Guide de Vatican : Fiche technique

Argent

Monnaie. L'euro.

Destination en bref

Nom du pays : Etat de la cité du Vatican.

Capitale : cité du Vatican.

Superficie du pays : 44 ha.

Frontières : 3,2 km.

Pays frontalier : République italienne.

Latitude : 41 54 N.

Longitude : 12 27 E.

Langue officielle : latin, mais les langues internationales comme l'italien, le français, l'anglais, l'espagnol, le portugais sont les langues usuelles.

Chef de l'Etat : Sa Sainteté, le pape Benoît XVI.

Chef du gouvernement : Son Eminence, le cardinal Giuseppe Bertello, président du gouvernorat et président de la Commission pontificale de l'Etat de la Cité du Vatican (nommé en octobre 2011).

Nature de l'Etat : monarchie absolue.

Nature du régime : monarchie constitutionnelle élective à vie.

Population : 450 personnes possédaient la citoyenneté vaticane au 31 décembre 2011.

Religion : 100 % de catholiques.

Chômage : 0 %.

Téléphone

Code international : 00.

Codes pays. France : 33 • Italie : 39.

Indicatif du Vatican : 06.

Pour appeler de la France vers un numéro fixe italien : 00 39 + indicatif de la ville + numéro (pour appeler Rome, faites le 00 + 39 + 06 + numéro à un nombre de chiffres variable).

Pour appeler de la France vers un numéro de portable italien : 00 39 + numéro de portable (commençant généralement par un 3).

Pour appeler la France de l'Italie : 00 + 33 + indicatif de la ville sans le 0 initial.

Pour appeler d'une province à l'autre : indicatif complet de la province + numéro.

Coût du téléphone. 0,23 €/min et une réduction de 40 % de 19h à 8h du matin. Vers les cellulaires : 0,40 €/min. Vers la France : 0,50 €/min.

De nombreuses cartes téléphoniques prépayées (carte internazionali prepagate) permettent d'appeler l'étranger à des prix défiant toute concurrence (disponibles à partir de 5 € dans les environs de la gare Termini et dans presque tous les bureaux de tabac).

Elles évitent les mauvaises surprises de retour en France à la réception de la facture du portable, ou à la fin du séjour quand il faut quitter l'hôtel. Toutefois, il faudra faire attention à leur date d'expiration.

Cabines téléphoniques : des cartes de 3 €, 6 € et 10 € sont vendues dans les débits de tabac, bureaux de poste, kiosques à journaux. Il existe cependant encore quelques cabines à pièces près de la gare de Termini, dans certains bars ou hôtels et quelques stations de métro.

Attention, si vous achetez une carte de téléphone Telecom Italia, vous devez, avant votre premier appel, détacher le coin perforé situé en haut de la carte.

Numéros utiles. Carabiniers : 112 • Police : 113 • Pompiers : 115 • Premiers secours : 118 • Sécurité routière : 116.

Décalage horaire

Aucun. Même changement d'heure en hiver et en été qu'en France. GMT + 1 heure.

Formalités

Il n'y a pas de visa à obtenir pour entrer dans l'Etat de la cité du Vatican, sinon en posséder un pour le séjour en Italie. L'entrée de la basilique Saint-Pierre, en tant que lieu de culte, est gratuite.

Climat

Située à une trentaine de kilomètres de la mer, Rome bénéficie d'un climat extrêmement doux. Les températures hivernales ne tombent pas en dessous de 0 °C et, pendant les mois les plus froids, approchent les 5 °C. Durant les mois d'hiver, prévoyez tout de même un manteau chaud. En revanche, en été, les températures peuvent atteindre les 35 °C.

Saisonnalité

Les saisons les plus agréables pour visiter Rome sont le printemps et l'automne. En effet, dès le mois d'avril, les températures sont clémentes. Les mois de septembre et octobre sont également très indiqués et vous permettront même, si vous en avez envie, de combiner votre séjour à Rome avec une journée à la mer. Cependant, si vous n'aimez pas les foules, essayez d'éviter les mois d'été, Noël et Pâques (pendant la semaine sainte, l'afflux de fidèles est très important dans toute la ville) et préférez plutôt les saisons intermédiaires. Notez que pendant la quinzaine d'août, la ville est désertée par ses habitants à cause de la canicule, mais elle reste une des destinations favorites du tourisme international. Enfin, dernière remarque : les hôtels considèrent les mois de mars à octobre comme des périodes de haute saison.

Drapeau, blason et hymne de l'Etat de la cité du Vatican

Le drapeau de l'Etat de la cité du Vatican est constitué de deux champs divisés verticalement, un jaune vers la hampe et l'autre blanc, ce dernier portant la tiare et les clés. De traités d'héraldique comme celui de Jérôme de Bara publié en 1581, on apprend que les deux métaux, l'or et l'argent que représentent ici le jaune et le blanc, ne peuvent être superposés. C'est donc une exception qui est faite ici comme le sont les armes de Jérusalem. L'or est le métal de la foi, de la force et de la confiance, l'argent est le métal de l'espérance. Deux des trois vertus théologales sont donc signifiées dans la bannière pontificale. Les clefs représentent la délégation que le Christ a donné à Pierre pour gouverner son Eglise, tandis que la tiare symbolise la triple fonction que les papes ont sur terre : " père des rois, recteur du monde, vicaire du Christ ".

Le blason est " de gueulles à deux clefs passées en sautoir, l'une d'or, l'autre d'argent, liées de gueulles, surmontées d'une tiare d'argent à triple couronne d'or ". La clef d'or symbolise le pouvoir spirituel et la clef d'argent le pouvoir temporel ; le cordon qui les réunit signifie le lien qui existe entre les deux pouvoirs exercés par le souverain pontife. Il est surtout d'usage de reproduire les armoiries du pape règnant plutôt que les armes du Saint-Siège. Les armes pontificales sont alors surmontées de la tiare et les deux clefs d'or et d'argent sont apposées derrière l'écu, en sautoir. Lorsque l'on représente les armes d'un pape décédé, on retire les clefs, celles-ci symbolisant le pouvoir de juridiction qu'il a de son vivant.

La définition du drapeau et du blason de l'Etat de la cité du Vatican a été faite avec les accords du Latran, en 1929. Auparavant, comme dans beaucoup d'Etats européens, les armes personnelles des papes, en tant que souverains, étaient les armes des Etats Pontificaux.

Quant à l'hymne, nommé " Marche pontificale ", il s'agit d'une création de Charles Gounod (mort en 1893), qui n'a été désigné que le 16 octobre 1949. La " Marche " a été entendue pour la première fois par un pape, Pie IX, le 11 avril 1869. Créé sans paroles, c'est le compositeur Antonio Allegra qui va lui en donner en 1950 ; elles sont en italien et non pas en latin.

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