Guide de l'Afghanistan : L'Afghanistan en 30 mots-clés
L'astrakan est une laine faite de poil bouclé d'agneau karakul. Les bêtes sont en général tuées très jeunes (ou sont mort-nées), quand le poil est encore très bouclé. Les Afghans en font des manteaux ainsi que des chapeaux (comme celui du président Karzaï), portés surtout par les joueurs de bouzkachi.
Cette laine est très recherchée dans la haute couture pour confectionner des toques et des manteaux. Plusieurs associations de défense des Droits de l'Homme dénoncent le mode de fabrication de l'astrakan, qui suppose l'exploitation de foetus de brebis.
Une sorte de pourboire donné à contrecoeur en échange de quelque chose. Ne soyez pas surpris si les policiers en uniforme vous réclament de l'argent pour telle ou telle raison. C'est très fréquent en Afghanistan, dans tous les ministères, les administrations publiques, surtout à l'égard des étrangers. Evidemment, le mieux serait de ne pas céder à ce chantage, même si cela vous arrange et vous permet de gagner du temps.
C'est le nom donné aux rues commerçantes de toutes les villes et de tous les villages en Afghanistan. Les bazars des grandes villes vendent toutes sortes de marchandises : nourriture, vaisselle, vêtements, animaux et, parfois, des armes. En général, le bazar est bondé le matin à l'aube et ferme dès la tombée de la nuit. Lieu de vie grouillant d'activité, le bazar constitue un excellent observatoire de l'ambiance de la ville ou du village. Les femmes s'y sentiront toutefois plus à l'aise si elles s'y rendent accompagnées d'un homme.
Les blessures de guerre reflètent le caractère sauvage des dizaines d'années de conflit qui ont ensanglanté l'Afghanistan. De nombreux Afghans sont handicapés, ont un bras ou une jambe en moins, souvent à cause des mines. Il n'est pas rare non plus de voir des enfants qui boitent ou qui ont une jambe de bois.
C'est le sport national en Afghanistan. C'est le jeu de l'attrape-chèvre, un sport équestre parfaitement décrit par Joseph Kessel dans Les Cavaliers. Les règles sont les suivantes : plusieurs équipes se disputent une carcasse de chèvre déposée au sol. Après avoir attrapé la bête, ils doivent faire le tour d'un piquet et placer la chèvre dans un cercle tracé à la craie. Violent et magnifique à la fois, ce jeu est la spécialité des habitants du Nord de l'Afghanistan. Il se pratique de préférence en automne et en hiver, en équipe ou chacun pour soi.
Portée par la plupart des femmes afghanes, la burqa comprend un grillage qui couvre la totalité du visage et un voile qui descend jusqu'aux pieds. Le grillage permet à ces femmes de voir (péniblement), mais empêche qu'elles soient regardées par des hommes indiscrets. En Afghanistan, les burqa sont en général bleues, parfois blanches, noires ou vertes. Obligatoires sous le régime taliban, elles étaient cependant déjà portées bien avant. Aujourd'hui encore, la majorité des femmes afghanes revêtent cet habit traditionnel. La capitale afghane reste une exception où certaines femmes ne portent qu'un voile léger.
Le vendredi, jour férié du calendrier musulman, les enfants sortent pour faire voler leurs cerfs-volants. Ce divertissement afghan traditionnel était interdit sous le régime taliban. Les Afghans ont une manière spécifique de " jouer au cerf-volant ". C'est un véritable combat : les cordes sont enduites de colle et de morceaux de verre et, à partir du moment où les cerfs-volants ont pris leur envol, le but est de couper les cordes des autres concurrents. Le dernier cerf-volant resté en vol a gagné. Les toits des maisons de la capitale sont jonchés de " cadavres " de cerfs-volants.
C'est l'un des fléaux de l'Afghanistan actuel. Du simple policier au ministre, tous les pouvoirs publics sont gangrénés par la corruption. Ajoutons à cela que l'économie de l'opium profite à beaucoup et même à des membres du gouvernement actuel. L'aide internationale, mise en place depuis 2001, a injecté dans le pays d'énormes sommes d'argent. Mais beaucoup se sont servis au passage, ce qui a d'ailleurs refroidi certains pays donateurs.
La diaspora afghane est une des plus importantes au monde. Au cours des 25 années de guerre, de nombreuses familles, en particulier celles qui en avaient les moyens, ont choisi de s'exiler. Après le coup d'Etat soviétique en 1978, près de 6 millions d'Afghans ont quitté le pays. Depuis 2001, certains ont tenté un retour, mais beaucoup restent déçus de la manière dont évolue le pays. Aujourd'hui, le rêve des jeunes Afghans est encore de s'exiler. Beaucoup envisagent de fuir après le retrait des forces de la coalition en 2014, de peur d'un retour des talibans au pouvoir.
L'émeraude est l'une des sept pierres précieuses recensées en Afghanistan. Le sous-sol regorge de trésors, comme l'émeraude, le saphir ou le rubis. Il y a même une pierre appelée l'afghanite. Dans la vallée du Panjshir, au nord de Kaboul, des mines sont exploitées et il est possible d'acheter ces joyaux pour une somme modeste. Vous en trouverez aussi dans des magasins spécialisés à Kaboul. Le commerce des émeraudes avait permis à Ahmad Shah Massoud, chef de la résistance afghane sous le régime taliban, de se procurer des armes.
La principale caractéristique de la population afghane est sa pluriethnicité. Plusieurs ethnies vivent ensemble : Pachtounes, Tadjiks, Hazaras ou Ouzbeks, pour ne citer que les principales. L'Afghanistan est une mosaïque de tribus réparties dans les diverses provinces. Chaque ethnie a des affinités particulières avec les grandes puissances de la région. Pendant les 25 années de guerre, des alliances se sont nouées et retournées. La guerre civile de 1992 à 1996 a en particulier accentué et creusé les différences entre les diverses ethnies.
Une des spécialités d'Afghanistan. Raisins secs, amandes, noix, pistaches. A chaque coin de rue, un vendeur passe avec son chariot et vous propose un petit sac de fruits secs pour une somme modique. Ils se mangent sans faim et à toute heure de la journée. Ils sont aussi extrêmement importants dans les plats de fêtes.
" Jang ", en dari, un mot que les Afghans ne connaissent que trop. De 1979 à 1989, le pays était sous occupation soviétique. La résistance nationale s'est formée petit à petit. Après le départ des Russes, le pays a sombré dans la guerre civile jusqu'en 1994.
Puis, ce fut au tour des talibans de gouverner, jusqu'en 2001, année où ils ont été renversés à la suite de l'intervention des Américains. Aujourd'hui, les attentats rythment la vie des Afghans et les combats se poursuivent dans le Sud du pays entre talibans et forces étrangères et gouvernementales.
Force internationale d'assistance à la sécurité. C'est le nom donné à la force militaire étrangère sous commandement de l'OTAN. Créée en 2002, cette force regroupe plusieurs nations, membres ou non de l'OTAN : Allemagne, Angleterre, Belgique, Canada, Etats-Unis, France, etc. La France a annoncé le retrait de ses troupes courant 2013, le reste de la coalition doit suivre en 2014. Ces soldats étrangers sont répartis dans des bases à travers le pays, découpé en " zone de responsabilité ". Il n'est pas rare de les voir patrouiller aussi bien dans Kaboul que dans des villages reculés du pays. La France, qui contrôlait jusqu'ici la province de Kapisa et le district de Surobi, au nord-est de Kaboul, est en train d'achever le transfert de la sécurité de ces zones aux forces afghanes.
Cet avertissement est surtout destiné aux hommes : faites très attention aux photos que vous prenez. Si vous avez l'intention de photographier une femme, demandez bien la permission. Même chose pour les lieux réservés aux femmes (par exemple les mosquées certains jours) ou si des femmes se trouvent dans un paysage que vous photographiez. Les Afghans ne comprennent pas toujours bien les intentions des voyageurs étrangers et cela peut aller très loin (tracas proprotionnés au zèle des autorités locales).
Le kebab est la nourriture " officielle " de l'Afghanistan. En réalité, le kebab est une brochette de viande (mouton ou boeuf), grillée sur un barbecue en général à l'extérieur des restaurants. La viande est ensuite enroulée dans un pain (nan), puis dans du papier journal si c'est à emporter ! Dans les restaurants, il faut préciser quelle sorte de viande (ou abats) vous désirez. Où que vous vous arrêtiez, dans n'importe quel coin de l'Afghanistan, vous trouverez du kebab, sauf dans les endroits vraiment pauvres où la viande est trop chère et ne fait donc pas partie de l'alimentation. A Kaboul, la plupart des restaurants afghans servent des kebabs grillés dans la rue.
Les martyrs, selon l'islam, sont ceux qui ont donné leur vie pour la cause religieuse. En Afghanistan, lors du djihad, c'est-à-dire la guerre sainte lancée contre les Soviétiques considérés comme des infidèles, beaucoup d'hommes sont morts en martyrs. Ceux qui sont venus d'autres pays musulmans pour mener le djihad avec les Afghans sont également considérés comme des martyrs.
Aujourd'hui, les talibans auteurs des attentats suicides sont, selon Al-Qaïda, également des martyrs. Près de Kandahar, dans le Sud du pays, un sanctuaire est dédié à ces hommes morts pendant la guerre. Il y a même des tombes d'Arabes venus dans le pays lutter contre l'ennemi américain...
Ce mot résume toute la géographie de l'Afghanistan : les montagnes recouvrent les trois quarts du pays. C'est donc l'un des pays les plus montagneux au monde. Le fait que l'Afghanistan soit un pays enclavé a de nombreuses conséquences sur son histoire, la géopolitique, la mentalité des Afghans, leurs modes de vie, l'agriculture, etc. Le relief afghan explique en partie l'impossibilité pour tous les envahisseurs, soviétiques ou bien britanniques, de s'emparer de l'intégralité du territoire.
Ce terme, qui vient de l'arabe, signifie littéralement " combattant de la guerre sainte ". Les moudjahidines sont ceux qui ont fait partie d'une armée de libération islamique et donc ont participé au djihad, guerre sainte menée au nom de l'islam. Les Afghans ont mené cette guerre contre les Soviétiques, entre 1979 et 1989. On appelle aussi moudjahidines ceux qui ont participé à la résistance. Les talibans ont ensuite déclaré le djihad aux armées étrangères qui se battent sur le sol de l'Afghanistan depuis 2001.
En dari, " nan " a deux significations : le pain et le repas. Ce qui n'est pas étonnant puisque le pain est l'aliment principal du repas afghan. Cette sorte de galette plate peut être, selon les régions, ronde ou longue comme un bras et striée. Délicieux et fondant, le nan ne se conserve toutefois pas très longtemps, même dans un linge. Il y a des " boulangeries " à tous les coins de rue. En réalité, les boulangers sont à côté du four à pain et c'est de là qu'ils vendent leur nan. Le nan remplace aussi les couverts : on s'en sert pour prendre la nourriture dans le plat et la porter à sa bouche.
Le mot opium est associé à l'Afghanistan. Et pour cause : la production afghane de pavot représente plus de 90 % de la production mondiale ! Depuis la chute du régime taliban en 2001, la culture de l'opium s'est accrue. Les solutions de substitutions proposées aux paysans ne sont pas assez intéressantes et les politiques d'éradication proposées ne suffisent pas. Les grandes familles de narco trafiquants vivent principalement dans le sud du pays (Helmand) et à Jalalabad. Les talibans permettent à ces trafiquants de produire, mais réclament en échange des sommes d'argent. Chacun y trouve son compte...
Au printemps et en été, la poussière est omniprésente. Sable, saletés, l'air est parfois irrespirable. Les déchets domestiques jetés dans les rues ajoutent à la poussière des odeurs suffocantes. Le vent, qui se lève en moyenne une fois par jour, provoque des bourrasques et des tourbillons de poussière. Faites comme les Afghans, protégez-vous le nez et la bouche en les couvrant d'un foulard. L'automne et surtout l'hiver apportent l'air frais de la montagne. La poussière est remplacée par la neige et la boue, et le sol est gelé.
Les réfugiés afghans sont très nombreux, notamment au Pakistan et en Iran. Depuis 2002, environ 4 millions de réfugiés sont rentrés en Afghanistan, pensant que la situation s'améliorait. Mais l'exil continue avec la recrudescence des attentats et les bombardements dans le Sud. Le rêve de la jeunesse afghane est, aujourd'hui encore, d'aller vivre à l'étranger.
En arabe, " salam aleikoum " signifie " la paix sur vous ". En Afghanistan, le terme est utilisé pour dire bonjour. Il est généralement suivi d'une litanie de questions polies concernant la santé, la famille, etc. Il faut alors répondre et enchaîner : et toi, ça va ? Tout va bien ? Comment ça va ? En récitant cela, l'Afghan pose sa main droite sur son coeur. Geste réservé aux hommes et marquant le respect.
Venue du Pakistan, c'est la tenue traditionnelle des hommes. Il s'agit d'un pantalon en tissu léger, avec un élastique à la ceinture, et d'une grande chemise descendant jusqu'aux genoux. Si quelques jeunes commencent à s'habiller à l'occidentale, il est frappant de voir que la majorité des hommes, même à Kaboul, dans la capitale, portent encore l'habit traditionnel, souvent accompagné d'un turban ou d'un chapeau.
En arabe, taleb signifie " étudiant en religion ". Aujourd'hui on appelle " talibans " les insurgés islamistes qui luttent contre la présence militaire étrangère en Afghanistan et contre le gouvernement actuel.
Le mouvement est né dans le Sud de l'Afghanistan, près de Kandahar. Les talibans ont gouverné en Afghanistan entre 1996 et 2001. Aujourd'hui ils sont responsables de la plupart des attentats qui touchent le pays. Kaboul accuse le Pakistan de les soutenir sur son sol.
C'est LE souvenir à rapporter d'Afghanistan. Le tapis se présente sous différentes formes : petits, moyens, grands. Les Turkmènes, une des ethnies qui constituent la population de l'Afghanistan, ont fait du tapis leur spécialité. Ce sont les femmes qui les tissent à la main. A Mazar, on fabrique les kilim, de petits tapis finement tissés. Chaque échoppe ou presque est décorée de tapis. Pour les nettoyer, les Afghans les étalent dans la rue pour que les voitures roulent dessus et les dépoussièrent... L'industrie du tapis emploie environ 1 million de personnes. Depuis des siècles, l'Afghanistan est l'un des plus grands producteurs mondiaux de tapis.
Les taxis réguliers sont tous jaune et blanc. En plus d'être tous de la même couleur, ces taxis sont de la même marque et du même modèle : Toyota Corolla. Il est donc impossible de ne pas les remarquer.
Dans Kaboul, il y en a énormément, autant que de voitures privées. Les chauffeurs de taxi sont toujours prêts à discuter et vous racontent volontiers leur quotidien. Veillez à ne pas vous faire escroquer, à toujours négocier le prix de la course avant de monter ! Il faut savoir que le prix de l'essence a considérablement augmenté en Afghanistan, rendant plus élevé le prix de la course. D'autres taxis (rouges notamment) existent, mais appartiennent à des sociétés privées, avec une centrale d'appel (on vous les recommande !)
Partout où vous passerez, dans n'importe quel village ou ville, vous trouverez une tchaikhana, ou " maison de thé ". On s'y arrête pour déjeuner, boire un thé et discuter avec les autres passants. Assis par terre dans une grande pièce commune, on mange avec les doigts ou à l'aide de son pain. Il est aussi possible d'y passer une nuit.
C'est la boisson nationale. Une véritable institution. Partout, le thé est servi automatiquement : dans les salles d'attente, les restaurants, dans la rue, tout le monde boit du thé. Vert ou noir, avec ou sans sucre, il est servi dans un verre. En dari, on dit " tchay ". Attention, il n'est pas très poli de refuser un verre de thé.
C'est quasiment la seule marque de voiture que l'on voit en Afghanistan. Elle se décline principalement en trois modèles différents : Corolla pour les berlines simples (la plus populaire !), Town Ace (prononcer Toonis) pour les vans et Land Cruiser pour les 4x4.
En Afghanistan, il y a beaucoup de règles de comportement à respecter. Rappelons que le peuple afghan pratique un islam très traditionnel.
Faire
La politesse afghane commence au moment de dire bonjour. Un rituel assez long, puisqu'il consiste aussi à demander des nouvelles de la famille. Les hommes posent leur main droite sur le coeur durant toute la litanie et regardent leur interlocuteur dans les yeux, en attendant qu'il ait terminé.
Se lever quand quelqu'un entre dans une pièce et particulièrement si c'est un homme âgé ou respecté.
Avant d'entamer toute discussion, toujours demander à son interlocuteur des nouvelles de sa santé et de sa famille. Attention, pour un homme, il est assez mal vu de demander des nouvelles d'une femme.
Toujours demander avant de prendre une photo de quelqu'un. Attention, il est mal vu pour un homme de prendre une femme en photo. Être accompagné d'une femme - ou lui faire prendre la photo - peut éviter bien des ennuis.
Etre patient. En Afghanistan, la notion de ponctualité n'existe pas. Il ne faut pas être étonné si quelqu'un arrive à son rendez-vous avec trente minutes de retard. Faire également preuve de patience lorsque les pauses thé paraissent bien longues...
Les Afghans proposeront systématiquement de partager un repas. Avant d'accepter, attendre qu'ils le proposent à plusieurs reprises.
Se servir à manger avec la main droite seulement.
Quand on arrive chez quelqu'un, il est bien vu d'apporter un petit cadeau. Les fruits ou les sucreries seront appréciés.
Enlever ses chaussures dès qu'on entre dans une maison ou dans un restaurant. Personne ne les volera !
Quand une femme est invitée dans une famille, il est d'usage qu'elle aille saluer les femmes de la maison.
Dans un hôtel, prendre des chambres séparées pour les hommes et les femmes, à moins de préciser qu'il s'agit du conjoint.
Avant d'allumer une cigarette, toujours demander si cela ne gêne pas.
Ne pas faire
Il est extrêmement mal vu de mettre ses doigts dans son nez, ou tout simplement de le toucher. Les Afghans considèrent ce geste comme impur.
Ne pas interrompre un Afghan en train de prier. Ne jamais marcher sur son tapis.
Ne pas prendre des photos des convois militaires ou policiers, des bases militaires, des ambassades, des ministères. C'est interdit. Celui qui enfreint la règle s'expose à la confiscation de son appareil, voire à un interrogatoire musclé.
Une femme ne doit pas fumer dans la rue. Elle doit rester discrète et adopter une tenue vestimentaire plus que décente. Ainsi, elle doit sortir voilée et ne pas laisser visibles ses bras ni ses jambes. Le corps entier doit être couvert. Le port du voile n'est pas obligatoire, mais il est vivement conseillé de se couvrir la tête afin de ne pas attirer l'attention. Pour dire bonjour, contrairement aux usages occidentaux, une femme ne doit pas tendre la première la main à un homme. Et un homme ne doit pas serrer la main à une Afghane. La femme doit éviter tout contact avec un homme en public. Même entre gens mariés, on ne doit pas s'embrasser, ni même toucher son conjoint.
Eviter de conduire. Les accidents de la route sont très fréquents. Et dès lors qu'un étranger est au volant, un incident peut prendre des proportions démesurées.
Ne pas boire de l'alcool ni en parler. Il est strictement interdit d'en consommer en Afghanistan (du moins en public).
Les femmes seules ne doivent pas accepter d'invitation à dîner.
Ne pas proposer d'argent lors d'une invitation à boire un thé. Le peuple afghan est fier et un tel geste pourrait être mal compris.
Ne jamais entrer dans une maison sans y avoir été invité par le chef de famille. Toujours frapper ou annoncer sa présence avant de franchir le seuil.
Pendant un repas, ne pas parler trop fort, ni rire à gorge déployée, surtout quand on est une femme.
Découverte du pays
- Les plus de l'Afghanistan
- L'Afghanistan en 30 mots-clés
- Survol de l'Afghanistan
- Cuisine locale
- Les personnalités célèbres : Afghanistan
Infos pratiques
- Argent
- Bagages
- Décalage horaire
- Électricité, poids et mesures
- Formalités, visa et douanes
- Horaires d'ouverture
- Internet
- Jours fériés
- Langues parlées
- Poste
- Quand partir ?
- Santé
- Sécurité et accessibilité
- Téléphone
Histoire & culture
Autre
- Khosh Amadid !
- Fiche technique
- Idées de séjour
- Comment partir ?
- Histoire
- Mode de vie
- Assurances
- S'informer
- Rester
Galerie Photos