Le patrimoine d'Alès
En centre-ville d'Alès, découvrez le patrimoine ancien de la cité, édifices riches de belles pierres comme la Cathédrale Saint-Jean. Édifiée dès le XIIe siècle, la cathédrale connut de nombreux déboires. Reconstruite au XVIIe siècle, elle montre aujourd'hui un éventail architectural d'une extrême richesse, ce qui lui a valu son classement aux Monuments Historiques. Le temple est aussi un édifice incontournable à inscrire sur votre parcours de visite. Datant de 1854, ce temple est en fait le troisième à ce même emplacement. Présentant un style néo-roman, il abrite depuis décembre 2000 deux cloches nommées « David » et « Marie Durand ». Enfin, le Fort Vauban, ou citadelle d'Alès, monument emblématique de la ville, surplombe cette dernière depuis la butte de la Roque. Place forte depuis le Xe siècle avec les deux châteaux des seigneurs d'Alès dont il ne reste qu'une porte du XIIIe siècle, c'est à la suite de la révocation de l'Edit de Nantes en 1685 que la construction d'un fort est décidée. Dès 1688, le fort intègre une partie du château des barons. D'une superficie de 1500 m2, répartis sur trois étages, le fort adopte la forme d'un U. Fleuron du patrimoine alésien, des visites guidées sont proposées toute l'année par l'Office de tourisme.
Le Parc du Bosquet
Au sortir de la citadelle, prenez le temps de flâner dans le parc du Bosquet. Aménagé au cœur de la ville autour du fort, ce parc est un havre de paix fleuri et ombragé. Ne manquez pas les « Terrasses du Bosquet », fabuleux jardins ethnobotaniques et d'acclimatation s'étirant sur 3000 m2. Divisés en plusieurs espaces, les jardins sont en grande partie consacrés aux études botaniques. Les visiteurs sont ainsi invités à découvrir les techniques de jardinage d'hier et d'aujourd'hui.
Le Gardon et le Parc Floral de la Prairie
Plus au Sud, le quartier de la prairie est composé de terres alluvionnaires. Longé par le Gardon, ce quartier est exploité en pâturages, vergers et jardins depuis le XIIIe siècle. Pendant longtemps, ce quartier fut un agréable lieu de promenades où guinguettes et dancing en plein air attiraient les jeunes alésiens. Pourvue d'une incroyable richesse écologique, la ville a tenu à valoriser les berges du Gardon en créant notamment un parcours d'un kilomètre où 12 bornes d'observations permettent aux promeneurs de décrypter cette formidable biodiversité. Autre très bel aménagement, le Parc floral “Les Camellias de la Prairie” avec ses 300 variétés de camélias représentées dont les plus anciens ont près de cent ans. Le Parc présente aussi aux visiteurs de belles collections d’azalées, de magnolias, d’hortensias, et de pivoines. Le jardin du thé complète la promenade : des théiers (camellia sinensis) ont ainsi été planté dès 2016, proposant dès lors aux visiteurs de comprendre le procédé de récolte du thé.
Saint-Christol-lez-Alès
A la sortie d'Alès en direction de St Christol les Alès, vous emprunterez un parcours très proche de celui emprunté par les Dragons du Roi, le 23 décembre 1702 pour la bataille du mas Cauvy au cours de laquelle les camisards et leur chef Jean Cavalier sortirent vainqueurs. Au confluent de la plaine languedocienne et de la montagne cévenole, Saint-Christol-lez-Alès surprend par la richesse de ces hameaux et de leurs patrimoines. C'est autour de son château (demeure privée), et de son église du XIe siècle que les vestiges sont les plus évocateurs du passé de la cité. L'obélisque, plus communément appelé pyramide, élève la boule qui la coiffe à 13 mètres de haut. Érigé en 1777 en l'honneur de Monseigneur de Beauteville, l'obélisque commémore la transformation des voies reliant Montpellier, Alès et Anduze en chemins carrossables. Deux autres châteaux, privés et visibles seulement de l'extérieur, animent le paysage de Saint-Christol. Le Château d'Arène, bâtit au XIe siècle et reconstruit au XIVe siècle, et le Château de Montmoirac. Ce dernier, situé sur les hauteurs de la ville et dominant la plaine du Gardon, fut notamment la possession des Templiers.
Un patrimoine minier
De retour à Alès, vous ne pourrez échapper à la vue sur l'ancien crassier du mont Ricateau, dôme brunâtre qui semble surveiller la ville. La mémoire du passé minier de la cité est encore présente, notamment au travers de sa Mine Témoin, patrimoine phare de l'identité alésienne. Ouvrage d'art minier exceptionnel, ce patrimoine est un outil, une mine-école où des apprentis-miniers vinrent en nombre de 1945 à 1968. Sont représentés ici deux siècles d'évolution des techniques minières. Sur 700 mètres de galeries, les visiteurs sont plongés dans le quotidien des gueules noires. Un voyage dans le temps à 400 mètres de profondeur : une immersion grandeur nature dans les entrailles noirâtres du plus grand réseau naturel visitable de France. Une expérience unique à vivre !