Ce village était autrefois le poste-frontière de la voie ferrée Nice-Cunéo, ce qui explique les dimensions impressionnantes de sa gare, bâtie en 1928 et marquée par l'époque mussolinienne. À l'époque de sa pleine activité, elle comportait un important dépôt et atelier de maintenance de machines à vapeur et des épis ferroviaires d'un éventail de quinze voies. Au chapitre des curiosités, ou des exploits - ferroviaires - il est intéressant de signaler, si vous montez de Nice à Tende par le train, que la voie ferrée prend de l'altitude, sans avoir besoin de faire des boucles dans la vallée.
Pour revenir au village, Saint-Dalmas-de-Tende est le point de départ des excursions vers le mont Bégo et la vallée des Merveilles. Au centre d'une châtaigneraie, à 730 m d'altitude, le village s'est développé pour loger les familles des ouvriers travaillant à la mine de zinc et de plomb argentifère, située à l'entrée de la vallée des Merveilles. Exploitée depuis l'Antiquité, elle est restée en activité jusqu'en 1927. Après avoir perdu sa vocation initiale, le hameau de La Minière de Vallauria fut restauré et réaménagé pour accueillir des activités culturelles et sportives. L'hydrocentrale édifiée à Saint-Dalmas en 1914 est l'une des plus anciennes et des plus importantes de la région niçoise. Elle est alimentée par l'important potentiel hydraulique issu du territoire du val des Merveilles dans la haute vallée de la Roya.