très beaux jeux de polychromie de pierre qui complètent les très beaux décors peints et d’étonnantes fenêtres directement taillées dans la roche ou protégées par des claustras de bois reprenant des formes variées, en croix notamment. L’église de Yemrehanna Krestos, l’église Mikael Amba, les églises du village de Dégoum Sélassié ou celles du nord du Tigré comptent parmi les plus beaux exemples de cette architecture rupestre. Mais rien ne pourra égaler la splendeur du plus beau site de la chrétienté médiévale éthiopienne : la ville-sanctuaire de Lalibela. Elle porte toute la puissance de la dynastie Zagoué qui, aux XIIe et XIIIe siècles, a lancé un vaste programme de constructions pour marquer la renaissance du christianisme dans le pays et s’imposer face aux menaces de l’islam. Entièrement taillée dans le tuf rouge volcanique, Lalibela a été conçue pour les pèlerins ne pouvant se rendre à Jérusalem et reprend la disposition des grands sites de Terre sainte. Certaines églises ont des plans géométriques clairs, d’autres sont constituées de séries de passages, couloirs et galeries, certaines mêlent structures rupestres et éléments à ciel ouvert, d’autres ne sont que de simples cavernes ornées d’éléments décoratifs grossièrement taillés… mais toutes sont disposées le long d’un parcours liturgique orienté d’ouest en est, du coucher du soleil et du péché à la lumière du Sauveur. Aux églises s’ajoutent d’autres éléments phares comme le système de récoltes des eaux et les bassins rituels, les betlehem ou maisons à pains destinés aux offrandes, les cours entourant ces édifices monolithes, et les fossés et enceintes permettant de séparer la ville-sanctuaire du reste du monde. Tout ce parcours liturgique est fait pour marquer le cheminement complexe vers le sacré, le saint des saints que seuls quelques élus peuvent atteindre. On retrouve cela dans l’organisation des églises autour du maqdas, sanctuaire réservé aux célébrants et caché à la vue des fidèles par des panneaux de bois ou des tentures et qui abrite le tabot, reproduction de l’arche d’alliance. En matière de plan, les églises peuvent être de plan rectangulaire et souvent précédé d’un narthex ou vestibule, ou de plan central en croix grecque avec le plus souvent une coupole surmontant le transept. Beta Ghiorgis, Beta Mariam et Beta Medhane Alem comptent parmi les plus belles églises du site. En parallèle de ces trésors de pierre, le pays a également vu se développer, notamment au Nord, d’étonnantes églises-forêts, structures rondes de 20 à 30 m de diamètre, ornées de belles fresques murales, et surmontées de toiture de tôles ou de roseaux. Les arbres, considérés comme sacrés et représentant le jardin d’Éden, font partie intégrante de l’architecture et sont utilisés comme de véritables éléments décoratifs. Étonnant !
Au carrefour des influences
La toute-puissance du christianisme n’a pas empêché le développement de l’islam, présent en Éthiopie depuis le VIIe siècle. Le village de Negash abrite la mosquée El-Nejashi, dont on raconte qu’elle serait la toute première mosquée du continent. Son dôme, son minaret et sa belle façade ont malheureusement été fortement endommagés par des rebelles en 2021… Mais la plus célèbre représentante de cette architecture islamique est la ville d’Harar-Jugol qui compte quatre-vingt-deux mosquées (dont trois remontent au Xe siècle) et des centaines de tombeaux. Située sur un escarpement rocheux, la ville se développa notamment entre les XIIIe et XVIe siècles, période durant laquelle elle fut dotée de puissantes fortifications. À l’abri de ces remparts s’est développé un urbanisme typiquement islamique fait d’un dédale de ruelles pavées menant au noyau central composé des édifices religieux et commerciaux. La maison harari se distingue par une silhouette basse, ne possédant que très peu d’ouvertures sur l’extérieur généralement protégées par des moucharabiehs, avec des toits plats protégés par des créneaux peints et décorés, tandis qu’à l’intérieur se déploie un riche décor de bois. Balcons et vérandas de bois traduisent un mélange d’influences islamiques et indiennes.
Les bords du lac Tana abritent, eux, d’étonnants édifices portant la marque des missionnaires jésuites espagnols et portugais présents en Éthiopie dès le XVIe siècle. Ils venaient notamment de Goa, qui était alors une colonie portugaise. De nombreux artisans et maçons de la colonie travaillèrent en Éthiopie et donnèrent à l’architecture de l’époque une touche unique. À côté des ruines du palais du roi Susenyos, à Gorgora, se trouve la cathédrale Maryam Ghemb de style baroque indo-portugais à la façade richement ornée de rosaces, frises et pilastres, et aux superbes intérieurs voûtés et ornés de plafonds à caissons ou treillissés. Le palais Dankaz, lui, illustre les techniques de maçonnerie de pierre liée au mortier de chaux mises en place par les Portugais. Face aux menaces de l’islam, le christianisme réaffirme son pouvoir, notamment sous l’impulsion du grand empereur bâtisseur Fasilidès qui fonde sa nouvelle capitale à Gondar, qui sera l’épicentre d’un grand renouveau culturel porté par toute la dynastie salomonienne. Parmi les chefs-d’œuvre de Fasil-Ghebbi, nom du cœur historique de la ville fortifiée de Gondar, notons le palais de Fasilidas avec ses puissantes tours circulaires, ses coupoles, ses nombreux escaliers et ses superbes jeux chromatiques de pierre, les bains de Fasilidas, sorte de petite résidence d’été dotée notamment d’un étonnant bassin alimenté par des conduites souterraines en maçonnerie permettant l’adduction et l’évacuation des eaux, la bibliothèque et la chancellerie de Yohannès, étonnantes structures à étages tout en escaliers, porches et tours, ou bien encore le palais de Bakaffa avec sa tour ronde surmontée d’une coupole et sa cour intérieure de plan trapézoïdal pour créer des jeux de perspective et donner une impression de profondeur. L’impératrice Mentouab, épouse de Bakaffa, fut l’instigatrice de grands projets architecturaux religieux, à l’image du complexe de Qousqwam comprenant monastère, église et château et protégé par des murs jalonnés de tours crénelées ou à coupoles, carrées ou circulaires. D’une façon générale, sous la dynastie salomonienne, le plan des églises se complexifie, passant de plans rectangulaires basiques à des plans circulaires, avec parfois des variantes octogonales, dont les allées concentriques entourent le sanctuaire central de plan carré et abritant le talbot. Tout est pensé pour marquer spatialement et de façon claire l’évolution du profane vers le sacré.
Élans de la modernité
Séduite par la douceur du climat de la petite station thermale de Filwoha, l’impératrice Taitou décide d’y installer une maison en 1887 et baptise l’endroit Addis-Abeba : la « Nouvelle Fleur ». Ménélik y fit ensuite construire le grand palais impérial ou Ghebbi composé de plus de cinquante structures dont un aqueduc, une église circulaire, et bien sûr le palais aux dimensions impressionnantes (2 000 m de long et 1 500 m de large). Ménélik ordonne ensuite à ses généraux de construire des complexes résidentiels baptisés Sefer. Ces superbes demeures consistent souvent en des blocs carrés ou rectangulaires reposant sur des fondations de pierre, reliés par des ponts couverts en bois et agrémentés de tourelles sculptées, de coursives percées de vitraux colorées et de vérandas aérées. Quelques années plus tard, Ménélik fait construire le nouveau quartier Saint-Georges où il autorise les délégations étrangères à s’installer. La capitale va alors se faire le berceau d’un style baptisé « style Addis-Abeba », puisant aux sources d’influences variées et se traduisant par des immeubles ornés de dômes, vérandas ou tympans et colonnes sculptés. Un éclectisme déjà présent dans le palais de Ménélik qui fit appel à l’ingénieur belge Alfred Ilg, au grand chef de chantier et architecte de cour indien Haji Khawas et à l’Italien Luigi Capucci qui construisit de nombreux petits palais italiens dans la ville. C’est également sous le règne de Ménélik qu’apparaissent de nouveaux matériaux : la brique d’argile fabriquée localement et la tôle ondulée que l’on peut importer en masse grâce à la prolongation du chemin de fer jusqu’à la capitale. La ville connaît alors une expansion phénoménale qui met en surtension le système d’approvisionnement en bois. Pour y remédier, Ménélik décide de fonder Addis Alem à 40 km de la capitale. Là, l’empereur ordonne de planter des arbres à croissance rapide, dont de nombreuses espèces d’eucalyptus qui devinrent les emblèmes de la capitale. De 1936 à 1941, le pays passe sous occupation fasciste. C’est à l’architecte Marcello Piacentini que l’on confie la nouvelle organisation de la ville. Ce dernier prône une ségrégation raciale et intègre des éléments hygiénistes dans une architecture qui doit s’adapter au climat tropical. Un nouvel axe est créé allant de la gare à l’église Saint-Georges et symbolise ce nouvel urbanisme rectiligne. Après-guerre, c’est sous l’impulsion d’Haïlé Sélassié que le pays entre dans la modernité. C’est à un Français notamment que l’on doit les plus grandes réalisations de l’époque : Henri Chomette, qui « rejette pastiches et modèles et accorde une place prépondérante au site et à ses spécificités géographiques, climatiques et culturelles ». En 1953, Haïlé Sélassié le nomme architecte-conseil de la capitale. Il y réalise notamment l’Opéra-Théâtre Haïlé Sélassié. Mais sa plus célèbre réalisation reste le siège de la Banque commerciale d’Éthiopie fait de béton, d’aluminium et de marbre et dont le hall est surplombé d’un grand dôme. Pour illustrer son pouvoir, le négus fait également construire de grands palais, tel le palais du Jubilé ou palais National, et entreprend un vaste programme de construction d’églises et de cathédrales, pensées à la gloire de sa dynastie. Certaines églises anciennes sont reconstruites afin d’être plus adaptées à la vision moderne du négus. Ainsi beaucoup reprennent un plan basilical rectangulaire, dont les silhouettes se fondent mieux dans les lignes modernes. La plus grande représentante de cette architecture de pouvoir est bien sûr l’église de la Sainte-Trinité.
Éthiopie contemporaine
Depuis sa création, Addis-Abeba n’a cessé de croître et cette urbanisation a été particulièrement violente, notamment pour les plus modestes. Face à la pénurie de logements, le gouvernement avait bien lancé un grand programme fondé sur des copropriétés à construction rapide, mais ce dernier nécessitait l’importation de matériaux étrangers, ce qui augmentait considérablement les coûts de production. Le problème d’Addis-Abeba est qu’elle est cernée de montagnes et donc contrainte de se développer vers le haut. Voilà qui explique qu’elle ait vu naître tant de barres d’immeubles de béton. Face à ce constat, l’université d’Addis-Abeba a noué un partenariat avec l’université du Bauhaus de Weimar pour créer des prototypes d’habitation préfabriquées et modulaires, mêlant matériaux modernes et naturels, et permettant aux nouveaux arrivants de se sentir pleinement accueillis. La difficile maîtrise de la croissance urbaine transparaît aussi dans l’absence de politiques de préservation du patrimoine, notamment des Sefer, dont beaucoup sont laissés à l’abandon, voire détruits pour laisser place à des tours de verre et de béton sans âme. Mais fort heureusement, nombreux sont ceux aujourd’hui à comprendre l’importance de réfléchir à l’élaboration d’une architecture plus durable et pensée en harmonie avec les héritages du passé. Imaginé par l’anthropologue Meskerem Assegued et l’artiste Elias Simé, le musée Zoma d’Addis-Abeba est une sorte de ville rêvée où l’on retrouve des maisons traditionnelles en pierre sèche ou en clayonnage et torchis (technique baptisée chika), torchis sur lequel Elias Simé est venu sculpter des formes végétales, ou bien encore des lignes semblables à des empreintes digitales géantes. Les jardins du musée, obtenus grâce au nettoyage approfondi des sols autrefois occupés par une ancienne décharge, sont parcourus de ponts qui ont vocation à être peints par des artistes du monde entier. C’est à l’architecte espagnol Xavier Vilalta que l’on doit l’un des édifices les plus fascinants de la capitale : le Lideta Mercato, centre commercial qui a reçu le prix mondial d’Architecture décerné par l’Unesco. Un grand puits de lumière distribue la lumière aux sept étages grâce à un immense escalier en colimaçon, tandis que la façade est couverte d’une peau de béton perforée de milliers de petites ouvertures aux allures de hublots et permettant une ventilation naturelle. Le pays possède également de très beaux « écolodges » qui s’inspirent des richesses de l’architecture vernaculaire, à l’image du Gehralta Lodge d’Hawzen avec ses petites maisons en pierre sèche, aux plafonds de bois et aux toits végétalisés reliés par d’élégants petits sentiers.
Richesses vernaculaires
Parmi les grands trésors de l’architecture traditionnelle éthiopienne, ne manquez pas les étonnants villages konso. Toujours situés aux sommets de collines basaltiques, structurés comme des forteresses, ces villages sont entourés d’un à six murs concentriques en pierre sèche de 3 à 4 m de haut. À l’abri de ces murailles défensives se développent des petits centres urbains jalonnés de ruelles pavées et divisés en quartier où chaque famille dispose d’une hutte et d’espaces privés. L’espace central est baptisé mora, il s’agit d’une place au centre de laquelle se trouve une pierre sacrée. On y trouve aussi des daga-hela ou grandes stèles de pierre, ainsi que les olayta ou mâts générationnels en genévrier sacré. Tous les dix-huit ans, un nouveau mât est ajouté comme symbole de la naissance d’une nouvelle génération. L’autre forme la plus étonnante de l’architecture traditionnelle éthiopienne est le tukul, hutte circulaire à ossature de bois et murs de torchis, bois ou pierre, et surmontée d’un toit conique de chaume. Les plus beaux exemples sont à voir à Lalibela. En parallèle, chaque groupe ethnique a développé son propre style d’architecture traditionnelle. Le peuple Dorzé est célèbre pour ses huttes en forme de ruche en bois et bambou tressé. Lorsque les termites ont détruit la partie basse de la hutte, on la déplace tout simplement à un autre endroit… les huttes les plus basses sont donc les plus anciennes ! D’autres peuples sont réputés pour leur travail décoratif. C’est le cas notamment des Alaba, dont les maisons sont peintes de couleurs vives, grâce à des pigments naturels, et ornées de motifs géométriques, floraux ou animaliers racontant leur vie et leur croyance, dans une belle esthétique narrative. Peuple du désert, les Afar ont imaginé des huttes de forme hémisphérique faites de branches de palmier recouvertes de nattes de tissu, permettant de résister aux tempêtes de sable. Les camps afar sont formés de deux à six huttes disposées en cercle et protégées de clôtures de buissons épineux. Les nombreuses autres ethnies peuplant les terres éthiopiennes partagent la même vision d’une architecture faite de matériaux naturels (cadre de bois ou de bambou, toit de chaume), aux formes souvent circulaires, et donnant un rôle primordial aux femmes dans la conception et la construction. Autant d’enseignements dont bien des pays pourraient tirer profit !