Guide de Biélorussie : Survol de la Biélorussie
Située au coeur de la grande plaine d'Europe orientale, la Biélorussie est à la croisée des chemins. A l'est de Minsk, Moscou se trouve à 700 km. A l'ouest, Varsovie est à 500 km et Berlin à 1 000 km. Au nord, Riga est à 500 km et, au sud, Odessa à 1 000 km. Bien qu'elle soit communément classifiée comme un pays de l'Europe de l'Est, géographiquement la Biélorussie fait partie de l'Europe centrale. Selon l'Institut de recherche central russe pour la géodésie, le centre exacte de l'Europe se trouverait justement dans la ville de Polotsk. Pour symboliser cet épicentre, un monument en forme de compas y a été érigé en 2008 ! Ses régions administratives et historiques sont celles de Vitebsk au nord, de Grodno à l'ouest, de Brest au sud-ouest, de Gomel au sud-est et de Moguilev à l'est. Pays rural par son style de vie et sa mentalité, la Biélorussie offre aux voyageurs des paysages naturels inoubliables. Au sud, le long du fleuve Pripyat, les marais de la Polésie constituent la plus grande zone humide d'Europe. Au nord, la réserve de Berezinsky, les parcs naturels Naračanski et des lacs de Braslav épatent par leurs étendues boisées, parsemées de lacs et fleuves. A l'ouest, à côté de la frontière avec la Pologne, s'étend la forêt primaire de Belovezhskaya, où en 1991 fut signé l'accord pour la dissolution de l'Union soviétique.
Le territoire biélorusse s'étend sur près de 207 600 km2. Pays de faible altitude (162 m en dessus du niveau de la mer en moyenne), c'est une immense plaine basse, ponctuée de collines et riche en cours d'eau, dont le point culminant est le mont Dzerjinski, situé à 30 km à l'ouest de Minsk.
Le pays est bordé à l'ouest par la Pologne, au sud par l'Ukraine, au nord-est par la Fédération de Russie et au nord-ouest par la Lituanie et la Lettonie. Sa plus longue frontière est partagée au sud avec l'Ukraine et au nord-est avec la Fédération de Russie.
Sans accès direct à la mer, la Biélorussie compte environs 10 000 lacs qui lui valent le surnom de " pays aux yeux bleus ". Elle est aussi sillonnée par de nombreux fleuves et rivières qui sont utilisés pour le transport du bois et pour la production d'électricité. La Dvina et le Niémen drainent les cours d'eau du nord et de l'ouest du pays vers la mer Baltique, et le Dniepr ceux de l'est et du sud vers la mer Noire. Les fleuves navigables et le canal du Dniepr-Boug permettent d'accéder à la mer Baltique et à la mer Noire. De grandes forêts de bouleaux, de hêtres, de chênes et de conifères entourent les lacs disséminés dans tout le pays et sont l'habitat de nombreux mammifères qui y trouvent refuge et nourriture.
Dans ce pays, aux paysages en apparence assez homogènes et harmonieux, on peut en réalité distinguer trois ensembles régionaux. Le Nord et le Sud sont deux régions basses et marécageuses, dont les altitudes varient entre 100 et 150 m. Le Nord correspond au bassin de la Dvina occidentale et présente la majeure concentration de lacs du pays, notamment avec le parc des lacs de Braslav. Le Sud coïncide avec le bassin du Pripyat. Ici, s'étendent les marais de Polésie, une dépression marécageuse presque inhabitée. Les forêts y dominent, ne laissant qu'un quart du territoire au maraîchage et aux autres terres cultivées. Malgré les efforts d'assainissement menés par les Soviétiques, certaines parties de la Polésie restent marécageuses. Ici se trouvent les derniers marais d'Europe, un écosystème naturel unique.
Au milieu, se trouve une troisième région qui va de la frontière polonaise (Brest et Grodno) à la frontière russe. Le relief y est plus contrasté (altitude moyenne autour de 200 m), les lacs et les collines y sont plus nombreux.
Comprise entre le 56e et le 52e parallèles, la Biélorussie est caractérisée par un climat continental modéré. Les masses d'air provenant de l'Atlantique et, en moindre partie, d'Arctique exercent une grande influence sur les variations climatiques du pays.
La période hivernale est longue et laisse peu de place au printemps. Les chutes de neige prédominent : en moyenne quatre mois de gel permanent avec des températures moyennes inférieures à 0 °C qui, au mois de janvier, atteignent -10 °C, en arrivant parfois à - 20-25 °C. Le froid augmente quand on avance vers le nord-est. Depuis quelques années, les hivers sont un peu moins rigoureux ce qui s'expliquerait par le réchauffement climatique de la planète. Quoi qu'il en soit, un bon équipement (chaussures imperméables, bonnet, doudoune et sous-vêtements bien chauds...) est indispensable en plein hiver. Il ne faut pas oublier que les conditions de circulation sont assez difficiles à cette période du fait de la neige et du verglas. Toutefois, aux mois de janvier et de février, les amateurs de sports d'hiver trouveront sûrement leur bonheur et pourront s'adonner à quelques plaisirs exotiques, comme marcher sur les rivières gelées ou encore patiner sur les lacs sous un ciel bleu et ensoleillé !
Le printemps coïncide avec le mois de mai et s'avère très court. Les températures montent vite et dès le début du mois de juin, la pays rentre en période estivale. Juin est d'ailleurs sûrement le mois le plus agréable pour visiter le pays. Du fait de la position septentrionale du pays, les journées sont très longues et ensoleillées. Août est le mois le plus humide, avec des orages réguliers en fin d'après-midi. Les températures estivales varient entre 17 °C et 27 °C avec des soirées généralement fraîches. Au mois de septembre, l'été se prolonge parfois par un été indien, plutôt agréable, quand les forêts revêtent les couleurs chatoyantes de l'automne.
La période soviétique n'a été en rien bénéfique pour l'écologie biélorusse, comme pour celle de l'URSS en général. L'industrialisation forcée du pays, ainsi que sa militarisation stratégique ont été faites au mépris de tout souci d'ordre écologique et environnemental. Au moment de l'indépendance, toutefois, la prise de conscience du problème a été générale et, malgré la pénurie de moyens économiques, le gouvernement fait beaucoup d'efforts pour la protection et la préservation de l'environnement.
L'environnement urbain est un modèle pour les capitales européennes : les villes sont d'une propreté extrême. A Minsk, il est presque impossible de trouver trace d'un mégot par terre. De plus, on trouve de vastes espaces verts jusque dans le centre urbain. Parfois, on a l'impression que ce sont les villes qui se sont construites autour de la nature et se sont adaptées à elle, et non le contraire ! Heureusement, au-delà des complexes industriels autour des villes majeures, il reste dans le pays des vastes zones de nature sauvage. La Biélorussie est une immense étendue de forêts verdoyantes, rarement interrompue par des villages minuscules et quelques villes.
Les Biélorusses sont très orgueilleux de leurs forêts auxquelles ils sont profondément attachés. Partout dans le pays, à l'entrée des forêts et bien visibles de la route, vous trouverez de gros rochers peints en couleurs vives et décorés de motifs naturels et animaliers (oiseaux, lapins, chevreuils, arbres) sur lesquels sont écrits des messages invitant à protéger la forêt du feu ou à ne pas salir ce patrimoine inestimable. Même les arrêts des bus en dehors des villes rappellent au voyageur l'amour de ce peuple vers la nature. Ces petites constructions en pierre, très colorées et représentant des écrins naturels s'inscrivent harmonieusement dans le paysage et lui confèrent des nuances presque féeriques.
Toutefois, aujourd'hui, la crise financière mondiale, pousse de plus en plus d'habitants à couper des arbres pour alimenter le commerce du bois. Et ce n'est pas le seul problème. La catastrophe de Tchernobyl a eu des conséquences tragiques sur le pays. Même si la centrale de Tchernobyl se trouvait en Ukraine, non loin de la frontière avec la Biélorussie, ce pays a été le plus touché par le nuage radioactif à cause des vents qui, au moment de l'accident, soufflaient en direction nord-ouest.
Les événements
L'accident survenu le 26 avril 1986 à la centrale Lénine, à Tchernobyl, en Ukraine, est le plus grave accident nucléaire répertorié jusqu'à présent. On estime que les particules de césium-137 relâchées dans l'air lors de l'accident sont 200 fois supérieures à la quantité produite par les deux bombes d'Hiroshima et de Nagasaki. Techniquement, le coeur du réacteur a fondu à cause de la trop haute température des barres de combustible, provoquant une fuite de radio-isotopes. Depuis sa mise en service en 1977, la centrale est dirigée par un homme qui veut avant tout dépasser les buts de production fixés par sa hiérarchie, au mépris des normes de sécurité. Autre facteur déclenchant : l'erreur des techniciens qui, lors d'un test du réacteur n° 4 dans la nuit du 25 au 26 avril, ne respectent pas les procédures de sécurité de la centrale.
Un énorme incendie se produit. Les pompiers accourent. C'est lorsque l'incendie est éteint qu'on s'aperçoit que le réacteur est fissuré dégageant dans l'atmosphère un nuage radioactif. Des hélicoptères militaires jettent alors sur le réacteur un mélange de sable, de plomb, d'argile, de bore, de borax et de dolomite qui permettra de stopper la réaction nucléaire et d'étouffer l'incendie du graphite afin de limiter les rejets radioactifs. Les techniciens de la centrale et le pompiers intervenus sur le lieu sont les premières victimes. Ils meurent dans des souffrances atroces.
Les prochaines victimes seront les " liquidateurs ", environ 600 000 personnes en majorité russes, ukrainiennes, biélorusses et lettones appelées à nettoyer le terrain autour de la centrale, complètement dépourvues d'une protection suffisante contre les radiations. Beaucoup d'entre elles n'avaient qu'un mouchoir pour se couvrir la bouche. Selon l'Union de Tchernobyl, qui cherche à aider les liquidateurs rescapés, rien qu'en Biélorussie, on compte 10 000 morts et 25 000 handicapés parmi les liquidateurs.
La gestion de la crise
La population soviétique n'est guère informée du désastre. Ce n'est que le 27 avril que les habitants de la région de Pripyat seront prévenus et qu'on leur donna les premiers comprimés d'iode pour empêcher l'iode radioactif de se fixer sur leur glande thyroïde. On commence les évacuations de la population en expliquant qu'ils seraient de retour sous deux ou trois jours. Les évacuations de la population biélorusse, ukrainienne et russe continueront jusqu'à la fin du mois d'août. Fautes de données officielles, 60 heures après la catastrophe, le gouvernement de Mikhail Gorbatchev n'avait toujours pas annoncé l'accident au public.
C'est le gouvernement suédois qui découvrit l'accident le 28 avril en s'inquiétant du taux de radioactivité relevé dans l'air. Entre-temps, les Soviétiques continuent à être tenus dans l'ignorance de la catastrophe qui s'était produite. Le 1er mai, dans les villes de Biélorussie et d'Ukraine, les parades de la fête du travail ont lieu normalement. Dans les semaines qui suivent, Gorbatchev décrète une zone d'exclusion de 30 km autour de Pripyat. Mais la plupart des personnes déplacées étaient déjà contaminées et ce, dans un rayon de 300 km autour de la centrale. Ce n'est que le 14 mai que, lors d'une allocution télévisée, Gorbatchev explique l'importance de l'accident et reconnaît les erreurs techniques et politiques.
Les conséquences
L'accident de Tchernobyl a eu des conséquences dramatiques au niveau écologique, économique, social et sanitaire. Aujourd'hui en Biélorussie, plus de 2 millions de personnes vivent dans des zones contaminées, concentrées notamment dans la région de Gomel et dans la partie sud-orientale de la région de Moguilev. Dans ces régions, les cas de cancer de la glande thyroïde chez les adultes et les enfants ont augmenté exponentiellement. 23 % du territoire est contaminé et plus de 135 000 personnes provenant des zones les plus contaminées ont été relogées dans les régions " propres " du pays. En 1988, dans la zone d'exclusion biélorusse, a été fondée la réserve écologique radioactive de la Polésie dans laquelle sont effectuées des recherches scientifiques. Avant l'accident, sur son territoire se trouvaient 96 localités, aujourd'hui abandonnées. Les anciens habitants sont autorisés à y revenir une fois par an, lors de la Radunica, le jour de la commémoration des morts.
Fondé en 1990 par le scientifique biélorusse Vassili Nesterenko, l'institut indépendant Belrad de Minsk conduit des recherches constantes sur les effets à court et moyen terme de la radioactivité et des radionucléides ingérées avec la boisson et la nourriture. Cet institut a collecté et diffusé de nombreuses données sur les taux de contamination et les surfaces touchées, alors que les autorités locales, russes et internationales sous-estimaient l'ampleur des impacts de l'explosion du réacteur. Malheureusement, à ce jour, le gouvernement biélorusse tend à minimiser les conséquences du désastre. Faute aussi de moyens, les aides aux populations résidant dans les zones contaminées sont minimales, voire presque inexistantes.
Il est important de souligner que pour un touriste voyageant dans le pays, les risques d'irradiation sont presque nuls et qu'il n'existe aucun danger de répercussion sur la santé. Les zones présentant le taux le plus élevé de contamination sont interdites et surveillées par la police.
À lire
Igor Kostine, Tchernobyl, confessions d'un reporter, Les Arènes, 2006. Igor Kostine, photographe ukrainien, a été le premier à se rendre sur les lieux de la catastrophe de Tchernobyl, le 26 avril.
La Supplication : chroniques du monde après l'apocalypse, de Svetlana Alekseevič. Un livre de témoignages des survivants et des proches des victimes de l'accident.
Bien que la catastrophe de Tchernobyl ait endommagé 23 % du territoire biélorusse, la Biélorussie est un des rares pays européens à avoir conservé un environnement sauvage et relativement propre. Composé de grandes vallées légèrement vallonnées, de vastes massifs forestiers, de prairies à perte de vue, de milliers de fleuves, rivières et lacs, la Biélorussie doit une bonne part de sa beauté à ses magnifiques paysages.
Conscient de l'énorme potentiel, notamment touristique, de son milieu naturel, le gouvernement biélorusse a adopté des politiques systématiques de protection de l'environnement. A ce jour, la Biélorussie compte 4 parcs nationaux, 1 réserve naturelle, 98 réserves nationales et 684 réserves régionales. En tout, 7 % du territoire national biélorusse est recouvert par des espaces protégés, tous les milieux naturels étant concernés. Captivants par leur beauté et leur tranquillité, ces parcs et réserves sont des étapes incontournables de votre séjour. La possibilité de séjourner dans les nombreuses fermes, disséminées sur tout le territoire et notamment aux portes des parcs, dans les plus beaux endroits du pays, vous permet de profiter au maximum de la flore et de la faune, de pratiquer la chasse et la pêche, tout en vous immergeant dans la culture et les traditions des villages biélorusses.
Devenu parc national en 1939, en 1992, il est inscrit parmi les sites du patrimoine mondial de l'Unesco, et en 1993, il reçut le statut de réserve de la biosphère. Sise dans la région de Brest, c'est la réserve naturelle la plus ancienne de Biélorussie. Ce vaste massif de forêt primaire, comprenant à la fois des conifères et des feuillus, abrite une faune remarquable et, en particulier, des mammifères rares tels que le loup, le lynx et la loutre, ainsi que quelque 300 bisons d'Europe. Au coeur du parc, on pourra découvrir la résidence du Père Noël biélorusse.
Créée en 1925 et devenu site du patrimoine mondial de l'Unesco en 1979, cette réserve est un véritable îlot de nature vierge. Il offre aux visiteurs des paysages féériques où forêts et prairies succèdent aux zones marécageuses et aux nombreux bassins d'eau. Le fleuve Bérézina le traverse et lui donne son nom. En vélo, à pied ou en bateau, le parc présente de nombreux intérêts, en été comme en hiver.
Le parc est une mosaïque de lacs et forêts d'une beauté époustouflante. C'est un véritable paradis pour tous les passionnés d'ornithologie et de nature sauvage ! Au sein du parc se trouve la ville de Braslav, centre administratif du parc. Le parc offre aussi la possibilité de visiter plusieurs exemples d'architecture traditionnelle biélorusse.
Dans la région de Minsk, ce parc est célèbre pour ses 43 lacs et pour les forêts de pins qui recouvrent un tiers de son territoire. Le lac Narač, le plus grand de ses lacs, avec ses bords de sable blanc et les forêts séculaires qui l'entourent vous offrira un cadre de séjour romantique et relaxant. Situé dans le parc, le village de Budslav est le lieu de pèlerinage de tous les catholiques biélorusses.
Le parc occupe une dépression marécageuse le long du fleuve Pripyat, dans le sud du pays, au milieu de la Polésie biélorusse. Marais, plaines, forêts et une myriade de petits fleuves qui se jettent lentement dans le Pripyat et, ensuite, dans le Dniepr caractérisent ce parc au système écologique unique. Territoire presque inhabité, les quelques communautés qui y résident témoignent d'une culture ancestrale, riche en traditions et croyances.
Les conditions climatiques du pays, températures modérées et fortes précipitations, favorisent une végétation abondante. Le caractère dominant des paysages biélorusses est sûrement l'omniprésence de la forêt.
Les amoureux de la nature et des randonnées trouveront leur bonheur dans les quelques 8 millions d'hectares de massif forestier, soit plus du tiers du territoire. On dénombre au total 135 m3 de réserves en bois par habitant, un taux deux fois supérieur au niveau européen moyen. La concentration majeure de surface boisée se trouve dans la région de Polotsk, sur la haute vallée de la Bérézina, le long de la vallée du Niémen et en Polésie. Ces forêts restèrent longtemps inhabitées. Associées à l'étendue remarquable des zones de marécages, elles firent longtemps de la Biélorussie une région que les armées de passage préféraient éviter. L'armée napoléonienne en fit la cruelle expérience lors de la retraite de 1812 à travers les grands massifs forestiers de la région de Baryssaw (Borissov en russe), quand le fleuve Bérézina engloutit les soldats de la Grande Armée, de retour de la campagne de Russie.
Les massifs forestiers sont dominés par les résineux. Pins et sapins occupent plus de 60% de la surface. Le reste est le domaine des feuillus (bouleaux, chênes, charmes et trembles principalement) et des broussailles basses. La persistance de tels massifs est due à la pauvreté des sols, peu lessivés et peu fertiles. Les forêts biélorusses sont habitées par les bisons, chevreuils, cerfs, sangliers, écureuils, lièvres, wapitis. Près des plans d'eau on trouve des visons, des castors, des loutres. La chasse est autorisée : renard, lièvre, élan, sanglier, gibier de forêt et d'eau. Champignons comestibles et baies abondent dans le sous-bois pour le plaisir des passionnés de cueillette et des locaux qui les revendent sur les marchés dès l'arrivée de l'automne.
Un cinquième de la surface biélorusse est constitué par des prairies et des pâturages, un dixième par des marécages et des broussailles et un tiers est réservé à l'agriculture. De nombreuses régions ont dû être assainies et asséchées (environ 2,4 millions d'hectares avant 1980) pour étendre la surface agricole utile. Dans le sud du pays s'étend l'énorme dépression marécageuse du Polésie sur 500 km, la plus vaste d' Europe. Une étendue de bassins et prairies, de forêts et marais, sillonnée par une multitude de petits fleuves et ruisseaux qui se jettent lentement dans le Pripyat et, ensuite, dans le Dniepr jusqu'à arriver à la mer Noire. La région, d'une beauté extraordinaire, comporte également une magnifique réserve ornithologique : hérons, cygnes, courlis, grues, cigognes noires, aigles royaux, hiboux, sternes, etc. Les cours d'eau sont poissonneux, on y trouve surtout des cyprinidés, plus de vingt variétés. En conséquence, de nombreuses régions de Biélorussie sont dotées de vastes parcs naturels, incontournables pour les voyageurs : le parc national Naračanski au nord de Minsk, le parc national Belovezhskaja puscha dans la région de Brest, le parc national Pripyatski dans le sud, la réserve naturelle Berezinsky et le parc national des lacs de Braslav dans la région de Vitebsk.
Découverte du pays
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