Voyager au Brésil sans passer par Rio de Janeiro, c'est comme visiter Paris pour la première fois et oublier d'aller saluer la tour Eiffel. Deuxième ville la plus peuplée du pays après São Paulo, la «cité merveilleuse» comme la surnomment affectueusement les Cariocas, ses habitants, Rio est l'incontestable capitale touristique du Brésil. Une métropole fougueuse et fiévreuse fondée dans un des plus beaux écrins qui soit, entre baies, plages paradisiaques, collines et forêt tropicale luxuriante sous la protection de la célèbre statue du Christ rédempteur là-haut sur le Corcovado. Une jungle urbaine qui peut s'explorer des jours durant avec un guide touristique de Rio sans avoir l'impression de tourner en rond.
Partir à Rio, c'est flâner en havaianas sur les kilomètres de plage des mythiques Copacabana et Ipanema, c'est siroter une caïpirinha dans le quartier bohème et arty de Santa Teresa, c'est danser la samba jusqu'au bout de la nuit en dehors des 4 jours du Carnaval à Lapa, c'est prendre de la hauteur en téléphérique sur le mont du Pain de sucre, c'est assister à la grande messe du football dans le stade du Maracana où a eu lieu la finale du Mondial 2014, c'est randonner et se baigner dans les cascades du parc national de Tijuca. C'est aussi et surtout aller à la rencontre d'une population chaleureuse et riche en couleurs.
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Quand partir à RIO DE JANEIRO ?
La meilleure période pour partir à Rio de Janeiro se situe au début de l'automne austral (de mi-mars à mi-mai), quand la chaleur devient moins pénible, tout en conservant un très bel ensoleillement et des journées encore (relativement) longues. Bien entendu, la période estivale, de début décembre à fin février, est à conseiller si vous voulez vivre l'expérience du Rio 40° graus (Rio 40 °C !) et si vous ne voulez rien rater de la saison touristique, dont le sommet a lieu bien sûr durant les quatre jours du Carnaval (février ou mars selon les années). Mais attendez-vous à avoir de fortes suées (l'atmosphère est gorgée d'humidité, nous sommes sur le tropique du Capricorne, en bord de mer)... et à ne pas être seul : les mois de janvier et février sont synonymes de grande foule sur les plages de Rio. En revanche, évitez si possible les mois d'octobre et novembre, certainement les plus pluvieux, et, si vous souffrez de la chaleur, ceux de juillet et août, où le thermomètre ne dépasse guère les 20 °C en journée et les 15 °C en soirée.
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Comment partir à RIO DE JANEIRO
Comment partir seul
Il existe de nombreux vols directs vers Rio de Janeiro. Le grand événement pour lequel se déplacent des centaines de milliers de touristes étrangers est le carnaval de Rio de Janeiro, plus grande fête mondiale ! Il se déroule au mois de février, mais les préparatifs s'intensifient et l'effervescence monte progressivement dès fin décembre
Comment partir en voyage organisé
Vous trouverez de nombreux tour-opérateurs spécialisés pour un séjour à Rio. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la ville sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des agences généralistes.
Comment se déplacer sur place
Le moyen de transport le plus rapide pour se déplacer dans Rio est le métro qui relie les principaux quartiers de la ville et qui fonctionne tous les jours de 5h à minuit (7h-23h le dimanche). Le bus est aussi très pratique et le réseau dessert même les endroits plus reculés de la métropole. Sinon, il y a toujours les taxis, nombreux et bon marché, avec compteur à l'appui.
Reportages & actualités de RIO DE JANEIRO
Découvrez RIO DE JANEIRO
Rio compose assurément l'un des plus beaux sites naturels et urbains de la planète… Son relief de morros relie l'océan à la plus grande forêt urbaine du monde. Les montagnes, le ciel, la mer et ses habitants se fondent en un paysage unique, dans une ambiance définitivement sybarite. La ville est riche d'une grande diversité sociale qui s'inscrit dans un espace initialement cloisonné par ces barrières que constituent les morros. Des tunnels traversant ces obstacles ont progressivement favorisé son extension vers les nouveaux espaces urbanisés du sud. C'est le Rio à la mode. Ainsi, au Rio populaire des quartiers nord, se juxtapose le Rio « business » du CBD, le Rio bohème de Santa Teresa, le Rio historique du Centro, le Rio balnéaire de Copacabana, le Rio chic d'Ipanema ou encore le Rio misère des favelas. L'histoire s'écrit en palimpseste dans de nombreux quartiers où les strates historiques se superposent pour former la ville merveilleuse.
Photos et images de RIO DE JANEIRO
Les 12 mots-clés à RIO DE JANEIRO
1. Alegria
C’est un mot maintes fois scandé lors du carnaval et des fêtes. Malgré les problèmes liés à la pauvreté et la violence qui en découle, c’est bien une sensation de bonheur permanent qui semble habiter l’âme brésilienne. Il suffit de quelques verres de bière ou de caïpirinha ou de quelques accords de samba pour faire resurgir cette nature.
2. Amérindiens
Le chef Raoni a fait découvrir au monde le sort peu enviable des premiers habitants du Brésil : les Amérindiens. On trouve aujourd’hui 305 peuples indigènes qui regroupent 900 000 habitants, contre 5 millions en 1500. Les réserves représentent 13 % du territoire brésilien, et 1,5 % hors Amazonie. Leur quotidien est hélas souvent misérable.
3. Art baroque
Dans le Minas en particulier, on ne peut faire abstraction de la prégnance de l'art baroque. Les sculptures et les peintures des églises, quelquefois fruits des mains habiles du sculpteur Aleijadinho ou du peintre Manuel Ataíde, sont des œuvres d'art qui justifient à elles seules la visite des villes coloniales des Etats de Rio et du Minas.
4. Cachaça
Parmi les découvertes incontournables de Rio et du Minas, le voyageur épicurien découvrira un alcool local qui se décline sous une forme « festive », la caïpirinha. Il s’agit de la cachaça, rhum brésilien aux arômes multiples. Moins connu que le rhum, cet alcool est également obtenu par distillation du sucre de canne dans des « alambiques ».
5. Café
Encore un élément associé au Brésil, le pays du café. La plante à la base de ce breuvage universel n’est pas originaire du Brésil, mais elle a contribué à dessiner certaines régions lors du cycle du café, dans l’intérieur des Etats de Rio et du Minas et à l’élection de nombreux hommes d’Etat. Le cafezinho est une institution au Brésil.
6. Favelas
Indissociables de l’urbanisation et de la ségrégation sociale brésilienne, les favelas sont connues pour être des « zones grises » où l’Etat est absent. Depuis plus de cent ans à Rio, les favelas marquent toutes les villes du pays. La violence y est certes présente, mais ce sont aussi des laboratoires sociaux et des territoires dynamiques.
7. Feijoada
Ce plat local fait aujourd’hui partie du patrimoine culinaire brésilien. C’est un plat populaire typique composé de légumes (haricots noirs) et de pièces de viande non nobles, comme les oreilles de porc. A Rio et ailleurs, les restaurants le proposent en général le samedi et c’est l’occasion pour les amis de se retrouver et d’échanger.
8. Futebol
C’est un sport indissociable du Brésil. Certains parlent de religion, dont le temple serait Maracanã. Lors des coupes du monde de football, c’est tout un peuple qui communie derrière l’équipe auriverde. Le reste de l’année, ce sont les derbys locaux ou régionaux du Brasileirão, comme Flu-Fla, qui monopolisent les discussions et les passions.
9. Kilo et bufê
Pourquoi ces mots ici ? Très rapidement, le voyageur verra dans certains restaurants des prix affichés au kilo. Spécificité brésilienne, on peut garnir son assiette en self-service et la faire peser. Le buffet ou bufê consiste à manger tout ce qu’on veut pour une somme fixe. Très populaire, on trouve des kilos bon marché et des très chic.
10. Religion
Le Brésil est un pays mystique où la religion est prégnante en tout lieu et tout milieu. Le christianisme, mais aussi l’animisme et les cultes afro-brésiliens ont façonné l’âme du pays en un syncrétisme subtil. Le spirituel accompagne le difficile quotidien. Ici, comme au Maroc, quand on prévoit de se revoir, on ajoute « se Deus queser ».
11. Samba
La samba (O samba, mot masculin pour les Brésiliens) est l’expression de l’âme brésilienne, comme le tango est l’expression de l’âme argentine. Des lieux formels et informels lui sont dédiés à Rio et ailleurs. La Pedra do Sal, la Samba do Trabalhador, les boîtes de Lapa ou des petits groupes au coin de la rue honorent cet art musical.
12. Violence
La violence est indissociable de la société brésilienne. Sans doute est-elle le fruit d’une colonisation violente contre les Indigènes, de l’esclavage et des inégalités actuelles. Le régime militaire de 1964 à 1986 l’a généralisée et légitimée. Elle échappe au contrôle de la démocratie retrouvée. On vit avec en essayant de s’en préserver.
Vous êtes d'ici, si...
Vous repérez rapidement s'il faut entrer dans le bus par l'avant ou l'arrière pour ne pas passer pour un gringo ou pire, pour un Paulista.
Vous prenez le sac d'une personne qui se trouve debout dans le bus, quand vous êtes assis
Vous avez choisi votre équipe lors des Derby Carioca (Flamengo, Botafogo, Fluminense ou Vasco de Gama)
Vous avez un boteco ou botequim (bar de quartier) attitré que vous rejoignez régulièrement en fin de journée
Vous sortez avec un look carioca (tee-shirt, et chinelas, nom local des tongs)
Vous rejoignez votre « posto », portion de plage autour d'un poste de secours qui possède des caractéristiques particulières (branché, gay, jeune...), entre Copacabana et Leblon. Vous vous munissez du minimum syndical sur la plage et vous demandez à votre voisin ou voisine de surveiller vos effets lorsque vous vous baignez.
Vous ne hélez pas les taxis dans la rue, surtout le soir, mais vous les prenez en tête de station ou vous les faites appeler par la pousada ou le restaurant.