L'origine du nom de ce site, occupé dès l'Antiquité, reste un mystère. Soit il provient d'un Romain appelé Nolis, devenu en provençal Noulas, puis Nelos, avant de prendre le nom de Néoules, c'est-à-dire la nouvelle terre, soit il est en rapport avec l'abondance des noyers, observation représentée par trois noix d'or sur fond d'azur dessinées sur le blason de la commune. Le village, au cours de l'histoire, fit partie de la seigneurie de Signes en l'an 1200, puis allait être gouverné par plusieurs seigneurs au XVIe siècle, les Reybiol et les Blancart, ainsi que par l'évêque de Marseille, et passera ensuite aux mains des Alard de Brignoles. Un château fut construit en 1750 par le seigneur Blancart.
En 1907, lors de la révolte des vignerons dans le midi de la France, Néoules est à la tête du mouvement dans le Var, avec la création du premier comité de défense viticole. Le mouvement s'effondrera après l'entrevue de Marcellin Albert avec le président Clemenceau, mais permettra aux vignerons néoulais de créer en 1908, la deuxième cave coopérative du département.
Le village, niché dans un écrin de collines verdoyantes et de vignes, est adossé au plateau de la Verrerie. On y découvre un havre préservé dans lequel une faune et une flore abondante prospèrent. Ses nombreux sentiers de randonnées serpentent au pied de l'une des plus belles barres rocheuses méditerranéennes d'où l'on peut contempler la presqu'île de Giens et les Iles d'Hyères.
Les ruines de Saint-Thomé, le château Renaissance, l'église Saint-Jean-Baptiste, Châteauloin, les grottes et la sépulture de la Pierre Plantée sont autant de lieux singuliers à visiter, qui témoignent du riche patrimoine de cette commune.