Guide de la Côte nord Espagne : La côte nord espagnole en 30 mots-clés
" Las autonomías ", ou le système des autonomies, désigne l'organisation politique territoriale de l'Espagne actuelle. Dès le début du XXe siècle, et par intermittence, certaines régions espagnoles, et surtout le Pays Basque, revendiquent une plus grande autonomie politique.
Bien entendu, Franco refuse de leur donner des droits. Néanmoins, le Pays Basque obtient son autonomie dès 1979 et, après la chute du dictateur, c'est l'ensemble des régions d'Espagne qui accède à ce statut, dont la Galice, le 8 avril 1981 ; les Asturies et la Cantabrie, le 11 janvier 1982 ; la Navarre, le 16 août 1982. Les régions n'ont pas toutes les mêmes domaines de compétences. Le Pays Basque est l'une de celles qui a le plus de pouvoirs propres. Le Sénat est la chambre des représentations régionales.
Bacalao, c'est la morue, mais c'est aussi une musique techno très commerciale (dont la makina est l'une des composantes), qui connaît un franc succès en Espagne depuis les années 1980. De nombreux pubs et discothèques font entendre ses sons stridents, ses roulements de rythmes électroniques et ses slogans au ras des pâquerettes, scandés en espagnol ou en anglais. On n'y échappe pas ! Caissons de basse de voiture "tunée", enceintes de scooter ou poste de radio, tous crachent les mêmes décibels. A bon entendeur...
Littéralement " la grosse bouteille ", le botellón désigne la consommation d'alcool en groupe sur la voie publique. Cette pratique, très répandue en Espagne, est interdite depuis un décret de février 2002, mais reste très tolérée.
Ce phénomène trouve son origine à Madrid, dans les années 1980. Pris d'assaut par de jeunes gens d'humeur festive, les commerçants ont commencé à vendre des packs comprenant alcool fort, soda, gobelets et glaçons. Moins cher qu'une consommation dans un bar, ce pack est devenu très vite populaire et son succès a atteint des proportions inattendues. Entre amis, sur une place, dans la rue ou dans un jardin public, les jeunes se rassemblent pour boire et discuter. Ces regroupements nocturnes ont fini par gêner les riverains, qui ont porté plainte, à cause des déchets abandonnés sur place et du bruit qui se prolongeait souvent jusqu'au matin. Mais, malgré la loi, la pratique est telle qu'en compagnie des Espagnols vous vous y mettrez aussi.
Petit verre de liqueur que l'on déguste dans tous les bars, souvent à la fin de la marcha ou après un bon repas. On peut boire un chupito de Patxaran, de licor de hierbas, d'anis, de manzana verde...
Soyez vigilant sur les routes et les autoroutes espagnoles, où les accidents sont fréquents aux retours des week-end provoqués par des domingueros (conducteurs du dimanche) et des embouteillages monstres toute la semaine. Aux abords des grandes villes et sur les autoroutes, les locaux sont spécialistes des queues-de-poisson. Attention aussi au feu orange, les conducteurs ont tendance à accélérer jusqu'à l'apparition du rouge. Ne freinez pas brusquement, vous risquez un carambolage.
Jour consacré à la famille et qui transforme les villes en déserts urbains. Tout est fermé, sauf les bars à l'heure de l'apéro, pour déguster les fameuses rabas (voir plus bas).
L'attraction la plus connue des fêtes de San Fermín à Pampelune, mais aussi la plus dangereuse, puisque les taureaux sont lâchés au milieu des ruelles étroites de la ville et courent rageusement jusqu'à l'arène, encornant tous les touristes qui se mettent sur leur passage. A ne pas manquer. La rue Estafeta est la plus célèbre de Pampelune, car elle représente un tournant important dans l'encierro : c'est la dernière ligne droite avant l'arène.
El estanco est un bureau de tabac, de vente de timbres et, en général, de tout ce qui a trait au monopole de l'Etat. On les reconnaît facilement à leur enseigne en lettres jaunes sur fond marron. Ils représentent une très ancienne tradition espagnole.
C'est là, en effet, que l'on payait l'impôt sur le sel, la saline, aux XVIe et XVIIe siècles. On pouvait également y payer la taxe sur la vente des esclaves, au XVIe siècle, ainsi que sur les cartes à jouer pour leur importation et leur vente.
La côte atlantique nord de l'Espagne ne ressemble pas à ce cliché connu de tous : sierra sèche et poussiéreuse du centre, températures de plus de 40 °C, stations balnéaires bondées et aux architectures anarchiques, villes à forte influence arabe... Non, l'Espagne du Nord réserve bien des surprises et présente un nouveau visage du pays : celui de l'Espagne verte. Elle le doit à son climat océanique, avec la pluviométrie la plus élevée du pays, à son relief élevé, avec notamment les Pics d'Europe qui culminent à 2 648 m, à seulement 40 km du littoral, et, enfin, aux eaux claires de la mer Cantabrique. Cette autre Espagne est celtique, romane et rurale.
L'unité familiale est-elle encore l'une des valeurs essentielles des Espagnols ? Certes, les jeunes restent chez leurs parents très longtemps et souvent même jusqu'au mariage. Cela s'explique par un taux de chômage qui ne diminue que lentement, la faiblesse des salaires et le prix élevé de l'immobilier. Par ailleurs, la solidarité avec les grands-parents n'a pas disparu : si le logement est suffisamment grand et que l'on a du temps pour s'en occuper, il n'est pas rare qu'on les invite chez soi quand ils ont perdu leur autonomie. Toutefois, la grande famille espagnole telle qu'elle était jadis n'existe plus : le taux de natalité est l'un des plus faibles d'Europe et le nombre de divorces ébranle cette tradition.
Bien que dans les écoles, l'anglais ait le vent en poupe, notre langue continue à être enseignée à l'école publique et dans de nombreuses académies privées. L'usage du français est toujours considéré, dans beaucoup de familles aisées, comme un plus culturel. Quant au Français en tant qu'individu, il n'est pas toujours très bien vu depuis les conquêtes napoléoniennes au XIXe siècle. De nos jours, c'est surtout notre chauvinisme qui gêne les Espagnols. Vous constaterez par vous-même que, sur toute la côte nord et notamment au Pays Basque et en Galice, bon nombre de gens comprennent notre langue. Alors, soyez discret dans vos remarques !
La presse à sensation occupe une très grande place dans la vie quotidienne des Espagnols, et plus particulièrement les journaux racoleurs qui étalent la vie des célébrités, la gente. Les Espagnols nous ont emprunté des mots pour désigner ces magazines : ils parlent de " papier couché ". Les émissions de télévision sur les stars nationales (tous les jours de la semaine du matin au soir, sur la plupart des canaux même publics) fleurissent également. La cible de tout ce déballage peut être aussi bien un torero en vogue, un footballeur, une vedette de la chanson, un membre de la famille royale ou le nouveau vrai-faux gagnant de Operación Triunfo (show de télé-réalité équivalent de notre Star Academy).
Les hórreos, ou greniers à grain, se trouvent principalement dans les Asturies et en Galice. Ce sont ces étranges maisons sur pilotis, surélevées sur des piliers en pierre, avec, à leur sommet, une pierre plate. On y accède par une échelle dont il manque le dernier barreau. Cette construction ingénieuse garantit une conservation au sec, dans ces régions humides, mais surtout préserve des rongeurs. Dessous, on garait les charrettes. Les hórreos asturiens sont carrés et en bois. Les hórreos galiciens sont rectangulaires, tout en pierre. Autrefois associés à la vie rurale, ces greniers centenaires ne sont plus que des vestiges emblématiques de ces régions. L'actuel exode rural et la modernisation expliquent qu'ils soient laissés à l'abandon ou bien transformés. Quoi qu'il en soit, ils caractérisent le paysage de ces Communautés autonomes.
Expression très employée. Elle peut avoir plusieurs sens : ir de compras (faire des achats), ir de copas (aller prendre un verre), ir de listo (se croire plus intelligent que l'on n'est).
Il faut avouer qu'en Espagne on a un goût prononcé pour la catastrophe et le fait divers sordide. Ainsi les images montrées par les médias, souvent insoutenables, sont reprises en boucle par les télévisions, accompagnées de musique et de commentaires, de façon à obtenir une dramatisation maximale. Incendies, accidents de la route ou prises d'otages passionnent la population. Ames sensibles, vous voilà prévenues !
" Il faut toujours remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même ". Les Espagnols prennent le temps de vivre, c'est le moins que l'on puisse dire. Ne vous attendez pas à voir, même dans les grandes villes, les gens courir dans la rue. Ici, il est d'usage d'arriver en retard à un rendez-vous.
Le succès de ce terme a coïncidé avec la movida, bien que le phénomène lui soit antérieur. La marcha renvoie à l'idée de mouvement, de rapidité. Ces expressions, typiquement espagnoles, sont directement liées à la fête. Sortir, ou être de marcha, c'est d'abord avoir l'énergie nécessaire pour s'amuser toute la nuit. Généralement en groupe, les Espagnols débutent la soirée en allant de bar en bar. Traditionnellement, chacun paye sa tournée. Quand la nuit est déjà bien entamée, ils rejoignent les établissements nocturnes, discothèques ou bars dansants, dont certains ne commencent à s'animer qu'après 3h du matin. Le plus souvent, la soirée s'achève au petit matin, avec le petit déjeuner chocolate con churros (chocolat chaud et beignets).
La movida est un mouvement qui émerge à Madrid au début des années 1980. A l'origine clandestin, il prend de l'ampleur avec l'avènement du régime démocratique en Espagne. Artistes, journalistes et intellectuels, qui appartiennent à ce courant, voient dans la liberté politique de la phase postfranquiste l'opportunité de créer des oeuvres avant-gardistes, explorant des sujets fortement prohibés pendant la dictature : drogues, sexe, plaisir, homosexualité, avortement. La rapidité des transformations, corrélée à l'énergie et la furie qui se libèrent après quarante ans d'oppression, bouleverse soudainement la société espagnole, qui ne sait plus vraiment comment réagir face à certains excès. Tous les domaines de la production artistique et intellectuelle ont eu leurs représentants dans la movida : Nacho Pop, Joaquín Sabina, Radio Futura, Alaska, Parálisis Permanente, Ramoncín, Leño, Loquillo (musique) ; Jesús Ferrero (littérature) ; Ouka Lele (photographie) et, bien sûr, Pedro Almodóvar qui réalise des films (Talons aiguilles, Tout sur ma mère, Parle avec elle), écrit des livres (Patty Diphusa, La Vénus des lavabos et Fuego en las Entrañas) et a fait partie d'un groupe de rock'n'roll : Almodóvar y Mc Namara.
En Espagne, il est bien au-dessus de celui admis en France et de deux à trois fois supérieur à celui qui est toléré en Europe du Nord. Mobylette vrombissante, télévision hurlant dans un bar, musique assourdissante en discothèque, tout converge vers l'excès ambiant déjà mentionné, mais découle aussi du fait qu'ici on a l'habitude de parler fort ; écoutez seulement les éclats de voix des enfants ou ceux de groupes de femmes conversant... Ici, vous vous surprendrez vite à hausser un peu la voix pour vous faire entendre.
L'Organisation nationale des aveugles espagnols, symbolisée par un bonhomme avec sa canne, se charge de vendre les tickets de loto et de distribuer les gros bénéfices au profit des malvoyants et d'autres handicapés. Les équipements pour aveugles (comme les sonneries au feu rouge) et pour handicapés ne manquent pas en Espagne ni en France, grâce à l'ONCE. Vous trouverez des guérites de ce loto un peu partout dans la ville et des vendeurs ambulants dans les rues les plus passantes. Tous les soirs, sur la chaîne TV Antena 3, vous pouvez assister au tirage du telecupón de la Once. L'Espagnol est joueur par nature et, à la période de Noël, il s'en donne à coeur joie. Toutes les supérettes organisent un sorteo (tirage au sort). Les prix vont du chorizo à la voiture ou au voyage à Cuba. Vous pourrez aussi jouer au loto régional, au loto espagnol, à la loterie nationale et tenter votre chance au Bingo.
Liqueur traditionnelle de Navarre, à base de prunelle, et que l'on déguste bien fraîche à la fin du repas. Attention, son goût doux-amer est trompeur et le Patxaran monte vite à la tête.
On en trouve également au Pays Basque.
Les pipas, ce sont ces graines de tournesol que mangent les oiseaux et dont sont aussi très friands les Espagnols. L'Espagne abonde en boutiques spécialisées (notamment quelques confiterías) dans tout ce qui concerne le grignotage (friandises, chips, petits soufflés d'apéritif de toutes les couleurs et autres petites graines et arachides : courges, maïs, pistaches, frutos secos... qui se vendent souvent au poids). On craque l'écorce salée des pipas entre les dents (certains la mangent) et on savoure la graine. Les pipas rythment la journée : une fois le paquet entamé, impossible de s'arrêter avant de l'avoir terminé ! Au cinéma, il n'est pas rare d'avoir les épaules parsemées d'écorces de pipas. Dans les bus, leur consommation est totalement interdite : des écriteaux, parfois plus importants que ceux relatifs à l'interdiction de fumer, se chargent de le rappeler.
Les premiers jours d'avril marquent le début de la semaine sainte en Espagne, période généralement fériée pour tous. Commencent alors les processions religieuses, où d'énormes chars (décorés et abondamment fleuris) défilent dans les rues principales, suivis par les pénitents. Une foule de croyants se masse souvent trois heures avant le début des cérémonies, afin d'être aux premières loges. Cela donne lieu à des querelles et à diverses insultes pour défendre son territoire. Ensuite, silence et prières ! De nombreuses fêtes se déroulent la nuit.
Calmars frits, qui se dégustent le dimanche et les jours de fête, à l'heure de l'apéritif. Les bars affichent alors la pancarte " Hay rabas " (il y a des calmars).
La région de la côte nord espagnole est caractérisée par des identités fortement attachées à la terre, où le pluralisme des cultures règne. Le Pays Basque, la Cantabrie, les Asturies et la Galice sont toutes des Communautés autonomes disposant de leurs propres gouvernements et tribunaux. Le basque et le galicien ont le statut de langues officielles, au même titre que l'espagnol. Si la Cantabrie et les Asturies aiment leur culture et leurs traditions, elles ne sont pas aussi vindicatives que la Galice et le Pays Basque, qui connaissent des mouvements radicaux, militant pour l'indépendance, partielle ou totale.
Que ce soit vers 14h ou vers 20h30, les Espagnols sont très friands des apéros et tapas. Ir de chatos, ir de pinchos, ir de tapeo, autant d'expressions pour désigner une seule et même pratique : se retrouver autour d'un verre, entre amis ou avec des collègues, et bavarder. C'est un art de vivre, celui de partager un bon moment ensemble. L'origine des tapas vient de l'Andalousie. Pour protéger des mouches les boissons des clients, l'aubergiste avait coutume de couvrir le verre d'une petite assiette (" couvercle " : tapa). A la demande des consommateurs, les assiettes ont commencé à se remplir de divers aliments. Cette tradition s'est ensuite répandue dans toute l'Espagne. De nos jours, les tapas ne sont plus gratuites. Leur prix est toutefois modique, selon ce qu'il y a dans l'assiette.
L'Espagne a fait jusqu'à présent preuve d'une grande permissivité. On fumait partout au mépris des interdictions, et il n'existait pas d'espaces non-fumeurs dans les entreprises, encore moins dans les bars et les restaurants. Chaque année, 50 000 fumeurs et 700 fumeurs passifs décédaient. Le gouvernement a donc décidé de réagir, afin d'abaisser la consommation de 5 à 10 % en deux ans. Le 1er janvier 2006, l'interdiction totale de fumer dans les lieux publics est entrée en vigueur. Toutefois, on avait laissé le choix aux patrons des lieux publics d'être fumeur ou non, et la plupart d'entre eux avaient opté pour la fumée. En janvier 2011, une loi d'interdiction totale est appliquée. Cette fois-ci, la cigarette est entièrement bannie.
Sur les terrasses, à l'heure de l'apéro, quand il fait encore très chaud malgré l'heure avancée : dejense llevar por las sensaciones... y el tinto de verano ! Servie la plupart du temps dans un verre tubo (en forme de long tube), cette boisson est composée de vin rouge (mosto tinto) et de soda citron (souvent le fameux Fanta limón) ou de limonade (de marque Casera), le tout étant agrémenté d'une demi-rondelle de citron ou d'orange et de plusieurs glaçons. Comme son nom l'indique, c'est la boisson de l'été par excellence ! Vous remarquerez vite que les meilleurs tintos de verano sont ceux qui s'accompagnent de petites attentions, telles que quelques glaçons incorporant des fruits de saison (des grains de raisin, par exemple) et une belle rasade de Martini rouge pour souligner le tout.
Alors, laissez-vous surprendre, ce n'est pas mauvais du tout !
Tout un symbole ! Le soir du 31 décembre, las uvas, " le raisin " en espagnol, dépassent largement leur statut de gourmandise. En effet, un grain de raisin doit être avalé à chaque coup de minuit, pour que l'année se déroule sous les meilleurs auspices. La tradition est suivie scrupuleusement par petits et grands. Un moment à vivre dans un grand bain de foule.
Un demi-demi ! Astucieux quand on fait le tour des bars. Il permet de résister plus longtemps.
Aussi étonnant que cela puisse paraître quand on lève les yeux vers les parois de verre des buildings de Hong Kong, le feng shui (littéralement " l'eau et le vent ") a une importance considérable dans l'organisation urbaine et les constructions. Le feng shui est une tradition chinoise qui repose sur une conception dualiste du monde, dans laquelle deux principes opposés s'équilibrent de façon dynamique. Les principes féminins Yin et masculin Yang sont présents dans toute chose, dans des proportions variables, et l'harmonie des deux principes ne peut provenir que de la recherche permanente d'équilibre entre ces flux. Le feng shui vise à réaliser cet équilibre dans les lieux de vie et de travail. Il s'intéresse à l'espace, aux environnements intérieurs et extérieurs dans lesquels évolue l'homme. C'est ainsi que chaque lieu a son propre feng shui, qui peut être bon ou mauvais. Certaines tours, comme celle de la Bank of China, ont un feng shui très particulier qui les prédispose à la prospérité et à la domination. D'autres, comme la Lippo Tower, ont un mauvais feng shui, ce qui expliquerait certaines faillites d'entreprises logées dans cette tour.
Pour en découvrir un peu plus, vous pouvez participer à l'excursion " Feng shui " organisée par la HKTB et qui passe en revue les lieux les plus symboliques.
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