Guide de Saint-Vincent-et-les-Grenadines : Politique et économie
Alors que les régions de métropole regroupent plusieurs départements, les régions d'outre-mer présentent la caractéristique d'être monodépartementales, c'est-à-dire que le même territoire est à la fois département et région. La Martinique dispose donc d'un conseil général et d'un conseil régional. En 1981, le premier projet de régionalisation qui prévoit la suppression de l'assemblée départementale a été rejeté par le Conseil constitutionnel. Le conseil régional est donc venu s'ajouter au conseil général. Mais en janvier 2010 les Martiniquais se sont prononcés favorablement à la fusion des conseils régional et général en une assemblée unique. A cet effet, une loi ordinaire rédigée par la ministre de l'Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, a arrêté la composition de la nouvelle assemblée, le nombre d'élus, le découpage des circonscriptions et le corps électoral.
Les fédérations locales de partis nationaux (UMP, PS, Modem) ainsi que plusieurs formations politiques martiniquaises sont les principaux acteurs de la vie politique de l'île. Leur positionnement se construit, pour l'essentiel, autour de l'évolution statutaire de la Martinique. Voici les principales prises de positions :
Assimilationnistes. Selon le député assimilationniste Victor Sablé " les Antilles ne peuvent être, ne veulent être que françaises. Elles le sont par l'esprit, par le coeur, par le sang ". Les assimilationnistes prônent une évolution statutaire basée sur l'article 73 de la Constitution française. L'identité législative souhaitée implique l'application de plein droit de toutes les lois françaises en Martinique. L'adoption de la loi de 1946, marquant le passage de la Martinique à un département français, marque le triomphe de l'idéologie assimilationniste.
Autonomistes. Favorables à une évolution statutaire selon l'article 74 de la Constitution (statut autonome, placé sous le régime de la spécialité législative), les autonomistes affirment l'identité irréductible des Martiniquais, fondamentalement différente de l'identité française. Ils souhaitent que la Martinique devienne un territoire fédéré à la République française. Aimé Césaire était de ce camp.
Indépendantistes. Très actifs dans les années 1970 et 1980, les indépendantistes revendiquent le droit à l'autodétermination pour l'île, estimant que les Martiniquais constituent un peuple et la Martinique une nation à part entière. Pourtant aujourd'hui, l'autonomie n'est plus l'objectif immédiat ; en 2008 les 33 élus indépendants ont voté pour une évolution statutaire de la Martinique selon l'article 74 de la Constitution. En 2010, les indépendantistes perdent la présidence du conseil régional de la Martinique. Deux années plus tard, lors des législatives de 2012, deux indépendantistes sont élus comme députés.
Le gouvernement Ayrault va devoir s'atteler au chantier de la Collectivité unique en Martinique qui prévoit de fusionner le conseil général et le conseil régional en une seule entité administrative. Le 24 janvier 2010, lors du référendum, les Martiniquais se sont prononcés favorablement pour la " création d'une collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région " (68,3 % des voix) et ont signifié leur envie de changer ce qui était le fait d'une décision du Conseil constitutionnel et qui datait de 1982. Cette réforme constitutionnelle permettrait une rationalisation des tâches en évitant les " doublons " qui existent actuellement, car les deux structures se chevauchent au niveau des compétences. La réforme génèrerait en outre des économies substantielles de l'ordre de 185 millions d'euros, en s'appuyant notamment sur les départs en retraite.
L'économie martiniquaise porte l'empreinte d'un passé colonial profondément marqué par les activités agricoles. Héritière de ce passé, l'île se trouve aujourd'hui devant une situation assez paradoxale : un secteur agricole très présent, tant au niveau des moyens de production (main-d'oeuvre, surface exploitée) que de ses produits (sucre, rhum, banane), mais qui ne représente qu'une part relativement faible dans le PIB (4 %). Pourtant, vue de plus près, cette situation pourrait bien résulter d'une évolution amorcée depuis les années 1980. Aujourd'hui, c'est un fait : avec des denrées agricoles incapables, dès la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe, de faire face à la concurrence internationale, la Martinique a néanmoins continué à exploiter ses ressources. D'un autre côté elle se voit dotée d'un arsenal législatif visant à développer les secteurs secondaire et tertiaire (96 % du PIB) dans lequel la place occupée par l'administration n'est pas négligeable (40 % de la population active). Ainsi, le marché local a connu une croissance nettement plus rapide que le secteur agricole. En règle générale, les DOM bénéficient de très nombreuses dérogations et d'aménagements juridiques très complexes. La Martinique possède le statut de département, mais est considérée comme un " territoire d'exportation " dans les échanges commerciaux. Une société métropolitaine qui vend un bien à la Martinique est considérée comme un exportateur et bénéficie par conséquent d'une exonération de TVA. La Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ne connaissent pas la TVA. En Martinique, elle existe et son taux varie entre 2,2 et 8,5 %. Tout produit qui entre en Martinique est soumis à la taxe dite " octroi de mer ", qui constitue un revenu conséquent. Le montant est fixé par le conseil régional et varie selon la catégorie du produit, mais dépasse rarement les 30 %. La somme collectée est partagée entre les communes (environ 40 % de leurs recettes fiscales). L'octroi de mer est accompagné d'une autre taxe : le droit additionnel (de 1 % à 2,5 %), dont les modalités sont toujours dépendantes du conseil régional qui en bénéficie directement.
La banane. L'Union européenne a entériné, en janvier 2008, une réforme sur l'Organisation commune du marché (OCM) européen de la banane. Les producteurs locaux craignent un affaiblissement progressif de la production. Une crise sans précédent, qui risque de porter un coup fatal à l'économie de l'île et aux emplois. La banane antillaise bataille actuellement avec Chiquita, Del Monte et Dole : trois multinationales américaines qui couvrent la majorité du marché mondial.
Et pourtant, la banane s'exporte bien au sein de l'Union européenne. Aujourd'hui, les plantations bananières représentent environ un tiers de la surface agricole de la Martinique. L'approvisionnement général dépend étroitement des importations car, situation géographique oblige, la production locale couvre à peine un cinquième de la consommation.
Pendant des années, les Antilles françaises ont profité d'un accès privilégié au marché intérieur.
Cette politique de répartition des importations leur réservait les deux tiers du marché français. Le reste était attribué aux pays de la zone ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). Mais, en 1993, l'entrée en vigueur de l'OCM banane libéralise le marché économique. Conséquence, le nombre d'exploitations a été divisé par trois. Les autorités estiment que près de 4 500 emplois ont été supprimés en quatre ans.
La réforme risque d'annuler les quotas et d'instaurer un tarif douanier unique : 176 € la tonne, insuffisante pour les producteurs européens qui souhaitent que le montant soit fixé à 295 €.
La canne à sucre. Graminée, appelée " herbe des Canaries ", elle a été introduite aux Antilles vers 1645 et a supplanté très rapidement le tabac, principal produit des débuts de la colonisation. Véritable symbole, son sucre est associé à l'histoire de la Martinique : les Anglais n'appelaient-ils pas eux-mêmes les Antilles françaises les " îles à sucre " ? Le rhum fait son apparition par la suite, assurant un double caractère industriel à la production de la canne à sucre. Pourtant, c'est à la fin du XVIIIe siècle qu'a eu lieu le véritable essor des distilleries martiniquaises. La canne est présente un peu partout, surtout dans les plaines. Mais elle n'échappe pas à la crise. Depuis les années 1960, la production de canne n'a cessé de décroître et il ne reste actuellement qu'une seule usine (Galion). Si l'on omet la production du rhum, on peut affirmer que l'industrie sucrière poursuit inévitablement son déclin. Quant aux différentes marques de rhum, les producteurs sont sceptiques quant à l'avenir et attendent certaines mesures qui pourraient les aider à accroître leur part de marché dans les exportations. La Martinique peine donc avec son héritage, tandis que la métropole, en maintenant sa tradition, est la première productrice mondiale de sucre de betterave ! Si on inclut la canne à sucre, la France est la première productrice de sucre en Europe et la huitième au niveau mondial. Aujourd'hui, le secteur de la canne à sucre représente environ 8 % dans les exportations.
La pêche. Le secteur de la pêche se caractérise par une organisation artisanale, tant au niveau des pêcheurs que des ventes. Les données chiffrées sont incertaines, mais il est sûr que la consommation locale se situe nettement au-dessus de la production (environ 6 000 tonnes). L'activité de la pêche fait partie intégrante de la vie de certaines communes, comme Le Vauclin ou Petite-Anse.
Que ce soit auprès de pêcheurs déclarés ou non, on peut acheter du poisson dans les nombreux petits ports de l'île ou simplement au bord de la route : dans ce cas, vous verrez une voiture et un vendeur, avec une balance, présentant la plupart du temps du thon ou du thazar. Certains pourront entendre parler de pêche " à Miquelon " : ne pensez pas qu'ils partent jusqu'à Saint-Pierre-et-Miquelon pour trouver du poisson, c'est tout simplement le nom de la pêche faite au large des côtes martiniquaises.
L'industrie. Assez récent, le secteur de l'industrie est l'une des conséquences des mesures économiques prises vers la fin des années 1970 et le début des années 1980, la plus connue étant la défiscalisation. Les nombreux dispositifs mis en place pour stimuler l'économie martiniquaise ont entraîné une croissance rapide et, avec elle, une évolution sociale conséquente. Mais le secteur industriel s'est fortement développé durant les années 1990 principalement.
Les services. C'est le secteur tertiaire qui domine incontestablement l'échiquier économique. Vous ne manquerez pas de le constater sur place lorsque vous passerez dans les environs Fort-de-France/Lamentin où les hôtels entre autres sont très nombreux. D'ailleurs, la place manque et les embouteillages s'intensifient, ce qui incite à trouver de nouveaux espaces, comme dans les environs de La Trinité et de Ducos (exemple de Génipa qui est très récent). Ceci étant, comme dans d'autres domaines, il ne faut pas oublier que l'île est fortement influencée par la France, pays où la filiale agroalimentaire a une présence bien marquée.
Intimement lié à la conjoncture économique des années 1980, le tourisme connaît un développement très appréciable entre 1980 et 2000. Le succès du secteur du tourisme tient à plusieurs facteurs :
L'adoption de nombreux dispositifs législatifs qui ont largement profité au secteur, de la fiscalité aux aides pures, mais surtout la loi dite de la " défiscalisation ". Elle a permis la réalisation de plusieurs complexes touristiques et l'augmentation considérable du nombre de lits.
La démocratisation générale du voyage (1980-1990), conséquence d'une chute considérable des prix des déplacements et des titres de transport.
Des paysages exotiques fabuleux caratéristiques des Caraïbes.
Un environnement culturel intéressant.
Les croisières et la plaisance, aspects non négligeables pour les amoureux de la mer.
Toutefois, le secteur du tourisme commence à montrer ses limites et auncun nouveau débouché ne se profile à l'horizon. Non seulement la fréquentation stagne, mais elle subit d'année en année des fluctuations importantes, si bien qu'on ne sait plus s'il convient avant tout de consolider l'acquis ou de le développer. La branche qui souffre le plus de cette mauvaise conjoncture est l'hôtellerie traditionnelle, principalement les 3 et 4 étoiles.
Le tourisme en Martinique doit être considéré sous deux angles, l'un structurel et l'autre social. Il existe une très forte interférence entre les deux.
Un manque de concurrence au niveau de la desserte aérienne est un handicap important, voire un aspect crucial lorsqu'il s'agit d'une île. Le manque de sièges aériens est régulièrement dénoncé, mais ce problème semble concerner surtout les habitants de l'île et la communauté antillaise qui habitent hors des frontières, ces deux populations souhaitant, à juste titre, bénéficier de tarifs abordables. Les périodes difficiles sont les fins d'année et les mois de février, juillet et août, le reste de l'année ne connaissant pas de circulation exagérée. Cela concerne les compagnies aériennes dites " régulières " aux vols quotidiens. Le flux aérien plus saisonnier est généralement assuré par le système bien connu de charter, dont bénéficient d'innombrables destinations. Cette pratique a l'avantage d'alimenter régulièrement l'hôtellerie traditionnelle, la plus touchée par la chute de la fréquentation. L'offre est fortement dépendante de la clientèle métropolitaine (environ 80 %). Le tourisme en provenance d'Europe, sans la France, ne dépasse pas les 7 % (excepté le tourisme régional). La clientèle nord-américaine, que l'on peut rencontrer à Saint-Martin ou à Saint-Barth, est pratiquement négligeable : 1,2 %, Etats-Unis et Canada réunis.
Hébergement. Le cadre législatif favorable des années 1980, stimulateur de l'économie, a entraîné l'émergence d'un important parc hôtelier. Les établissements de 3 et 4 étoiles constituent une très large part de ce parc. Mais ce développement massif a ignoré les spécificités de la culture martiniquaise. Plus destinée à un service à petite échelle, à des structures de petite taille et à des relations de proximité, elle affiche une incompatibilité avec le tourisme de masse, tel qu'il est pratiqué, par exemple, en République dominicaine. Une approche que confirment les statistiques : la petite hôtellerie (incluant les résidences) et les gîtes subissent nettement moins les fluctuations touristiques. Il semblerait même que ces deux catégories puissent envisager l'avenir sereinement. Le paysage socio-touristique de la Martinique présente peu de similitude avec ses proches voisins, comme Saint-Domingue ou Cuba. La Martinique, avec ses nombreux atouts, détient une forte potentialité qui ne peut s'exprimer que dans des conditions qui lui sont propres. Prenons l'exemple du séjour dit " all inclusive ", qui est l'une des nouveautés de l'industrie touristique : son application en Martinique impliquerait justement d'ignorer la spécificité de l'île et de lui demander de s'adapter à quelque chose de contraire à sa culture. La Martinique n'est-elle pas une structure " all exclusive " à elle seule ? Ses visiteurs ne sont pas, comme à Saint-Domingue, cloîtrés dans leur hôtel ! Le principal atout de la Martinique est justement ce contact facile à établir avec la population locale. L'industrie hôtelière n'a donc aucun avantage à copier le modèle de ses voisins.
Depuis la départementalisation, en 1946, les multiples interventions législatives se sont succédé afin d'améliorer l'environnement social et économique de l'île : en 1950, le PIB par habitant était de 2 300 €, alors qu'il est de 19 607 € aujourd'hui !
La Martinique affiche donc un niveau de vie nettement supérieur à celui de ses proches ou lointains voisins de l'espace caribéen (le PIB par habitant est d'environ 3 300 € en Dominique, de 3 800 € à Sainte-Lucie, de 4 200 € à la Barbade ou de 9 400 € à Porto Rico).
L'aménagement territorial assure une infrastructure que l'on peut qualifier de moderne, surtout si on la compare à celle des autres îles de la Caraïbe : sanitaire, communication, distribution (électricité et eau), aéroport, port, routes, etc. Un atout de poids est l'appartenance, par le biais de la France, à l'Union européenne qui peut lui allouer des fonds structurels.
Le constat varie selon la façon dont on interprète les chiffres. Il est difficile de parler d'une économie structurée tant les indices tendent à révéler un profil artificiel, les rouages fonctionnant grâce à un moteur déterminant : la consommation. Bien entendu, la consommation implique l'existence d'un volume monétaire qu'il faut alimenter avant de passer à la phase de circulation et, entre le secteur privé et public, ses sources sont innombrables. On ne citera ici que les exemples les plus connus : taxation des produits à l'importation, régime fiscal plus avantageux pour diverses catégories socioprofessionnelles, défiscalisation et subvention, taux élevé de transferts publics, congés bonifiés, etc.
Pour ce qui est des transferts publics, il est très difficile de donner les chiffres exacts, car le dossier fait partie des mystères de l'Etat. Même au sein des instances administratives habilitées, les informations se font très rares, voire inexistantes. On ne peut donc que se baser sur les rapports parlementaires ou sénatoriaux, qui indiquent la fourchette de 6 à 7 milliards d'euros/année pour l'ensemble des DOM. Ces transferts publics sont d'un caractère social très poussé, ce qui ne peut que doper la consommation, le secteur des services étant sans aucun doute le premier bénéficiaire. La part revenant aux sociétés (subventions, fiscalité), sous ses différentes formes, passe au second plan, mais ces sociétés peuvent bénéficier, selon la conjoncture, d'autres avantages assurés par des législations complémentaires.
Dans cette continuité, il faut rappeler la loi de 1950 qui procure aux fonctionnaires mutés dans un DOM un avantage salarial conséquent, sans citer les à-côtés comme la déduction d'impôt, indemnité d'éloignement, frais, etc. Appelé " rémunération complémentaire ", il se situe entre + 40 % et +50 %.
Depuis la départementalisation, la Martinique avance à grande vitesse afin de combler son retard, mais on ne peut ignorer certains facteurs qui ne la favorisent guère. On en cite deux :
L'importante progression démographique, deux ou trois fois plus forte qu'en métropole, a été l'un des handicaps importants favorisant le chômage et l'immigration vers la France. De nos jours, la croissance s'est modérée par rapport aux années 1950-1980 qui ont connu des taux d'immigration importants.
Un coût de main-d'oeuvre très élevé, toujours dans le cadre de facteurs défavorisant le marché de l'emploi, la Martinique connaît dans son espace régional le même problème que l'Europe. Ses répercussions sont multiples, surtout dans les secteurs du tourisme et de l'agriculture.
Les secteurs sucrier et bananier sont durement touchés et la Martinique importe une partie des produits qui, potentiellement, existent chez elle.
Le SMDE. La mondialisation, le problème de l'énergie, les questions environnementales ou encore le vieillissement de la population sont autant de problématiques qui font du développement économique de la Martinique un enjeu de taille. En s'appuyant sur la loi de 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, qui confirme le rôle économique des régions, la Martinique a entrepris d'élaborer un schéma martiniquais de développement économique (le SMDE) qui redessine les contours de l'économie martiniquaise à horizon 2025. Un débat de grande ampleur a été organisé avec les citoyens, les élus, les représentants d'associations autour des enjeux économiques et sociaux du territoire. Il a fallu recenser tous les problèmes et exploiter les réponses qui émanaient de la société martiniquaise. Il ressort entre autres que la Martinique doit se doter de structures productives compétitives en sécurisant son réseau électrique, en déployant un réseau numérique et en modernisant son réseau de transport. Pour redynamiser le secteur touristique, elle doit également valoriser son patrimoine culturel et naturel en développant une politique patrimoniale digne de ce nom.
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