Histoire Histoire

Le Frioul-Vénétie Julienne comprend deux zones historiquement distinctes. Étymologiquement, Frioul dérive de Forum Iulii (l’actuelle Cividale del Friuli), cité romaine fondée par Jules César et dont le nom, contracté, a été appliqué à l’ensemble de la région. Le nom de Vénétie Julienne a été créé en 1863, mais il fait lui aussi référence à l’époque romaine, à la Regio Venetia et Histria créée par Auguste et au souvenir de la gens Iulia à laquelle appartenait Jules César. Au Moyen Age, le Frioul est gouverné par le patriarche d’Aquilée, mais il perd son autonomie en 1420 lorsqu’il succombe face à l’avancée de Venise. Trieste, quant à elle, est annexée à l’Autriche en 1382. Unique débouché maritime de l’Empire autrichien, la cité portuaire est un carrefour d’échanges entre l'Europe de l’Est et la Méditerranée. Meurtries par les affres des deux guerres mondiales, les deux entités sont réunies en 1963 pour former la région actuelle.

450 000 - 6000 avant notre ère

Préhistoire

La présence humaine est attestée en l’Italie depuis le Paléolithique inférieur. Dans le Frioul, les répertoires archéologiques les plus anciens proviennent de la grotte de Visogliano, dans le Karst, où l’on a découvert des instruments lithiques et la mandibule d’un Homo Erectus.

v. 6000 - 2000 av. J.-C.

Néolithique

Au Néolithique, les populations se sédentarisent, pratiquent l’agriculture et l’élevage et produisent une céramique décorée d’impressions ou peinte. Les traces d’un village néolithique de cabanes ont été identifiées à Sammardenchia, sur le territoire de la commune de Pozzuolo del Friuli. Ce site de la haute plaine frioulane a livré des dizaines de milliers d’objets manufacturés, parmi lesquels des statuettes anthropomorphes en terre cuite.

2e millénaire av. J.-C.

Les Paléo-Vénètes, un peuple indo-européen, s’installent sur un territoire compris entre le bassin du Pô, le lac de Garde et le fleuve Tagliamento dans le Frioul, qui les sépare des tribus illyriennes.

Ve siècle av. J.-C.

Les Carnes d’origine celtique s’établissent sur les Alpes carniques (auxquelles ils lèguent leur nom) et les Alpes juliennes, repoussant les Paléo-Vénètes dans la plaine.

IIIe-Ier siècle av. J.-C.

L’annexion par la République romaine

Au IIIe siècle av. J.-C., Rome est devenue une grande puissance et a conquis une importante partie de la péninsule italienne. En 221 av. J.-C., ses troupes pénètrent pour la première fois dans les régions subalpines orientales : elles traversent les fleuves Tagliamento et Isonzo pour mener une expédition militaire en Istrie. La colonie d’Aquileia (Aquilée) est fondée en l’an 181 sur les rives du fleuve Natissa ; elle deviendra une cité très importante de l’Empire romain. La conquête du territoire aboutit à l'assujettissement définitif des Carnes en 115 av. J.-C. Entretemps, Rome a commencé à organiser un vaste réseau de voies de communication. La Via Postumia, ouverte par le consul romain Postumius Albinus en 148 av. J.-C., relie Aquilée à Gênes, sur la mer Tyrrhénienne, en passant par Trévise, Vicence, Vérone, Crémone et Plaisance. D’Aquilée partent d’autres routes vers les cols alpins et l’Istrie. Vers 50 av. J.-C., Jules César, proconsul de Gaule Cisalpine, fonde le long de celles-ci la colonie de Tergeste (Trieste) et le centre de commerce de Forum Iulii (Cividale del Friuli), dont le nom sera contracté en « Friuli » pour désigner toute une région.

Fin du Ier siècle av. J.-C. - 476 ap. J.-C.

Sous l’Empire romain

En l’an 7 ap. J.-C., l’empereur Auguste réorganise administrativement le territoire de la péninsule en onze regiones. La Regio X Venetia et Histria couvre un vaste territoire qui s’étend de l’est de la Lombardie actuelle à la péninsule d’Istrie. Sa capitale administrative, Aquileia, connaît une période d’apogée durant les deux premiers siècles de l’ère chrétienne. Stratégiquement situé entre l’Italie et les régions du Danube et des Balkans, ce port fluvial, présentant un accès direct à l'Adriatique, se trouve aussi au débouché des routes traversant les Alpes orientales. Parmi celles-ci : la route de l’ambre, qui relie la Méditerranée à la mer Baltique. Comparée à une seconde Rome, Aquilée compte plus de 200 000 habitants et se distingue comme un carrefour commercial majeur au sein de l’Empire romain. Mais les invasions barbares à partir de la fin du IIe siècle ap. J.-C. sonnent le début du déclin de la région.

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313 ap. J.-C.

L’empereur Constantin promulgue l’édit de Milan qui garantit la liberté de culte aux chrétiens. Déjà répandu dans l’Empire romain, le christianisme ainsi légitimé met en place son organisation ecclésiastique. Aquilée devient un évêché et les travaux de la basilique débutent.

452 ap. J.-C.

Les Huns, menés par le redoutable Attila, pénètrent en Italie et rasent la ville d’Aquilée. Celle-ci demeure un centre religieux, tandis que les populations se réfugient sur les îles de la côte ou dans les bourgs fortifiés des collines.

476 -568 ap. J.-C.

En 476, l’Empire romain d’Occident s’effondre : le dernier empereur, Romulus Augustule, est destitué par le barbare Odoacre. La péninsule va alors connaître des âges sombres : depuis Constantinople, l’empereur Justinien (527-565) veut reconstituer l’Empire romain. Durant plusieurs décennies, le territoire italien est ravagé par les combats qui opposent ses troupes à celles des Ostrogoths : ce sont les guerres gréco-gothiques.

554 ap. J.-C.

Création du Patriarcat d’Aquilée

Les évêques d’Aquilée prennent le titre de patriarches, réservé aux évêchés les plus importants. Aquilée est, en effet, le plus grand diocèse de la chrétienté après les cinq patriarcats de Rome, Antioche, Alexandrie, Jérusalem et Constantinople.

568-774 ap. J.-C.

Les Lombards

Arrivé en Italie en 568 après avoir franchi les cols alpins, ce peuple d’origine germanique étend sa domination sur la péninsule. Il fonde le duché du Frioul, aux confins orientaux du royaume lombard, avec pour capitale Cividale del Friuli. Les vestiges laissés par cette population sont extrêmement rares : pour cette raison, sept sites italiens ayant conservé des témoignages des Lombards sont inscrits à l’Unesco depuis 2011. Cividale del Friuli, avec son Tempietto Longobardo, en fait partie.

774 ap. J.-C.

Les Carolingiens

A Rome, les papes s’inquiètent de l’avancée lombarde et font appel aux Francs. En 774, Charlemagne s’empare du royaume des Lombards et se rend maître du nord de la péninsule italienne. Il est couronné empereur par le pape Léon III en l’an 800 et, de retour de Rome, il s’arrête à Aquilée pour obtenir la bénédiction du patriarche.

Mais le pouvoir central s’affaiblit dans le courant du IXe siècle et l’Empire carolingien se désagrège. En plus de cela, les incursions dévastatrices des Hongrois secouent le Frioul entre 899 et 952, date à laquelle ils sont défaits par le duc de Bavière et de Carinthie.

962 ap. J.-C.

Le Saint Empire romain germanique, né sur les cendres de la Francie orientale carolingienne, est fondé par Otton Ier. Il comprend un vaste territoire s’étendant de la mer du Nord aux États pontificaux, et qui englobe le Frioul et l’Istrie.

1077 ap. J.-C.

Création de la principauté du Frioul

Depuis le VIe siècle, le patriarche d’Aquilée exerce une juridiction ecclésiastique sur son diocèse. En 1077, en récompense de sa fidélité au pouvoir impérial, l’empereur Henri IV investit le patriarche Sieghardt de Beilstein du pouvoir temporel sur un territoire compris entre les Alpes au nord, la mer Adriatique au sud, le cours du fleuve Isonzo à l’est et celui du fleuve Livenza (en Vénétie) à l’ouest. Trieste, par contre, n’entre pas dans sa juridiction : d’abord gouvernée par son évêque, la cité s’érige en commune libre au XIIe siècle. Dans le Frioul oriental, le comté de Gorizia constitue également un territoire indépendant.

Le Principato patriarcale di Aquileia, également appelé Patrie dal Friûl dans le dialecte régional, est donc une principauté autonome gouvernée par des princes-évêques et dotée, à partir du XIIe siècle, d’un Parlamento (Parlement) qui réunit les communes, la noblesse et le clergé ; le Parlement du Frioul se maintiendra durant six siècles, jusqu’à son abolition par Napoléon Bonaparte en 1805. Le patriarche siège à Cividale del Friuli, puis, en 1238, il transfère sa résidence à Udine, cité commerçante en pleine croissance. Le XIIIe siècle correspond à une période de splendeur pour la Patrie del Friûl : la principauté jouit d’un certain prestige sur la scène politique européenne et ses commerçants sont présents sur les marchés internationaux. Le patriarche s’entoure d’une cour cosmopolite, de langues et de cultures différentes.

Au XIVe siècle, cependant, la Principauté du Frioul entame son déclin : minée par des conflits internes entre communes et entre factions, elle entre en rivalité avec le comte de Gorizia et doit faire face aux ambitions expansionnistes de Venise.

1202-1204 ap. J.-C.

Trieste et les cités côtières de l’Istrie sont contraintes de jurer fidélité à la République de Venise. 

1382 ap. J.-C.

Après avoir été soumise à Venise durant 12 ans, Trieste choisit de se donner à Léopold III de Habsbourg, duc d’Autriche : c’est le début de la domination autrichienne qui durera plus de cinq siècles (jusqu’en 1918).

1420-1797 ap. J.-C.

Le Frioul sous domination vénitienne

En 1419, les armées vénitiennes pénètrent dans la ville d’Udine. Les unes après les autres, les cités frioulanes se rendent à l’ennemi et, en 1420, le Frioul est officiellement annexé à Venise. Le représentant de la Sérénissime s’établit à Udine ; il autorise la poursuite des réunions du Parlement du Frioul, même si celui-ci est désormais privé de tout pouvoir décisionnaire. Quant au patriarche, il est relégué à ses fonctions ecclésiastiques et conserve uniquement l’administration d’Aquilée et de son territoire direct. Pour faire face aux menaces provenant d’Orient (Ottomans et Habsbourg), Venise érige, à partir de 1593, la forteresse de Palmanova, un modèle d’architecture militaire, inscrite à l’Unesco depuis 2017.

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1500 ap. J.-C.

La lignée des comtes de Gorizia s’éteint avec la mort de son dernier représentant. Le Comté passe par héritage à Maximilien Ier d’Autriche. Le fleuve Isonzo marque la frontière physique entre le Frioul occidental, aux mains des Vénitiens, et le Frioul oriental - actuelle Vénétie Julienne - sous domination des Habsbourg.

1719 ap. J.-C.

L’empereur Charles VI de Habsbourg déclare Trieste « port franc » (non soumis à la douane). Auparavant, il avait proclamé la liberté de navigation dans l’Adriatique et signé un traité de paix avec l’Empire ottoman. Pour Trieste, unique débouché maritime de l’Empire autrichien, c’est le début d’une période de prospérité. La cité portuaire attire les marchands et les entrepreneurs de multiples horizons. Durant 10 ans, Trieste est le siège de la Compagnie autrichienne des Indes orientales, qui fait faillite en 1785.

1717-1780

Marie-Thérèse d’Autriche

Marie-Thérèse d’Autriche est l’une des figures marquantes de la scène politique européenne du XVIIIe siècle. Cette personnalité forte et clairvoyante, à laquelle on a toutefois reproché sa bigoterie, a contribué à moderniser l’État autrichien par des réformes en matière d’éducation, d’administration et de finances. En 1740, elle succède à son père Charles VI, mort sans héritier masculin. Très vite, son pouvoir est contesté et la Guerre de succession d’Autriche éclate. Marie-Thérèse parvient finalement à imposer son mari, François-Etienne de Lorraine, à la tête de l’Empire autrichien. Lorsque celui-ci décède en 1765, elle exerce sa souveraineté aux côtés de son fils Joseph II, jusqu’en 1780. Marie-Thérèse a contribué de manière décisive à la modernisation de la ville de Trieste : sous son impulsion, les salines sont asséchées et un nouveau quartier, le Borgo Teresiano, sort de terre. Le Canal Grande et la future Piazza d’Italia sont aménagés. Grâce à l’impératrice, Trieste devient la quatrième ville de l’Empire après Vienne, Budapest et Prague ; pourtant, la souveraine n’y met jamais les pieds…

Marie-Thérès d'Autriche © GeorgiosArt - iStockphoto.com.jpg

1751 ap. J.-C.

Le pape Benoît XIV supprime le patriarcat d’Aquilée qu’il remplace par les archevêchés d’Udine et de Gorizia.

1797-1815

L’intermède napoléonien

En 1797, Napoléon Bonaparte entre à Venise qui ne lui oppose aucune résistance. Le doge Ludovico Manin est contraint d’abdiquer. A 20 km d’Udine, la Villa Manin, résidence du dernier doge de la Sérénissime, sert de cadre à la signature du traité de Campoformio entre la France et l’Autriche. Le traité officialise l’annexion de Venise et de ses possessions adriatiques à l’Autriche : le Frioul et Trieste sont donc réunis sous la couronne impériale, à l’exception d’une courte période de dix ans, entre 1805 et 1815, durant laquelle le Frioul est rattaché à l’éphémère Royaume d’Italie créé par Napoléon.

17 mars 1861

Le Royaume d’Italie est proclamé

Les anciens territoires de la République de Venise n’en font pas partie, ils appartiennent toujours à l’Autriche, mais les idéaux irrédentistes font leur chemin : ils défendent l’unification politique de l’ensemble des territoires de langue italienne. En 1863, le linguiste gorizien Graziadio Isaia Ascoli définit les trois entités qui constituent le Triveneto ou Tre Venezie (Trois-Venises), sous domination autrichienne : la Vénétie tridentine (actuel Trentin-Haut Adige), la Vénétie euganéenne (Vénétie et Frioul occidental) et la Vénétie julienne (provinces actuelles de Gorizia et de Trieste, et péninsule d’Istrie).

1866

Le Frioul occidental (provinces d’Udine et de Pordenone) est annexé au Royaume d’Italie en même temps que la Vénétie. La Vénétie Julienne appartient au « Littoral autrichien » jusqu’en 1918.

1915-1918

La Première Guerre mondiale

En 1915, l’Italie déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie. Situé à la frontière entre les deux puissances, le Frioul est douloureusement marqué par la Grande Guerre : Italiens et Autrichiens s’y affrontent dans des combats qui sont désignés sous le nom de « Douze batailles de l’Isonzo », car le front se situe le long du fleuve. Ces combats très meurtriers ont causé la mort de 300 000 soldats italiens et de 200 000 austro-hongrois. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les frontières de l’Europe sont redessinées et le Littoral autrichien est cédé à l’Italie.

1940-1945

La Seconde Guerre mondiale

En juin 1940, Mussolini se range du côté d’Hitler et l’Italie entre en guerre. Mais l’armée, mal préparée, va de défaite en défaite et la contestation populaire gagne les rangs du parti fasciste. En juillet 1943, Mussolini est destitué, tandis qu’un nouveau gouvernement italien négocie un armistice avec les Alliés. Avertie, l’Allemagne envoie ses troupes occuper Rome et l’Italie du Nord. Le Frioul oriental est mis sous tutelle allemande et baptisé Adriatisches Küstenland (« Littoral Adriatique »). Dans le camp de concentration de Trieste, installé dans l’ancienne usine de riz de San Sabba, juifs, Slaves et résistants sont emprisonnés. Le 25 avril 1945, l’armée allemande en Italie capitule. Trois jours plus tard, Mussolini, qui avait été arrêté près de Côme alors qu’il tentait de fuir, est sommairement exécuté.

1er mai 1945

Les partisans yougoslaves de Tito entrent triomphalement à Trieste. Des milliers d’Italiens, fascistes ou anticommunistes, sont assassinés au cours de ce que l’on a baptisé les « massacres des foibe ». Foibe est un terme frioulan qui signifie « fosses, cavités » ; il désigne les gouffres naturels d’origine karstique du Carso, haut plateau à l’arrière de Trieste, dans lesquels sont jetées les victimes de ces répressions.

1947

A la suite du Traité de Paris est créé le Territoire Libre de Trieste. Il est divisé en une zone A, sous contrôle anglo-américain, qui comprend la ville de Trieste et le littoral de la Vénétie Julienne, et une zone B, sous occupation yougoslave, qui couvre le nord de la péninsule d’Istrie (territoire aujourd’hui partagé entre la Slovénie et la Croatie). Jusqu’en 1956, des milliers d'Italiens, mais aussi des opposants croates et slovènes, fuient la zone B et le climat de terreur créé par le régime du maréchal Tito et les massacres des foibe qui prennent un caractère idéologique, voire ethnique.

1954

La zone A passe sous administration italienne. Il faut cependant attendre la signature du traité d’Osimo par l’Italie et la Yougoslavie, en 1975, pour que l’appartenance de Trieste et de son territoire à l’Italie soit définitivement reconnue.

1963

Création de la Région autonome du Frioul-Vénétie Julienne.

6 mai 1976

Un tremblement de terre d’une magnitude de 6,4 sur l’échelle de Richter frappe le Frioul, provoquant la mort de 989 personnes et 45 000 sans-abris.

2019-2021

Crise politique italienne sur fond de pandémie

Le Gouvernement Conte II, en fonction depuis le 5 septembre 2019, est formé par une coalition composée du Parti Démocrate, du Mouvement Cinq Étoiles et du Parti Italia Viva, créé par Matteo Renzi en 2019 à la suite de son départ du Parti Démocrate. Le 13 janvier 2021, à la suite de désaccords sur le plan de relance, Renzi annonce le retrait d’Italia Viva du gouvernement qui perd ainsi sa majorité au Parlement. Le président du Conseil Giuseppe Conte se voit contraint d’annoncer sa démission deux semaines plus tard. Les tentatives pour reformer le gouvernement sortant échouent, aussi le président de la République Sergio Mattarella se tourne vers l’ancien président de la Banque Centrale européenne, Mario Draghi, l’homme providentiel qui a sauvé la zone euro en 2012. Draghi est chargé de former un nouveau gouvernement. Cette profonde crise politique intervient en pleine pandémie, alors que l’économie italienne est exsangue et que le pays compte sur des fonds européens pour financer un plan de relance. Draghi reçoit le soutien de la majorité des partis du Parlement et accepte le poste de président du Conseil des ministres. Le 13 février 2021, le gouvernement Draghi est proclamé : il est constitué d’une coalition de partis aux orientations très diverses : Mouvement Cinq Étoiles, Lega, Parti Démocrate, Forza Italia, Italia Viva et Libres et Égaux.

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