Guide de Sète : Les immanquables
Numéro (département) 34.
Population : 125 019.
Démographie : en hausse constante.
Densité : 447 ha/m².
Superficie : 310,29 km².
Préfecture - sous-préfecture : Sète.
Nombre de communes : 14.
Région d'appartenance - départements la composant : Languedoc - Hérault.
Point culminant : Mont Saint-Clair.
Cours d'eau principal : mer Méditerranée.
Une ville baignée d'eau et de lumière
Posée entre l'étang de Thau et la mer et quadrillée par les canaux qui ont fait sa réputation, la ville de Sète porte bien son nom de " Venise du Languedoc ". L'Île Singulière, construite sur les flancs du mont Saint-Clair, n'est rattachée au continent que par de petits bras de terre. L'eau, omniprésente avec ses canaux qui l'entourent et qui permettent la navigation, donne un charme authentique à la ville.
Sète, plus grand port de pêche de Méditerranée
Il y a un peu plus de trois siècles, Louis XIV voulut offrir un débouché maritime au canal du Midi. Le 29 juillet 1666 marqua la naissance du port de Sète, une ouverture qui permit à la ville de s'enrichir, notamment par le biais du commerce du vin. Encore aujourd'hui le port constitue le coeur de la ville, son quotidien est rythmé par la valse des retours de pêche, par le chant des mouettes qui viennent saluer les chalutiers et par les embarcations de loisirs. C'est un lieu de vie, historique et traditionnel. Un incontournable de la ville.
Le mont Saint-Clair, un panorama exceptionnel
Adossé à la lagune de Thau et face à la mer, le mont Saint-Clair, haut de 183 m, offre un magnifique panorama sur la ville, le port, le lido et les plages, la lagune de Thau, la Gardiole, avec à son sommet la très jolie chapelle Notre-Dame de la Salette qui est un lieu de pèlerinage. Le mont Saint-Clair c'est aussi la forêt domaniale des Pierres Blanches. Cette forêt dans la ville est un site exceptionnel pour la faune et la flore typiques de la région, elle abrite de nombreuses espèces rares et protégées. Enfin, au bas du mont Saint-Clair, le cimetière marin situé face à la mer est l'un des sites les plus célèbres de Sète. Immortalisé par le poète sétois, Paul Valéry, enterré dans la partie haute, il abrite également la tombe de Jean Vilar.
Une ville d'art et de culture
Sète a inspiré de grands écrivains, des poètes, des chanteurs, parmi eux Paul Valéry, Jean Vilar, Georges Brassens, mais aussi des artistes peintres qui exposent dans des galeries du monde entier. La ville est marquée par ses musées comme le musée Paul-Valéry, le MIAM, le Centre Régional d'Art Contemporain, mais aussi par une multitude de galeries d'art et d'ateliers d'artistes. Sète, c'est aussi une ribambelle de festivals qui se déroulent particulièrement aux beaux jours et notamment dans le cadre magique du théâtre de la Mer. Le monde du cinéma est également tombé sous le charme de la ville et de sa lumière singulière. De Pépé le Moko en 1937 (réalisé par Julien Duvivier) à 2016 avec Tout nous sépare (avec Catherine Deneuve et Diane Kruger, de Thierry Klifa), ce sont plus de 60 longs métrages qui ont été tournés sur place. Parmi eux des films marquants de réalisateurs reconnus tels qu'Henri Decoin (Le Feu aux poudres, 1957), Christian-Jaque (Babette s'en va-t-en guerre, 1959), Agnès Varda (La Pointe courte, 1954 et Les Plages d'Agnès, 2007), Tony Gatlif (Gaspard et Robinson, 1990) ou plus près de nous Alice Douard (Robin, 2017).
Une ville qui fait la part belle à ses traditions
De juin à septembre, les canaux de Sète servent de cadre naturel aux tournois de joutes languedociennes. Vêtus de blanc, pieds nus sur la planche de barques, munis d'un pavois pour les protéger, une lance en bois dans l'autre main, les jouteurs s'affrontent en un combat singulier. Le 25 août, jour de la Saint Louis, ces rencontres soulèvent l'enthousiasme des foules. Le vainqueur devient pour une année une célébrité crainte et respectée sur tout le littoral. Les spécialités culinaires de la ville font également partie intégrante de son ADN. Sète - riche de son terroir - préserve fièrement sa gastronomie, un répertoire nourri de traditions et de produits de la mer comme la bourride, les moules et encornets farcis, la rouille de seiche, les tielles...
Un ouvrage classé au patrimoine mondial de l'Unesco
Même si les Romains avaient déjà pensé à relier la Méditerranée à l'Atlantique, il faudra attendre 1666 pour que Louis XIV signe un édit " pour la construction d'un canal de communication des eaux des deux mers Océane et Méditerranée ". C'est le Biterrois Pierre-Paul Riquet, instigateur de l'idée auprès de Colbert, qui sera chargé de sa réalisation. Les travaux commencèrent en 1667 et se terminèrent en 1681. 12 000 ouvriers réaliseront les 254 km de tranchées, 80 km de rigoles, 150 ouvrages d'art et plus de 60 écluses nécessaires pour venir à bout de ce que Vauban considérera comme " le plus beau et le plus noble ouvrage de cette espèce jamais entrepris ". C'est d'ailleurs Vauban qui termina l'ouvrage. En effet, pressé par les délais, les problèmes d'argent et l'usure du temps, Riquet (mort en 1680, un an avant l'inauguration) livra en réalité un canal présentant de nombreux défauts. Aussi, deux ou trois ans après sa mort, l'ouvrage faillit être abandonné. Ce fut alors Vauban qui mit son génie d'architecte militaire au service du canal, créant ponts-canaux et autres épanchoirs, qui sauvèrent l'entreprise. Le canal connut alors une période de prospérité et de nombreuses fortunes s'y firent et s'y défirent, mais le temps passa et le chemin de fer supplanta la navigation fluviale.
Un lieu idéal pour les balades
Les 240 kilomètres ainsi couverts sont toujours navigables et offrent de multiples occasions de promenade : à pied ou à vélo, sous les berges ombragées par de grands platanes (ou de pins sur certains secteurs) ou encore en bateau pour une croisière paisible. Autrefois " canal royal des deux mers ", le canal du Midi vient finir sa course à Sète et se poursuit par le canal du Rhône à Sète.
Tout le long de son parcours, des loueurs de bateaux (voir liste dans " la Région Pratique ") se sont installés dans les ports fluviaux et disposent d'un parc de bateaux et de pénichettes, sur lesquels on embarque pour quelques heures, une journée, un week-end, une semaine...
Selon l'itinéraire choisi, il faut vérifier les heures de passage des écluses, et il ne reste alors qu'à se laisser voguer, en profitant de l'ombre des grands arbres et des paysages traversés.
Des ouvrages remarquables
S'il fallait choisir deux ouvrages remarquables du canal, à visiter absolument lors d'une visite en Languedoc-Roussillon, Petit Futé vous conseille sans hésitation les écluses de Fontserrane à Béziers et les ouvrages du Libron à Vias. Les premières sont la réalisation la plus spectaculaire conçue par Paul Riquet. Avec huit bassins et neuf portes, elles permettent aux bateaux de franchir une dénivellation de 21,50 m sur une longueur de plus de 300 m. Véritable escalier d'eau, prouesse technique pour l'époque, les écluses sont une attraction permanente, encore en activité malgré la construction d'un ouvrage novateur, la pente d'eau, tout à côté (souvent en panne). Les seconds sont quant à eux uniques au monde. Constitué d'un enchevêtrement de vannes, de couronnes crantées et de chaînes, le système permet aux eaux du Libron en crue de passer au travers du canal du Midi sur un lit artificiel mobile formé de deux caissons métalliques (en cuir à l'origine) qui obstruent alors le passage sur le canal. Un lieu de balade aussi instructif que paisible dans ce coin de nature préservée.
Le plus grand étang d'Occitanie
La lagune de Thau est le plus grand et le plus profond des étangs d'Occitanie. D'une superficie de 7 500 hectares elle s'étend sur 19 km en longueur et 5 km en largeur. Séparée du Golfe du Lion par un fin cordon de sable littoral qui relie le volcan d'Agde et le mont Saint-Clair de Sète. La lagune de Thau se prolonge à l'est par les étangs des Eaux-Blanches et l'étang d'Ingril de Frontignan et à l'ouest par l'étang et le marais du Bagnas qui dispose d'une réserve ornithologique protégée.
Une biodiversité exceptionnelle
La lagune de Thau abrite une exceptionnelle diversité écologique unique en Europe.
Plus de 400 espèces végétales et 100 espèces animales vivent dans ce milieu marin parmi elles : la palourde, l'escargot de mer, l'oursin, la daurade, le muge, le loup (connu sous le nom de bar sur l'Atlantique) et l'hippocampe qui est devenu l'emblème de Thau.
Le jardin de la mer
Surnommée le jardin de la mer, la lagune de Thau est un lieu d'élevage de coquillages depuis l'Antiquité. Les coquillages sont la principale ressource de la lagune. L'huître creuse de Bouzigues est une huître charnue, fine en bouche et d'une remarquable qualité gustative.
Près de 800 exploitations familiales produisent des huîtres et des moules sur la lagune. Les coquillages sont élevés sur des tables posées sur l'eau, il y en a près de 2 800 qui couvrent la quasi-totalité de la rive nord de l'étang sur plus de 1 300 hectares.
La pêche sur la lagune également pratiquée depuis l'Antiquité est exercée par les petits métiers. Des pêcheurs qui exercent leur activité sur de petites embarcations pêchent aussi bien sur les étangs qu'en mer. Sur la lagune, on trouve de nombreuses espèces comme les anguilles, les loups (bars), les daurades, les soles, les saupes, les jols mais aussi les palourdes, les moules de roche (moules sauvages) les escargots dits " poivre ", les oursins...
Une petite mer intérieure
Entourée par les villes de Sète, Frontignan, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bouzigues, Loupian, Mèze et Marseillan, la lagune de Thau est comme une petite mer intérieure.
Vous pourrez faire le tour de la lagune en allant de villes en villages. Chacun de ces lieux offre un point de vue nouveau sur la lagune et un charme particulier. Vous pourrez également découvrir la lagune à travers ses nombreuses activités de loisirs : la voile, le kayak de mer, la planche à voile, le kitesurf, la plongée, le paddle, l'aviron, la rame... Mais aussi les balades à pied ou à vélo sur les circuits qui serpentent tout autour de la lagune.
Le Massif de la Gardiole, balcon sur la Méditerranée
Le Massif de la Gardiole offre au Golfe du Lion l'un de ses plus beaux panoramas. Situé entre mer et verdure, ce plateau de roche calcaire de 5 000 hectares culmine à 234 mètres d'altitude. Il touche de nombreuses communes environnantes : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Fabrègues, Frontignan, Gigean, Mireval, et Vic-la-Gardiole, et offre plusieurs possibilités de randonnées.
Terre de sportifs et d'aventuriers
Cet environnement exceptionnel est une invitation constante à se promener, à prendre l'air, à se mettre au vert tout simplement. A pied, à cheval ou à VTT, le Massif de la Gardiole offre des vues uniques sur l'horizon bleu. Le Massif est parcouru par de très importantes vallées prolongées par de nombreux ravins aux pentes souvent marneuses fortement lissées par l'érosion, un terrain propre à la région qu'il faut prendre le temps d'apprivoiser. Les Offices de tourisme de la région n'hésiteront pas à vous guider vers les différents sentiers et points d'observation de ce splendide environnement. Notez d'ailleurs que trois parcours de randonnée balisés ont été récemment créés et que plusieurs Offices de tourisme de la région proposent des balades commentées et accompagnées dans le Massif.
Un témoignage du passé
Le Massif de la Gardiole est une terre d'histoire. Les premiers vestiges mis en lumière datent d'ailleurs du Paléolithique ! La zone possède aussi des preuves d'activités romaine et gallo-romaine et abrite les vestiges de l'abbaye Saint-Félix-de-Montceau, fondée à la fin du XIe siècle. Le monument historique qui subsiste dans le Massif est en cours de restauration.
Le bois des Aresquiers, une oasis de verdure
Ce bois se situe sur la commune de Vic-la-Gardiole et communique avec la zone protégée des anciens salins de Frontignan. Cet espace naturel est une rareté en Occitanie, naturellement boisé, il se trouve à proximité immédiate du littoral. La végétation présente dans cette zone est d'ailleurs influencée par ce voisinage : la pinède succède à la lagune en passant par une courte zone de steppes et de prés salés à salicorne. Le contact de ce petit monde crée des paysages à couper le souffle et donne une impression de jungle impénétrable.
Un site protégé
Dans le passé, le bois appartenait à un particulier qui l'utilisait pour son activité agricole jusque dans les années 70, puis une période de non gestion a mené à la végétation actuelle. En 1982, le Conservatoire du littoral s'est porté acquéreur du site afin de veiller à sa protection. Régulièrement fréquenté par le public, le site n'abrite pas d'espèces animales particulièrement rares mais la faune est riche sur place et il est aisé d'observer la vie des flamants, tadornes, aigrettes, échasses et autres oiseaux littoraux... D'ailleurs le site est classé Natura 2000 " Étangs Palavasiens ".
A sa création, la ville de Sète avait une fonction bien définie, celle de permettre la liaison entre le bassin de Thau et la mer. Cet objectif fut posé par Louis XIV et les travaux furent exécutés par Pierre-Paul Riquet, jusqu'à son décès en 1680. Aujourd'hui encore les canaux et le Canal du Midi jouent un rôle prépondérant dans la vie sétoise. Non seulement la ville a grandi tout autour mais elle s'articule et vit toujours à son rythme. Ce quartier typique de la ville porte le nom de " Cadre Royal " en hommage à la paternité de l'ouvrage, il est délimité par le Quai de la Résistance, le Quai Général Durand, le Pont de la Savonnerie, le Quai Charles Lemaresquier, le Quai Léopold Suquet et le Pont de la Civette. Le secteur a conservé son réseau de canaux et de quais aux façades colorées, aujourd'hui encore c'est un rendez-vous incontournable de la ville. Ici, entre les deux ponts se déroulent tout au long de l'été les très populaires tournois de joutes nautiques et ce depuis plus de 350 ans. En effet le premier tournoi fut lancé lors des festivités données pour la pose de la première pierre de la construction de la ville le 29 juillet 1666.
Depuis déjà de nombreuses années, Sète et le bassin de Thau effectuent des travaux de protection et de conservation du littoral. La Voie Verte de la lagune de Thau est l'un de ses plus beaux projets. A la fois environnementale et touristique, la construction de cette voie s'inscrit dans un projet de réhabilitation du cordon dunaire qui sépare l'étang de Thau et la mer Méditerranée, communément appelé le " Lido ". Depuis 2012, une piste en enrobé lisse a été créée entre Sète et Marseillan, elle offre de parfaites conditions de circulation pour se balader à vélo, en roller, à pied ou en fauteuil roulant avec une vue magnifique sur la lagune de Thau. Cette voie fait suite à la piste cyclable qui longe la Corniche à Sète sur 12 km et aboutit à Marseillan-Plage puis se prolonge par une piste cyclable dans Marseillan. C'est une Voie Verte sensationnelle qui est ouverte le long des plages. C'est l'amorce d'un " Tour de l'étang de Thau " à vélo qui est en cours de réalisation.
Des sols argilo-calcaires pour les blancs, des marnes rouges pour les vins rouges, et au milieu : une abbaye romane du XIIe siècle. Ce domaine ne manque pas de charme ! Les 75 ha de vigne sont cultivés sur une terre ancestrale, déjà les moines cisterciens y produisaient du vin. La visite de l'abbaye s'impose, d'autant plus qu'elle est suivie d'une dégustation de vin dans le caveau rempli de décorations dédiées au comte de Turenne. Diane d'Allaines et son fils Philippe ont hérité d'une tradition vigneronne mais ont aussi modernisé l'ensemble du domaine, dont les vins figurent souvent en bonne place dans les concours. On découvre avec ravissement la cuvée " Les Dix arpents du frère Nonenque " composée de cépages très anciens et notamment de morastel.
A l'extrémité nord-est de l'étang de Thau, cette anse au charme intimiste est dominée par le village médiéval de Balaruc-le-Vieux. Du haut de ses remparts, la vue sur la pointe de Bouzigues et les collines de la Mourre vaut le détour. Deux cours d'eau, le ruisseau de l'Agau et la rivière de la Vène, se jettent à cet endroit. Entre eau douce et eau salée, ce milieu extrêmement riche abrite une grande biodiversité. Vous pourrez y découvrir la prairie humide, la sansouire, et un grand nombre d'espèces d'oiseaux.
Au pied du massif de la Gardiole, surplombé d'imposantes falaises calcaires hautes de 20 m, cette zone humide d'à peine un hectare est un véritable petit paradis sauvage. Elle abrite une mare bordée d'un bois de chênes verts. Du haut des falaises calcaires, on peut apercevoir le chapelet des étangs palavasiens jusqu'à la mer.
Collines, plateaux de pierres et crevasses, formes planes parfois arrondies, cirques profonds, moutonnements de roches à perte de vue, falaises abruptes taillées à la hache, végétation tenace où s'enracine le majestueux chêne Kermès, le pin d'Alep, les bouquets de cistes, le genêt scorpion, l'asphodèle, le thym, le romarin... : tel est le spectacle que vous découvrirez en parcourant les sentiers escarpés du massif de la Gardiole ou, plus à l'est, ceux du massif de la Mourre. C'est là, au nord du bassin de Thau, que se situe le plus grand parc éolien de la région Occitanie. Ces collines de basse altitude produisent aussi l'appellation " Vins de pays des Collines de la Mourre ". Dans cette garrigue, les siècles d'histoire ont laissé leur empreinte. Sur les hauts de Gigean, l'abbaye bénédictine de Saint-Félix-de-Montceau dresse ses ruines imposantes sur les contreforts du massif de la Gardiole. Sentinelle de la foi, témoin de l'histoire et merveille d'architecture, elle émerge fièrement au beau milieu d'essences odoriférantes. On peut y accéder en voiture pour un pique-nique et une visite de son jardin botanique riche de toutes les plantes médicinales et nourricières que cultivait la communauté religieuse de l'époque. C'est aussi le départ de nombreuses randonnées. De là, la vue est somptueuse. Mais il faut grimper encore à travers la garrigue, atteindre le bord du plateau, pour jouir d'un panorama unique. La Grande Bleue s'étend à l'infini. On domine les villes de Frontignan et de Sète, où se profile la silhouette caractéristique du mont Saint-Clair ! A l'ouest de Villeveyrac, l'abbaye de Valmagne est quant à elle l'une des mieux conservées de l'art cistercien. Le charme de cet édifice majestueux en fait un lieu de prestige en Occitanie, siège de nombreuses animations culturelles.
De Marseillan jusqu'aux rives de l'étang de Thau, une succession de prairies humides et de marais d'eau douce sera l'occasion d'observer les nombreuses espèces d'oiseaux, et de découvrir une flore odorante et colorée composée de lotus jaunes, d'orchidées violettes et de salicorne. A la belle saison, vous pourrez aussi y croiser, à Vic-la-Gardiole, des troupeaux de chevaux de Camargue en estive.
En prenant la direction de l'éco-site, après le domaine de Bellemare, la butte de Bellevue vous fait profiter du point de vue panoramique à 360° sur l'étang de Thau. Un petit coin de paradis à l'ombre des pins parasols.
Voilà déjà plus de 2 000 ans que les vignes de l'archipel de Thau sont en activité. C'est ici le berceau d'appellations prestigieuses, aussi légendaires qu'historiques, comme le Muscat de Frontignan, le Coteau du Languedoc, le Picpoul de Pinet, le Noilly-Prat de Marseillan, le Muscat de Mireval, ou les Vins des sables du Golfe du Lion. Rabelais proclamait dans son Pantagruel : " il n'est de bon vin que de Mireval " et Voltaire ne voulait d'autre " extrême onction qu'un Frontignan ". Le futur président des Etats-Unis d'Amérique, Thomas Jefferson, était un fidèle client de ce muscat. En 1813, Joseph Noilly découvrait par hasard la recette d'un vermouth si populaire qu'il fut longtemps considéré comme le Martini français. Sur les sables du lido de Sète à Marseillan, les premières plantations remontent à 1875 et c'est justement là, au Domaine de Vassal, que s'est installé le conservatoire mondial de la vigne. L'INRA cultive ici un patrimoine unique : la plus importante collection de cépages souches au monde. Pays de soleil, de mer et de douceur de vivre, ce terroir de grande tradition présente une belle diversité de sols dominés par le calcaire. Ici, l'humidité maritime se conjugue au grand soleil de la Méditerranée pour donner au vin force et fraîcheur. Depuis l'Antiquité, la vigne n'a cessé d'imprimer son architecture et ses couleurs au paysage : vert tendre au printemps, vert profond en été, et, en automne, de subtils dégradés de jaune et de roux. Elle est indissociable de sa beauté et de sa typicité. Parcourir ce terroir, c'est pénétrer plus avant son âme. Le long des berges de l'étang de Thau, sur les pentes escarpées des massifs de la garrigue, au coeur des plaines écrasées de soleil, vous découvrirez, à l'occasion de balades aussi gourmandes que pleines d'enseignement, un savoir-faire ancestral doublé d'un accueil chaleureux chez le vigneron. A Villeveyrac, vous explorerez aussi de splendides caves fraîches et ombreuses, et de grandes maisons vigneronnes pleines de charme, caractéristiques de l'architecture et de l'art de vivre méditerranéens.
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