Guide d'Azerbaïdjan : Les personnalités célèbres : Azerbaïdjan
Ilham Aliyev. Il était avant tout le fils de son père, avant de devenir à son tour président de l'Azerbaïdjan. Né à Bakou en 1961, Ilham part à Moscou dès 1977 pour étudier les relations internationales. Il sort de l'université d'Etat en 1985 avec une thèse d'histoire et reste cinq ans de plus pour enseigner. Après son retour à Bakou, une première expérience en entreprise lui ouvre les portes de la puissante compagnie nationale du pétrole (SOCAR), dont il sera vice-président de 1994 à 2003. Sous l'aile de son père, Ilham débute en parallèle une carrière politique : il est élu député en 1995 et en 2000, il est membre de la délégation azérie au Conseil de l'Europe de 2001 à 2003. Son père déclinant le nomme au poste de Premier ministre en janvier 2003. Ilham est ensuite élu président en octobre 2003 avec 76,5 % des voix, soulevant de vives campagnes d'opposition tant dans le pays qu'à l'étranger compte tenu des exécrables conditions dans lesquelles s'était tenue l'élection. En 2006, Aliyev pousse le vice jusqu'à se faire élire à la tête du parti présidentiel, ce qui lui est constitutionnellement interdit. Malgré ces nombreux faux-pas, la multiplication de ses visites à l'étranger, particulièrement aux Etats-Unis et en France, et bien sûr l'importance énergétique lui a permis de tailler à l'Azerbaïdjan une place enviable sur l'échiquier international. Au niveau local, la croissance exceptionnelle du pays ces dernières années a finalement renforcé l'image du clan Aliyev, même si la corruption continue de faire une ombre imposante au tableau : l'Azerbaïdjan ne se classe que 158e sur les 180 pays notés par Transparency International en 2008. Ce qui n'a pas empêché Ilham Aliyev d'être réélu en octobre 2008, puis à nouveau en 2013, toujours sans avoir rencontré la moindre opposition.
Rustam Ibrahimbeyov. Il est un peu le représentant du cinéma azéri sur la scène internationale. Auteur d'une trentaine de scénarios, il a connu la célébrité dès 1992, lorsque Tout près du paradis a été nominé pour l'Oscar du meilleur film étranger. La consécration s'est ensuite confirmée en 1994, lorsque Soleil trompeur, dont il avait écrit le scénario, a remporté le Grand Prix de Cannes et l'Oscar du meilleur film étranger à Hollywood. Ibrahimbeyov est aujourd'hui président de l'Union des réalisateurs azéris.
Sevil Nuriyeva. Le symbole même de la journaliste de la nouvelle génération azérie. Diplômée en 1994 de l'université d'Etat de Bakou, elle fait des débuts très remarqués sur la chaîne AzTV, où elle est embauchée à 18 ans ! Elue meilleure journaliste de l'année 1998, Sevil Nuriyeva est devenue spécialiste des émissions de débats, surtout politiques, où elle s'emploie à mettre en présence des personnalités antagonistes. A l'heure actuelle, elle est la journaliste et la présentatrice la plus connue du pays.
Alim Qasimov. Le chanteur azéri qui a permis au monde de découvrir le mugam. Né en 1957 dans une famille de paysans vivant à une centaine de kilomètres au sud de Bakou, Alim Qasimov, enfant, a fait ses débuts de chanteur dans les fêtes locales, les mariages et autres banquets ruraux. Son talent précoce lui a permis d'intégrer la meilleure école de musique de Bakou, où il a étudié les techniques du mugam auprès des plus grands maîtres azéris du moment. A 24 ans, le jeune chanteur était déjà reconnu comme le meilleur de sa génération. A partir de 1989, il a commencé à se produire à l'étranger, et notamment en France, où il donne des concerts presque tous les ans. Depuis, Alim Qasimov s'est produit dans le monde entier et a enregistré de nombreux disques. En 1999, il a reçu le prix international de la musique de l'Unesco, l'une des distinctions les plus prestigieuses dans le milieu musical.
Mstislav Rostropovitch. Le musicien azéri le plus connu au monde. Né à Bakou en 1927, Rostropovich étudie d'abord le violoncelle et le piano avec ses parents, puis devient étudiant du Conservatoire de Moscou, où il enseignera par la suite. En 1950, il remporte le concours international de violoncelle de Prague et entame une carrière professionnelle.
A partir de 1961, il mène de front une carrière de violoncelliste et de chef d'orchestre, et ne rechigne pas à apparaître au piano lors des concerts de sa femme. En 1974, le couple choisit de passer à l'Ouest et se retrouve privé de la nationalité soviétique en 1978. Emigré aux Etats-Unis, Rostropovich devient chef de l'Orchestre symphonique national de Washington, avec lequel il sera invité à Moscou en 1990, pour un concert qui le réconciliera avec la Russie. Il est décédé en 2007.
Ell & Nikki. De leurs vrais noms Eldar Qasimov et Nigar Camal : le duo de chanteurs désormais le plus connu en Azerbaïdjan depuis qu'il a remporté en 2011 le concours de l'Eurovision avec Running scared. Il s'agissait de la quatrième participation de l'Azerbaïdjan et de sa première victoire, qui lui vaudra d'être le pays organisateur de cette compétition en 2012.
Garry Kasparov. Né Garry Weinstein en 1963 d'une famille juive arménienne, il prend le nom de sa mère (Kasparian) et le russifie après la mort de son père, alors qu'il n'avait que 7 ans. Sacré grand maître international à 17 ans, puis détenteur du titre de plus jeune champion du monde d'échecs à 22 ans, après sa victoire sur Karpov, il restera n° 1 mondial des échecs de 1984 jusqu'à sa retraite en 2005. Garry Kasparov s'est beaucoup fait connaître à partir de 1989 pour ses matches contre des ordinateurs en battant le tout premier d'entre eux, Deep Though, sur un score sans appel. Face à Deep Blue en 1996, il perd la première manche mais remporte les trois suivantes avant d'annuler les deux dernières. La défaite viendra l'année suivante, toujours face à Deep Blue, consacrant la première victoire officielle d'un ordinateur sur un champion du monde. Les 256 processeurs de la machine étaient capables de calculer 200 millions de positions par seconde...
Jusqu'en 2003, Kasparov multipliera les matches contre les ordinateurs, décrochant toujours une victoire ou un match nul. En 2005, il prend sa retraite internationale.
Toghrul Asgarov. Ce lutteur originaire de Gyanja, où il est né en 1992, s'est fait connaître en devenant vice-champion du monde de lutte libre en 2010 (moins de 55 kg) puis champion du monde et champion olympique en 2012 pour la catégorie moins de 60 kg.
Vugar Gashimov (1986-2014). Un autre grand maître d'échecs, né à Bakou et sacré champion d'Azerbaïdjan en 1995, 1996 et 1998. En 1999, il remporte la coupe Kasparov des moins de 16 ans et atteint dans les années 2000 le 6e rang mondial et décroche la médaille d'argent aux Olympiades de 2008. Il est mort prématurément, d'une tumeur au cerveau, en 2014.
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