Guide de Papouasie-Nouvelle-Guinée : Argent
La monnaie locale, le kina (désignée par le symbole international PGK), se subdivise en billets de 100, 50, 10, 5 et 2 kinas et en pièces de 50, 20, 10 et 5 toyas (les centimes du kina). Les pièces de 1 et 2 toyas existent encore mais ne sont pratiquement plus utilisées.
Le taux de change au dernier trimestre 2018 était de :
1 kina = 0,27 €.
1 euro = 3,70 kinas.
La kina est une monnaie plutôt stable. En revanche, la baisse régulière de l'euro actuellement face au dollar américain n'arrange pas le taux de change. Le change au marché noir n'existe pas en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Quelques hôtels acceptent de changer les devises mais à des taux très bas.
Le service de change à l'aéroport, opéré par la BSP, est très pratique, efficace et sûr. Le taux de change y est le même
qu'en ville.
Si les Papous des campagnes peuvent vivre quasiment sans argent, la Papouasie est un pays très cher pour les voyageurs, quel que soit le mode de vie et de voyage choisi. Il va sans dire qu'un voyage sans l'intermédiaire d'une agence et avec des séjours dans les villages reviendra moins cher qu'un voyage organisé, avec des nuits dans les hôtels, mais même ainsi, la Papouasie sera plus chère pour le touriste que, par exemple, les pays asiatiques tout proches. Outre le billet d'avion, il faut prévoir un budget minimal de 50 € par jour, qui peut facilement monter à 300 €/jour si l'on souhaite plus de confort. Les dépenses principales, l'avion mis à part, seront les locations de véhicules privés, l'organisation de spectacles de danses et les hôtels confortables en ville. En dehors de cela, en voyageant en bus, en passant par un guide local plutôt que par une agence et en dormant dans les guesthouses ou dans des villages, on économisera sensiblement. Il serait toutefois dommage de passer à côté du pays pour économiser quelques euros. Quelquefois, certaines dépenses sont bénéfiques ! Enfin, voyager à deux permettra de réduire les frais d'hébergement, tant au niveau du guide qu'à celui des hôtels qui, souvent, facturent le même prix pour une ou deux personnes.
En été, un vol complet depuis l'Europe jusqu'à Port Moresby coûtera au minimum 1 200 € avec les taxes. Restent ensuite les inévitables vols intérieurs. Le budget aérien à lui seul atteindra donc rapidement 2 000 €. Avec Air Niugini, le vol Singapour - Port Moresby, la route la plus logique, coûtait 850 €.
Les moyens de transports locaux sont très économiques. Un trajet en bus de Madang à Tari, le plus long que l'on puisse faire dans le pays, coûtera 30 €, pour 2 jours de voyage. Pour les groupes au-delà de 4 personnes, il est plus avantageux de louer entièrement les bus ou les bateaux pour leur usage personnel. Cela coûtera un peu plus que le prix par passager, mais le confort sera incomparable. La location d'un bus de 15 places pour une journée coûtera 120 ou 150 € pour un long trajet, essence et chauffeur compris. L'avantage du bus sur les voitures de location, c'est qu'il est fourni avec le chauffeur, donc les passagers ne sont pas responsables en cas d'accident.
Un petit budget de 50 € pour une journée classique se décomposera comme suit : hébergement en guesthouse ou dans un village 15 €, nourriture (que l'on cuisinera soi-même en ville) 10 €, un guide 15 €, diverses activités 10 €.
Un budget plus conséquent, en ville, atteint rapidement des sommes importantes. Hôtel confortable 150 €, 3 repas au restaurant 30 €, activités avec chauffeur privé et guide 150 €. Soit un total de 330 €, qu'il vaut mieux être deux à partager...
Un guide compétent coûtera, suivant les régions et ses prestations, entre 15 et 30 € par jour. Il serait dommage de se passer de ce type de service, car un guide peut éviter bon nombre d'ennuis au visiteur et lui ouvrir bien des portes.
Trois banques sont présentes dans le pays, généralement ouvertes de 8h45 à 15h du lundi au jeudi et jusqu'à 16h le vendredi. Elles sont toujours fermées le samedi. Le service est invariablement très lent, même si les files d'attente sont moins longues pour les opérations internationales. Le vendredi est le jour de paie, mieux vaut donc éviter les banques ce jour-là.
Mieux vaut changer une bonne partie de son argent dès l'arrivée à l'aéroport international, pour éviter de perdre ensuite un temps précieux dans les banques. Pour les opérations de change dans les banques, le passeport est nécessaire.
N'hésitez pas à contacter National Change au ✆ 0820 888 154 en mentionnant le code PF06, ou en consultant le site www.nationalchange.com - Vos devises et chèques de voyages vous sont envoyés à domicile.
Si vous disposez d'une carte bancaire (Visa, MasterCard, etc.), inutile d'emporter des sommes importantes en espèces. Dans les cas où la carte n'est pas acceptée par le commerçant, rendez-vous simplement à un distributeur automatique de billets.
En cas de perte ou de vol de votre carte à l'étranger, votre banque vous proposera des solutions adéquates pour que vous poursuiviez votre séjour en toute quiétude. Pour cela, pensez à noter avant de partir le numéro d'assistance indiqué au dos de votre carte bancaire ou disponible sur Internet. Ce service est accessible 7j/7 et 24h/24. En cas d'opposition, celle-ci est immédiate et confirmée dès lors que vous pouvez fournir votre numéro de carte bancaire. Sinon, l'opposition est enregistrée mais vous devez confirmer l'annulation à votre banque par fax ou lettre recommandée.
Conseils avant départ. Pensez à prévenir votre conseiller bancaire de votre voyage. Il pourra vérifier avec vous la limitation de votre plafond de paiement et de retrait. Si besoin, demandez une autorisation exceptionnelle de relèvement de ce plafond.
Trouver un distributeur. Pour connaître le distributeur le plus proche, des outils de géolocalisation sont à votre disposition. Rendez-vous sur visa.fr/services-en-ligne/trouver-un-distributeur ou sur mastercard.com/fr/particuliers/trouver-distributeur-banque.html.
Utilisation d'un distributeur anglophone. De manière générale, le mode d'utilisation des distributeurs automatiques de billets (" ATM " en anglais) est identique à la France. Si la langue française n'est pas disponible, sélectionnez l'anglais. " Retrait " se dit alors " withdrawal ". Si l'on vous demande de choisir entre retirer d'un " checking account " (compte courant), d'un " credit account " (compte crédit) ou d'un " saving account " (compte épargne), optez pour " checking account ". Entre une opération de débit ou de crédit, sélectionnez " débit ". (Si toutefois vous vous trompez dans ces différentes options, pas d'inquiétude, le seul risque est que la transaction soit refusée). Indiquez le montant (" amount ") souhaité et validez (" enter "). A la question " Would you like a receipt ? ", répondez " Yes " et conservez soigneusement votre reçu.
Frais de retrait. L'euro n'étant pas la monnaie du pays, une commission est retenue à chaque retrait. Les frais de retrait varient selon les banques et se composent en général d'un frais fixe d'en moyenne 3 euros et d'une commission entre 2 et 3% du montant retiré. Certaines banques ont des partenariats avec des banques étrangères ou vous font bénéficier de leur réseau et vous proposent des frais avantageux ou même la gratuité des retraits. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire. Notez également que certains distributeurs peuvent appliquer une commission, auquel cas celle-ci sera mentionnée lors du retrait.
Cash advance. Si vous avez atteint votre plafond de retrait ou que votre carte connaît un disfonctionnement, vous pouvez bénéficier d'un cash advance. Proposé dans la plupart des grandes banques, ce service permet de retirer du liquide sur simple présentation de votre carte au guichet d'un établissement bancaire, que ce soit le vôtre ou non. On vous demandera souvent une pièce d'identité. En général, le plafond du cash advance est identique à celui des retraits, et les deux se cumulent (si votre plafond est fixé à 500 €, vous pouvez retirer 1 000 € : 500 € au distributeur, 500 € en cash advance). Quant au coût de l'opération, c'est celui d'un retrait à l'étranger.
De façon générale, évitez d'avoir trop d'espèces sur vous. Celles-ci pourraient être perdues ou volées sans recours possible. Préférez payer avec votre carte bancaire quand cela est possible. Les frais sont moindres que pour un retrait à un distributeur et la limite des dépenses permises est souvent plus élevée.
Notez que lors d'un paiement par carte bancaire, il est possible que vous n'ayez pas à indiquer votre code pin. Une signature et éventuellement votre pièce d'identité vous seront néanmoins demandées.
Acceptation de la carte bancaire. Les cartes bancaires internationales peuvent être acceptées dans les établissements touristiques. Dans les cas contraires, dirigez-vous vers le distributeur le plus proche.
Frais de paiement par carte. Hors zone Euro, les paiements par carte bancaire sont soumis à des frais bancaires. En fonction des banques, s'appliquent par transaction : un frais fixe entre 0 et 1,2 € par paiement, auquel s'ajoutent de 2 à 3% du montant payé par carte bancaire. Le coût de l'opération est donc globalement moins élevé que les retraits à l'étranger. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire.
Avec ce système, on peut envoyer et recevoir de l'argent de n'importe où dans le monde en quelques minutes. Le principe est simple : un de vos proches se rend dans un point MoneyGram® ou Western Union® (poste, banque, station-service, épicerie...), il donne votre nom et verse une somme à son interlocuteur. De votre côté, vous vous rendez dans un point de la même filiale. Sur simple présentation d'une pièce d'identité avec photo et de la référence du transfert, on vous remettra aussitôt l'argent.
Le pourboire n'est en principe pas attendu par les Papous, mais, dans les endroits " touristiques ", les Australiens et les Américains ont déjà changé la donne et il est d'usage de donner quelque chose à ses guides et porteurs. Au restaurant ou à l'hôtel, le pourboire n'est pas nécessaire, mais il ne sera jamais refusé...
Le marchandage ne fait pas partie de la culture mélanésienne et les Papous sont parfois surpris lorsqu'on leur demande de baisser leur prix. Il est cependant toujours possible de demander un meilleur " second price ", mais il serait impoli d'insister. Il faut savoir que, sur le Sepik notamment, la vente de l'artisanat représente souvent pour les populations l'unique moyen de gagner un peu d'argent. Ce qui devrait aider à reconsidérer nos notions de cherté et à comparer la valeur d'un euro en Europe et dans un village papou...
La TVA, à 10 % en Papouasie, est la plupart du temps comprise dans les prix indiqués sur les menus ou les tableaux des hôtels. Nous l'avons incluse systématiquement dans les prix indiqués dans ce guide. Pour le moment, le remboursement de TVA n'est pas prévu en Papouasie.
Puisque votre destination finale est hors de l'Union européenne, vous pouvez bénéficier du Duty Free (achats exonérés de taxes). Attention, si vous faites escale au sein de l'Union européenne, vous en profiterez dans tous les aéroports à l'aller, mais pas au retour. Par exemple, pour un vol aller avec une escale, vous pourrez faire du shopping en Duty Free dans les trois aéroports, mais seulement dans celui de votre lieu de séjour au retour.
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