Guide de Champagne-Ardenne : Sports et loisirs

La via Francigena. C'est l'itinéraire qu'a emprunté l'évêque Sigéric en quittant Canterbury en 990 pour aller à Rome y recevoir le pallium des mains du Pape. Un périple de 2 000 km qui traverse la Champagne-Ardenne durant 400 kilomètres. Ce parcours est aujourd'hui balisé et homologués chemin de grande randonnée GR^© 145. Depuis le vignoble de Champagne, on sillonne à travers la vallée de la Marne pour arriver au Der puis aux lacs de la Forêt d'Orient avant de rejoindre forêts lingonnes. La via Francigena possède de nombreuses parties communes avec d'autres chemins comme le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (GR^© 654) ou le sentier historique de Jeanne-d'Arc (GR^© 703).

Via Francigena - GR 145

Comité régional de randonnée pédestre

51340 Maurupt-le-Montois

✆ 03 26 41 03 88

En Haute-Marne. La randonnée pédestre s'étend sur près de 1 900 km en Haute-Marne, à travers monts, collines, vallées et cités historiques, riches par sa flore et sa faune. GR, GRP, PR, de nombreuses balades sont possible, et pour tous les niveaux, en individuel en groupe, sur un thème, ou même accompagné, ça marche !

Comité départemental de la randonnée pédestre (CDRP)
✆ 03 25 31 67 85

www.randonneehautemarne.fr

Ceux qui apprécient la balade sur les chemins forestiers, les adeptes du sentier propice au trial, ceux qui aiment découvrir de jolis panoramas sur la vallée de la Meuse trouvent leur compte dans les Ardennes ! Ce sont près de 450 km de sentiers balisés désormais sur lesquels se régalent les vététistes dans le département.

Les autres départements ne sont pas en reste, avec une nouvelle base VTT labellisée FFCT qui doit voir le jour ce printemps 2012 en Pays d'Armance et d'Othe. Au départ de Chaource, Ervy-le-Châtel, Etourvy ou Villeneuve-au-Chemin, ce ne sont pas moins d'une dizaine de parcours totalisant environ 200 km qui vont s'ouvrir aux vététistes. A Troyes, la vélovoie, spécialement créée pour les rollers, les piétons et les cyclistes. Elle relie la ville aux grands lacs de la forêt d'Orient, avec 42 km de voies aménagées. Attention cependant aux promeneurs avec des chiens sans laisse... Entre forêts, chemin de vignes, plaine, chacun peut y trouver son plaisir.

Vous trouverez un dossier en ligne sur la velovoie de Troyes (www.troyesciteweb.com/velovoie/cg-aube-velovoie.pdf).

A Troyes sont aussi organisée des randonnées nocturnes à vélo. Et puis il faut aussi parcourir les 38 km de digues qui entourent le lac du Der en roller ou à vélo, entre amis ou en famille et bien d'autres itinéraires ! L'espace VTT " Lac du Der en Champagne " compte quant à lui 12 circuits (1 vert, 9 bleus, 1 rouge, 1 noir) sur 249 km.

Office de tourisme de Revin

Relais accueil VTT

08500 Revin

✆ 03 24 40 19 59

www.ville-revin.fr

Le tourisme fluvial connaît un bel essor depuis quelque temps et l'on n'a jamais vu autant de vacanciers sur les voies navigables de la région. Il faut avouer qu'avec plus de 600 km de canaux, la tentation est grande de voguer, depuis par exemple Sedan par exemple, ou encore Reims et Sillery. A vélo, le rythme est tout à fait adapté, avec toutefois une autonomie moindre du fait du choix limité d'itinéraires. La région bénéficie d'un riche réseau de voies navigables constitué par des parties de la Meuse qui compte plus de 20 écluses, de la Marne, de la Seine et par plusieurs canaux  : le canal des Ardennes, celui de la Marne à la Saône, de l'Aisne à la Marne, le canal latéral à la Marne et enfin, le canal de la Marne au Rhin. Les étrangers ont compris l'attrait et les atouts et ne cessent d'en profiter pour parcourir la route du Champagne. Si vous n'êtes pas encore très à l'aise, la dimension familiale de Sillery est idéale à moins que vous ne préfériez jouer les stars sur des yachts privés près d'Aubrive à partir de 60 € l'heure !

www.ardennes-nautisme.com

www.croisiereardennes.fr

Si la Champagne-Ardenne dispose de plusieurs sites dédiés à l'escalade, Monthermé offre de belles surprises. Les hauteurs de Monthermé s'élèvent à 20 m pour le Roc-la-Tour, à 30 m pour la Roche-aux-Corpias. Avec environ 85 voies, le site est des plus adaptés pour les férus de l'escalade. Notez aussi que Givet (08) devrait cette année s'imposer avec la mise en place d'une structure naturelle d'escalade. Cette initiative relève du Club Aventure Evasion. La carrière réaménagée offrirait des voies de différents niveaux. A suivre par conséquent.

En indoor, pour l'hiver ou par facilité, les murs fleurissent avec une belle exploitation de La Salle de La Grimpe à Reims (51), qui propose des horaires nocturnes encadrés par des moniteurs, un parcours Aventure et le mur d'escalade de l'UTT de Troyes (10), de catégorie internationale, à la Halle Sportive ou encore le mur du COSEC du stade Roger Marche à Villers-Semeuse et celui du gymnase du lycée Bazin à Charleville-Mézières (08).

Si vous préférez jouer les apprentis, une salle Hapik vient d'ouvrir en 2017 sur le site de Decathlon Oxylane à Pont-Sainte-Marie (10).

A consulter : www.lesartsdelagrimpe.com - www.cafca08.fr/escalade.html

Grâce à l'étendue de ses forêts, la Champagne-Ardenne a la chance de posséder une grande diversité d'animaux sauvages. Il n'est pas rare, dans les petits matins embrumés, d'apercevoir près des bois des chevreuils qui vont au gagnage. Les sangliers pullulent littéralement et seule une pression de chasse raisonnable permet de sauver le fruit du travail des agriculteurs et vos véhicules... Enfin, le roi de nos forêts, le cerf majestueux, hante les lieux, mais il mérite son surnom de "  fantôme  ", car il est très difficile à observer. Sauf pendant la période du brame, en septembre, où il perd toute retenue  !

La région, par sa géographie, offre en abondance gibier de plaine, de passage, d'eau ou grand gibier et permet de chasser à courre, à cor et à cri selon les lieux.

Le sanglier des Ardennes. D'Ardenne et de toujours, le sanglier a toujours vécu ces contrées. Etre symbolique, il fut l'emblème des Gaulois des I^er et II^e siècles avant Jésus-Christ. En figurant sur enseignes et médailles, on le mêlait à la marche du combat  ; il transmettait sa force et sa puissance à ceux qui se groupaient autour de lui. Depuis le début du siècle dernier, les dégâts commis aux cultures par les sangliers ont mis en lumière deux préoccupations  : permettre aux agriculteurs de se protéger au nom du droit de propriété et faciliter au même agriculteur le droit d'être justement indemnisé des dégâts subis au nom du principe d'égalité. Le sanglier se chasse dans les Ardennes du 1^er octobre au 1^er janvier de l'année suivante en battue et fait l'objet de mesure de régulation à des fins de protection agricoles dès le 1^er juin de chaque année. Le sanglier demeurera toujours un emblème reconnu.

Plus qu'un mythe et une légende la forêt d'Ardennes, il est devenu l'objet de toutes les attentions des chasseurs de grand gibier pour lui donner le meilleur avenir qui soit, celui de la pérennité à l'égard des futures générations de chasseurs dans l'intérêt supérieur d'une espèce passionnante et attachante.

Notez que si vous circulez sur l'aire d'autoroute de Saulces-Monclin sur lA34, vous apercevrez, à 10 kms de Rethel et une trentaine de Charleville-Mézières, Woinic, une sculpture en métal géante de l'artiste Eric Sleziak. Une vraie chasse à l'art : elle a nécessité 12 000 heures de travail.

La chasse en Haute-Marne. Avec ses 250 000 hectares de forêts qui couvrent presque la moitié de sa superficie, la Haute-Marne est souvent considérée comme l'un des sites giboyeux les plus riches de France. Contrée des plus verdoyantes, la Haute-Marne est le pays des sangliers, des chevreuils et des cerfs, pour le plus grand plaisir des amateurs de chasse et de gastronomie.

Le petit gibier. Il est représenté principalement par trois espèces : le lièvre, le lapin et la perdrix grise. Les chasseurs travaillent en partenariat avec les agriculteurs et régulent les prédateurs. Le lièvre fréquente tous les milieux, de la plaine au bois. Les densités de lièvre les plus importantes sont cependant observées dans les zones ouvertes à dominante céréalière. Le lièvre adulte pèse de 3 à 5 kilos. Le lièvre mâle est appelé bouquin. La femelle appelée hase. Cette espèce est chassée quatre jours par an seulement. Le lapin de garenne s'adapte à des milieux très différents, mais il ne prospère vraiment que si les sols sont secs, filtrants et permettent de creuser des terriers. Les adultes pèsent entre 1 et 2 kilos. La chasse est autorisée de l'ouverture générale à fin février. La chasse de la perdrix est quant à elle est autorisée durant deux mois.

Le grand gibier. Très abondant en Haute-Marne, le grand gibier peut se chasser à tir, en battue ou à l'approche (la chasse à courre reste exceptionnelle). On peut également chasser le grand gibier à l'arc. La période de chasse débute avec l'approche (technique qui consiste à approcher le gibier, seul, quand celui-ci est en activité). C'est une chasse qui demande une grande connaissance du territoire et des animaux chassés. Le cerf, hôte de marque de la forêt est présent dans deux tiers des massifs forestiers de la Haute Marne. Le cerf vit en hardes, parfois importantes, composées de biches et de faons. Les jeunes mâles vivent en groupes distincts entre deux et six ans. Puis petit à petit, ils vont devenir plus solitaires, ne rejoignant les hardes de biches qu'au moment du rut. Le brame résonne alors dans nos forêts en septembre-octobre. Quant au sanglier, animal plutôt rustique de par son apparence, beaucoup moins gracieux que le cerf, il suscite la passion parmi les chasseurs.

Les oiseaux de passage. Le pigeon désigne trois espèces distinctes qui sont chassables de septembre à février : le biset, le colombin et le ramier. Toutes trois sont abondantes dans le nord de Haute-Marne. Les canards, quant à eux, se chassent surtout avant le lever du soleil et deux heures après son coucher. Ils sont présent sur toutes les rivières et lacs. La bécasse, se rencontre surtout lors des mouvements migratoires, à partir de novembre. La chasse au chien d'arrêt constitue un exercice difficile dans nos milieux boisés denses, mais ô combien passionnant.

Terre des sources de nombreux cours d'eau tels la Marne, la Meuse, l'Aube, le réseau hydrographique champardennais regorge de rivières et ruisseaux propices à la pêche. D'autres hauts-lieux de la pêche vous attendent également tel le lac du Der ou les lacs de la Forêt d'Orient.

En Haute-Marne, les pêcheurs s'en donnent à coeur joie, avec 1 700 km de rivières et les lacs. Le long des 900 km de cours d'eau classés 1^re catégorie, sur la Marne et le Rognon notamment, les amateurs de pêche sportive aux salmonidés, truites et ombres communs, s'adonnent à leur plaisir. Pour traquer la perche, le brochet et le sandre, les pêcheurs disposent de 800 km de cours d'eau de 2^e catégorie, ainsi que du canal de la Marne à la Saône. Les lacs apportent leur lot de sensations fortes, citons le brochet de 41 livres pour 135 cm pris au lac de la Liez. Les étangs de la Horre, situés à proximité du lac du Der, accueillent les carpistes pour une pêche de nuit en no-kill. Avec la carte journalière à 10 €, chacun pratique la pêche sur la plupart des sites 2^e catégorie.

Amateur de carnassier ou de salmonidé ? Les cours d'eau et lacs du Pays de Langres vous apportent assurément leur lot de belles prises. Que ce soit aux lacs de la Liez ou de Charmes, réputés pour la taille des prises de brochets (41 livres pour 135 cm) et de carpes (48 livres pour 110 cm), ou le long des nombreux cours d'eau à truites, chacun trouve un site où poser sa ligne et profiter d'un cadre naturel préservé. Vous hésitez à choisir un site ? Aucun problème ! Faites appel à un guide de pêche qui saura vous orienter et vous accompagner. Renseignements sur www.tourisme-langres.com.

La pêche en barque est autorisée sur chacun des quatre lacs du Pays de Langres ; des rampes de mise à l'eau y sont aménagées. Possibilité de louer une embarcation aux lacs de Charmes ou de la Liez. Attention à bien respecter les horaires et ne pas vous aventurer à pêcher la nuit !

Le No kill, pourquoi pas ? Voici quelques exemples de la réalité bénéfique de cette pratique applicable à toutes les techniques si les gestes sont réalisés dans de bonnes conditions, notamment : mouillez vos mains avant toute manipulation (préservation du mucus protecteur), utilisez de préférence une épuisette pour abréger le combat et donc limiter la fatigue du poisson, utiliser des hameçons sans ardillon (pas plus de décroches).

Le Carp Reims : sur deux jours se réunissent les pros de la pêche à la carpe, et c'est bel et bien le seul salon en Europe qui peut s'en vanter. Vous voila réunis dans ce salon où tout honore le poisson. Les tatoueurs s'y mettent aussi vous laissant à vie le symbole d'une passion ! Infos sur www.carpreims.fr 

Plus d'informations : Maison des Pêcheurs (51290 Griffaumont-Champaubert) ✆ 03 26 72 63 43.

Le vignoble, vu du ciel, vous permet de jouer les Arthus Bertrand... Pour survoler à plus de 1 000 m d'altitude les forêts et vignes, être porté au gré des vents, contempler les lacs d'un autre oeil, la montgolfière est idéale. Un voyage à expérimenter pour découvrir la Champagne vue du ciel. Une aventure pleine de surprise : le rendez-vous, le bon moment, le vent, la préparation, l'installation dans le panier puis le décollage... Les points de départ et d'arrivée se multiplient désormais selon vos envies, tout comme certains prestataires vous offriront de dîner en vol, ou de sabrer le champagne. Au-dessus de l'eau ou des plaines, de 4 à 12 personnes environ peuvent savourer ce nouveau mode de découverte.

Les vols se déroulent principalement de mi-avril à fin octobre, le matin ou en fin d'après-midi aux heures les plus propices pour des conditions stables et sans turbulences. Pensez que la région Champagne-Ardenne vous permet d'assister, tel un chef, aux vendanges, mais aussi de survoler, la cité de Troyes ou celle, certes hors département mais non loin, du vieux Provins. Les Ardennes sont elles aussi bien initiées à cet art, car non loin de la Belgique où se tient le festival international des Montgolfières, les Hottolfiades.inon, à la fête de la Science de l'UTT de Troyes, on s'amuse, dès 7 ans, à fabriquer des montgolfières...

www.les-montgolfieres-champenoises.com 

www.champagne-air-show.fr

www.sport-decouverte.com

Histoire du thermalisme de Bourbonne-les-Bains. Aux temps les plus anciens, l'eau était déjà chaude et les premiers occupants, à l'âge paléolithique, en avaient déjà perçu les bienfaits, en observant la vapeur sourdre de la roche. Grâce à la découverte d'un silex acheuléen, on situe l'apparition de l'homme dans la région à il y a près de 400 000 ans. Du néolithique, la belle collection de cornes d'aurochs (au musée) donne un aperçu. Les Gaulois, qui avaient pour habitude de multiplier les dieux, en avaient un pour chaque occasion. Le site fut donc dédié au dieu Borvo et à la déesse Damona. Si l'étymologie du premier paraît simple - le nom signifie tout simplement " je bous " en celte, faisant apparaître Borvo comme l'indiscutable dieu de l'eau chaude - la racine de Damona est un peu plus complexe, et les linguistes l'associent à la " gardienne de la source ". Pour ce qui est de l'exploitation des sources, si les Gaulois étaient particulièrement experts en ce qui concerne l'utilisation du bois, ce n'étaient ni des ingénieurs, ni des architectes de grande valeur. C'est aux Romains qu'on doit l'acheminement de l'eau chaude. Ces maîtres des thermes, qui savaient déjà aménager un circuit complet d'eau chaude, tiède ou froide, durent résoudre le délicat problème du captage et de la distribution. A cet effet, ils édifièrent un puisard performant, joint à un aqueduc qui débouchait sur un puits vertical qui allait alimenter les différents bassins et piscines. Génial et considérable, cet impressionnant travail de maçonnerie a également une connotation religieuse (comme pour la plupart des installations thermales), puisqu'il fallait bien remercier quelqu'un d'avoir chauffé l'eau. Les fouilles ont permis de retrouver de nombreux vestiges, notamment une stèle votive dédiée à Borvo dans une galerie entourant le puisard. Quant au nom de Lindesina, il ne fut pas, comme on le croit souvent, donné par les Romains, mais bien par les Gaulois ou leurs ancêtres celtes ; il signifie, en gros, " le signe par l'eau ", ou encore " celle qui se distingue par ses eaux ".

Les incursions vandales, les désordres mérovingiens et carolingiens ne favorisèrent pas l'expansion de Bourbonne-les-Bains. Pour cela, il fallut attendre le " temps des cathédrales ", et surtout l'apparition des " ordres nouveaux ", Cîteaux en Bourgogne, puis Clairvaux. Saint Bernard connaît des disciples fervents, et notamment Etienne Harding, qui fonde, au début du XII^e siècle, l'abbaye de Morimond, phare religieux de toute la région. La prospérité vient enfin et l'église est construite en 1160, gâtée par les épidémies et la guerre de Cent Ans. Le ton est cependant donné et la ville, qui s'est dotée d'une charte seigneuriale en 1204, conserve une certaine importance. Par alliance et succession, la Champagne devient française sous Philippe le Hardi (1284).

Les combats entre Français et Espagnols font rage autour de 1636, mais l'ennemi est repoussé. Le début du XVIII^e siècle, plus prospère et pacifique, permet à l'activité thermale de se développer, avec quelques améliorations techniques apportées dans les années 1715-1720 et ce, malgré un grand incendie qui ravage la ville en 1717. Un hôpital militaire est créé vers 1730, permettant aux glorieux soldats blessés de venir se refaire une santé à Bourbonne-les-Bains, surnommée la Petite Provence de l'Est. Hormis quelques escarmouches, la Révolution se passe calmement, et le XIX^e siècle marque les progrès de l'industrie et le développement des séjours de villégiatures. Napoléon III fut hôte du propriétaire du château en 1865. Ce château est ensuite acquis par Georges Chevandier de Valdrome, qui connut un spectaculaire rétablissement à Bourbonne-les-Bains. " Il arriva en 1842 à Bourbonne-les-Bains sur une civière pour y faire sa cure, il en repartit avec des béquilles. A la fin de sa troisième cure, il montait à cheval ", rapporte Henri Troisgros, historien de Bourbonne-les-Bains et de sa région. A sa mort, il lègue le château à la ville qui y installe la mairie, conservant au parc son agrément et un libre accès au public. La démilitarisation s'opère dans un premier temps à la seconde guerre mondiale (les Allemands utilisèrent le cuivre rouge qui servait aux canalisations, rendant inutilisables les thermes militaires), puis en 1977, et enfin 1991, avec la vente à la ville, par l'armée, de tous les bâtiments militaires de l'hôpital.

L'établissement thermal actuel date de 1977-1979. Depuis, il s'est forgé une grande réputation.