Cévennes - Le viaduc du Doulovy .jpg

Gagnières et son passé industriel

Le départ se fait du parking de la Mairie à Gagnières.  De là, rejoignez le GR®44B à hauteur de la balise «Gagnières – Sous le Puech» et poursuivez à droite en direction du Viaduc de Doulovy. Passez par «Gagnières – Ancienne Voie Ferrée» et «Les Hauts Fourneaux». Cité médiévale, Gagnières portait à l'époque le nom de Castillon. Les ruelles et les porches marquent encore cette période moyenâgeuse du centre du village. Devenue Castillon-de-Courry sous la Révolution, puis Castillon-de-Gannière en 1841, la commune prendra le nom de Gannières en 1922, du nom de la rivière aurifère qui la traverse. Riche en gisements d'anthracite, les compagnies minières s'intéressent très tôt à la cité gardoise, et, de 1832 à 1929, neuf puits naquirent dans le paysage industriel de Gagnières. A ceux-ci s'ajoutèrent un haut fourneau ainsi qu'une voie ferrée : ouverte en 1871, la ligne traversait la cité minière et servait aux transports des produits houillers et métallurgiques. Une balade découverte des vestiges miniers de Gagnières est possible en vous procurant le descriptif du circuit auprès de la Mairie, de la Bibliothèque ou du Musée de la Mine, point de départ de la boucle. Pendant 2 heures, cheminez dans les rues sur les traces des nombreux bâtiments industriels, administratifs ou sociaux en lien avec ce passé minier, et notamment le Puits Parran, impressionnant avec ses 810 m de profondeur. Complétez cette découverte par celle du Musée de la Mine.

Le Musée de la Mine

Installé face à l'église, le Musée de la Mine retrace l'histoire d'un siècle d'exploitation du charbon dans le village, et met en lumière ce patrimoine qui forgea le passé et l'histoire de la commune. Plongez dans le quotidien d'un mineur de fond grâce à la galerie de mine où mineur, wagonnet, outils et cuffat rempli de minerai témoignent de la pénibilité du métier. La salle des pendus, la maquette de la gare et du Puits Parran, des documents écrits et une importante collection de minéraux attestent des conditions de travail des hommes, mais aussi des femmes et des enfants, aux aussi mis à contribution par les compagnies minières.

Depuis les « Hauts Fourneaux », poursuivez tout droit sur le GR®44B pour rejoindre le viaduc en passant par les balises  «La Maisonnette /Tunnel de la Gadilhe», (Attention, vous passez ici en Ardèche, et vous constaterez donc un changement au niveau de la charte signalétique), «La Vernadelle».

Le Viaduc de Doulovy

Dans ce territoire où la mine a pris un essor considérable au milieu du XIXe siècle, il devenait urgent de pouvoir mailler l'ensemble du territoire pour faciliter le transport des produits houillers et miniers, et ce, quitte à soulever des montagnes et à les enjamber ! Avec la construction de la voie ferrée Alès-Bessèges, inaugurée en 1857, il était nécessaire d'élaborer une structure capable de franchir la confluence formée par les rivières du Doulovy et du Merle. Monumental, le viaduc s'impose dans le paysage, avec ses dimensions démesurées : 235 m de long, 2,35 m de large et 24 arches dont la plus haute atteint les 35 mètres. C'est ainsi l'un des trois plus grands viaducs des Cévennes. Emprunter ce viaduc qui désormais est piéton, est une expérience unique, avec cette formidable sensation de pouvoir toucher du doigt la cime des pins qui vous entourent.

Quittez le GR®44B pour continuer en direction de  Chavagnac en passant par les balises «Bois des Bartres», «Les Combes de Banne/Les Costes». A ce point, vous êtes de retour dans le Gard. Prenez à gauche pour rejoindre Chavagnac en passant par «Le Saumier». Depuis Chavagnac, retournez en direction de Gagnières via «Complexe Sainte-Barbe» et «Les Hauts Fourneaux» pour retrouver le GR®44B et revenir au parking par le chemin de l’aller : «Gagnières – Ancienne Voie Ferrée», «Gagnières – Sous le Puech».