Guide d'ORAN : Les personnalités célèbres : Algérie
Le prix Nobel de littérature 1957 est né en 1913 à Mondovi en Algérie. Orphelin de père, il passe son enfance dans le quartier algérois de Belcourt avec sa mère, femme de ménage. Au lycée Bugeaud, il découvre la philosophie qu'il décide de continuer à étudier. Au début des années 1930, il écrit avec des amis Révolte dans les Asturies, une pièce de théâtre interdite. En 1938, il entre comme journaliste au journal du Parti communiste et à Alger républicain. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il choisit la résistance à l'occupant nazi et publie, en 1942, L'Etranger et le Mythe de Sisyphe grâce à Jean Paulhan (Gallimard). En 1943, Albert Camus rencontre Jean-Paul Sartre et entre au journal Combat. Au début de la guerre d'Algérie, alors qu'il a déjà publié dans ce journal plusieurs chroniques (Chroniques algériennes 1939-1958, Gallimard, Folio) démontrant combien sa situation est difficile entre attachement à son pays dont il reconnaît la souffrance et convictions politiques, il décide de ne plus s'exprimer sur le sujet. En 1956, il publie La Chute, un livre pessimiste. Il est mort en 1960 dans un accident de voiture. A découvrir, entre autres, Noces (1939), Caligula (1944, théâtre), Les Justes (1950, théâtre), L'Homme Révolté (1951, essai).
Dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de sa disparition en 2010, le président de la République Nicolas Sarkozy souhaitait que sa dépouille soit transférée au Panthéon, mais le projet a été compromis suite au refus de Jean Camus, son fils.
Albert Camus et Oran. Oran lui a inspiré deux principaux ouvrages, La Peste (1947) où se déroule l'intrigue du roman, et le Minotaure ou la Halte d'Oran (1950). Albert Camus entretient des rapports ambigus avec Oran car dans ses textes (plusieurs encadrés à lire dans ce guide) car il dit souvent s'y ennuyer, n'hésitant pas à critiquer parfois durement son architecture, tandis qu'il peut tout aussi bien joliment vanter le superbe littoral de la région oranaise.
L'autre lien d'Albert Camus avec Oran, c'est sa seconde épouse et mère de ses enfants, Francine Faure car elle est née à Oran. Il épouse en 1940 cette jeune mathématicienne et excellente pianiste, spécialiste de Bach. Leur relation fut mouvementée car Albert Camus était aussi un homme à femmes et ses liaisons, souvent rendues publiques, firent beaucoup souffrir Francine Faure qui sombra dans une profonde dépression au cours de laquelle elle eut même à subir des électrochocs.
A lire : Camus à Oran, d'Abdelkader Djemaï (Michalon, 1995), Les Derniers jours de la vie de Camus, de José Lenzini (Coédition Barzakh - Actes Sud, 2009),
Le grand couturier français est né à Oran le 1er août 1936 où il passe toute sa jeunesse. Il est scolarisé au lycée Pasteur puis fait l'école des Beaux-Arts avant d'aller travailler à Paris chez Dior.
Lors de sa visite d'Oran en 2013, son compagnon Pierre Bergé a fait une visite guidée de la ville avec Kouider Metair, président de l'association Bel Horizon qui l'a donc emmené sur les lieux où avait vécu Yves Saint Laurent : l'appartement familial de la rue Stora (indiqué dans ce guide), la villa de la plage de Trouville (aujourd'hui Aïn el Turk mais fermée au public), le lycée pasteur, l'école des Beaux-Arts.
Lors de son séjour Pierre Bergé a également donné une conférence devant deux cents personnes à l'hôtel Le Méridien. Voici ses propos sur Yves Saint Laurent et Oran grâce à Kouider Metaïr qui les a recueillis et a bien voulu nous les communiquer pour ce guide.
" Je sais que vous les Oranais, Yves Saint-Laurent vous appartient, je le crois... Yves Saint Laurent aimait l'Algérie, et par-dessus tout, il aimait Oran. A 12-13 ans, ses parents l'ont amené au théâtre d'Oran, voir une pièce de Molière (L'Ecole des Femmes), mais pas n'importe Ecole des femmes, c'était celle du comédien Louis Jouvet, décorée par Christian Bérard. Suite à cette pièce, c'est ce jour-là, qu'il a attrapé le virus de la scène, du théâtre et c'est à ce moment-là que tout s'est décidé pour lui. A 14-15 ans, il monte à Paris pour montrer ses dessins. Le responsable de la chambre des couturiers, qui voit dans ses dessins se forger un destin, lui conseille de retourner à Oran pour continuer à s'améliorer et passer son bac. A 17-18 ans, il décroche le Premier prix couture hommes de la chambre syndicale des couturiers. Il est recruté comme assistant de Christian Dior, ensuite il fonde sa propre maison de couture. La suite, on la connaît... "
A noter : les photos et les vidéos de la visite de Pierre Bergé à Oran ont été offertes par Kouider Metair au musée Yves Saint-Laurent de Paris. A Oran, toujours sous l'égide de Kouider Metair, un espace dédié à Yves Saint Laurent, financé par un mécène oranais, est en projet.
Houari Benchenet, chanteur de raï, est né en 1960 à Oran dans une famille modeste du quartier de Lamur. Après avoir quitté l'école, il plonge dans la musique en voguant entre les deux rives de la Méditerranée et en donnant à sa musique des teintes arabo-hispaniques. Benchenet offre des textes relevés expurgés de tout ce qui peut écorcher. Ses textes chantent la vie, l'espoir, l'amour, les espoirs de la jeunesse, Oran, sans verser dans la trivialité. On pourrait assimiler la qualité de ses textes à celle des chansons de Charles Aznavour. Houari Benchenet a d'ailleurs été le plus sérieux rival de Cheb Khaled dans les années 80, mais il a toujours refusé le vocable de Cheb.
Sa carrière artistique commence dès 1972, année où il passe à la télé algérienne, à seulement 12 ans, pour interpréter une chanson de Rabah Driassa et une autre de Mohamed Oujdi. A cette époque, il forme alors un groupe avec des amis de son quartier au sein duquel il joue de la clarinette, puis de l'accordéon et de l'orgue. Peu à peu, sa carrière prend son envol et il se produit régulièrement dans des mariages et des cabarets à Oran.
En 1985, il participe au premier festival de la chanson raï à Oran aux côtés de différents artistes comme Cheb Khaled et Bouteldja Belkhacem, et se classe parmi les cinq premiers.
Houari Benchenet vit toujours à Oran, ville qu'il adore, et il a environ soixante-dix albums à son actif depuis les débuts de sa carrière. Un de ses plus grands succès est Arssam Wahran, une chanson de 12 minutes qui raconte l'Oran des années 1950 et sort au début des années 2000 avec une musique composée par Blaoui el Houari et un texte de la poète Nouna Mekki. En 1993, il sort un autre tube, Rani Mdamar, qui a encore du succès aujourd'hui.
Houari Benchenet sortira un nouvel album en 2018 où il rendra hommage à l'artiste Blaoui el Houari, décédé en 2017, mais aussi à tous les Oranais qui ont laissé leur empreinte à Oran comme Cheb Hasni, Cheb Fethi, l'homme de théâtre Abdelkader Alloula et certains grands footballeurs oranais très connus.
Il veut ainsi rendre hommage à ceux qui ont fait l'histoire de sa ville et les préserver de l'oubli.
Samira Benizitouni, aujourd'hui âgée de 34 ans, est née à Oran. Très jeune, elle se passionne pour la musique grâce à son père musicien. Pour ses 8 ans, il lui offre ainsi sa première chanson Ismi Samira (Je m'appelle Samira) qu'il écrit et compose pour elle après avoir travaillé pour de grands artistes Souad Bouali ou Malika Meddah. Elle interprète cette chanson à la télévision et le succès est immédiat. Après deux albums et un succès fou auprès des enfants, son père et elle se lancent dans la création et présentation d'émissions de jeux et de divertissements avec un style qui a révolutionné la télévision algérienne. Ils introduisent notamment une danse inspirée des Spice Girls.
En 1998, Samira Benzitouni est élue " Meilleure Présentatrice Arabe " au Festival International du Cinéma du Caire et Mani El Batal ? (Qui est le Champion ?) est élu " Meilleur Programme Arabe pour Enfants ". Son père décide cependant d'offrir le gain financier de ce prix aux enfants cancéreux du centre de Misserghin.Trois ans après, un trophée en or vient récompenser son talent de comédienne ainsi que celui de son père, créateur et réalisateur, la série Papa, je veux mon Sitcom.
Par la suite, Samira Benzitouni est choisie pour présenter Fort Boyard version algérienne, Burdj El Abtal-Fort Boyard et collabore donc avec France 2 ainsi qu'avec de nombreux artistes et athlètes algériens qui participent à l'émission.
Aujourd'hui, Samira Benzitouni est mariée, maman de deux petites filles, et directrice commerciale adjointe au sein des hôtels Sheraton et Four Points By Sheraton du groupe Marriott. Malheureusement, son père, son mentor, est décédé en 2016.
Originaire de la région de Mostaganem où il est né le 17 juin 1970, Kamel Daoud vit à Oran.
Journaliste et chroniqueur, il a écrit pendant plus de quinze ans la chronique la plus lue d'Algérie au Quotidien d'Oran.
Il est notamment l'auteur d'un roman traduit dans le monde entier Meursault, contre-enquête (Actes Sud, 2014. Goncourt du premier roman) ainsi que du recueil Mes indépendances.
En 2017, il publie Zabor ou les Psaumes (Actes Sud), son deuxième roman, une parabole autour du besoin impérieux d'écrire pour repousser la mort.
Kamel Daoud est aussi connu pour ses prises de positions anti-islam radical. Dans l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché sur France 2, en 2014, il déclare à propos de l'islam : " Je persiste à le croire : si on ne tranche pas dans le monde dit arabe la question de Dieu, on ne va pas réhabiliter l'homme, on ne va pas avancer ". Suite à ces propos, il est frappé par une fatwa proclamée par un imam salafiste Abdelfattah Hamadache Zeraoui. Menacé, Kamel Daoud porte plainte devant la justice algérienne qui condamne l'imam salafiste à six mois de prison dont trois mois fermes et 450 euros d'amende, une décision " sans précédent " d'après l'avocat de Kamel Daoud.
Plus récemment, en septembre 2017, alors qu'il est invité sur LCI dans l'émission d'Audrey Crespo-Mara pour parler de son dernier ouvrage Zabor ou les Psaumes, il dénonce à nouveau l'obscurantisme religieux qui reste selon lui " une question vitale " tout en appelant au respect du corps de la femme et de ses droits. Kamel Daoud est bel et bien l'écrivain algérien le plus engagé contre l'islamisme radical aujourd'hui.
Yasmina Khadra, un des plus célèbres écrivains algériens, traduit dans plusieurs langues, vit à Oran. Sous ce pseudo féminin " emprunté " à son épouse se cache Mohamed Moulessehoul, né en 1955. Entré à l'âge de neuf ans à l'école des cadets d'El-Mechouar, il est devenu officier supérieur de l'armée algérienne avant de se consacrer à l'écriture. Après avoir beaucoup reproché à son pays son manque de reconnaissance, il a cependant été nommé directeur du Centre culturel algérien à Paris. Souvent durs, ses romans racontent l'Algérie actuelle et s'élargissent au monde arabe en général : A quoi rêvent les loups (1999), Les Agneaux du seigneur (1998), l'inégale trilogie policière du commissaire Llob (Morituri, Double blanc et L'Automne des chimères), L'Ecrivain (2001), Les Hirondelles de Kaboul (2002) ou Cousine K (2003). L'Attentat (Julliard, 2005), qui met en scène un médecin israélien d'origine palestinienne dont l'épouse est soupçonnée d'être à l'origine d'un attentat-suicide, remporte un succès retentissant. En 2006, c'est l'Irak et l'invasion américaine qu'il met en scène dans Les Sirènes de Bagdad (Julliard). En 2007, il est nommé directeur du Centre culturel algérien à Paris. En 2008, il publie Ce que le jour doit à la nuit, un roman poignant peignant l'Algérie du XXe siècle dont l'essentiel de l'intrigue se déroule à Oran où vit l'écrivain. Puis, en janvier 2010, il sort L'Olympe des infortunes (Julliard) : cette fois-ci l'auteur explore à travers un voyage philosophique les méandres du mensonge et de la culpabilité. En 2014, il publie Qu'attendent les Singes (Editions Julliard) où il dresse un portrait sombre et déliquescent de son pays. En 2016, il publie Dieu n'habite pas La Havane (Julliard) dresse le portrait d'une jeunesse cubaine en perte de repères dans une société à la fin de l'ère castriste mais qui croit tout de même en des lendemains heureux.
Khaled Hadj Brahim est né en février 1960 à Sidi El-Houari, dans la vieille ville d'Oran. Il apprend le banjo et monte très tôt un premier groupe avec lequel il se produit dans les cabarets d'Oran où il rencontre des maîtres qui l'initient à toutes formes musicales. En 1976, il sort un premier disque qui contient Trig el lici (" le chemin du lycée "), un titre empreint de rythmes raï enregistré sur un petit magnétophone. Au tout début des années 1980, il rencontre déjà un certain succès avec El babor qelaâ puis El Mersem, Ya loulid, Roh ya wahran et Essada, et travaille avec Safi Boutella, l'un des " rénovateurs " du raï. En 1986, il est invité en France au premier festival de raï de Bobigny en région parisienne et fait sortir cette forme musicale de son pays. Il s'installe en France en 1989 pour ne pas effectuer son service militaire en Algérie et enregistre ses premiers albums, dont Way Way et Ha Rai. Il commence une carrière internationale mais ne reviendra en Algérie qu'en janvier 1992. C'est après ce voyage qu'il sort Didi, le tube qui l'a fait connaître auprès d'un grand public qui n'avait pas encore eu accès au raï. En 1994, il obtient même un César pour la musique qu'il a composée pour Un, deux, trois soleil, le film de Bertand Blier. Son dernier tube C'est la vie en 2012 est repris en 2013 par la star de la salsa Marc Anthony et donne un autre tube international intitulé Vivir mi vida, en espagnol cette fois.
Noureddine Kour vit à Oran où il est né en 1960. C'est un des plus grands calligraphes algériens. Sa calligraphie est à la fois traditionnelle, puisqu'il dessine des versets du Coran, et moderne car il mêle, entre autres, des symboles du patrimoine algérien inspirés de l'artisanat et l'étoile octogonale, qui représente la civilisation musulmane. Noureddine Kour a déjà participé à plusieurs festivals internationaux de calligraphie arabe et salons nationaux. Il a par ailleurs reçu plusieurs prix et médailles pour récompenser la qualité de ses oeuvres. Pendant l'été 2017, le nouveau musée d'art moderne d'Oran, ou MAMO, a exposé un grand nombre de ses oeuvres.
Mohamed Khelifati est né en juillet 1966 à Saïda, au sud d'Oran. Son pseudonyme Mami peut dériver de Mohamed mais signifie également " le môme " en dialecte oranais, et c'est vrai qu'il a toujours l'air d'un gamin, peut-être en souvenir de ses débuts dans des fêtes familiales à l'âge de 12 ans. Précédé d'une déjà bonne réputation, il apparaît pour la première fois à la télévision algérienne en 1982 où il chante El-Marsam (" le refuge "), un classique oranais des années 1920. On le découvre en France en même temps que le raï juste avant qu'il ne rentre au pays pour effectuer son service militaire. En 1989, de retour à Paris, il se produit à l'Olympia mais il ne rencontre pas encore le même succès auprès des médias français qui trouvent sa musique un peu trop " algérienne ". En 1991, il enregistre Let me raï à Los Angeles mais c'est avec Saïda, produit en 1994, qu'il se fait plus largement connaître. Cette même année, il s'installe en Europe. Sa consécration arrive en janvier 2001 lorsqu'il ouvre en compagnie de Sting la finale du Superbowl américain. Du Sud au Nord permet de découvrir 13 de ses meilleurs titres, en duo avec Sting, Idir, Aswad, etc. Ses démêlés avec la justice qui l'accuse d'avoir séquestré et maltraité une photographe française ont terni la sortie de l'album Layali (2006) qui aurait dû le ramener sur le devant de la scène. Un tribunal français le condamne à 5 ans de prison en 2009 pour les violences contre son ex-compagne.
Kouider Metaïr, 63 ans, vit à Oran où il est président fondateur de l'association Bel Horizon, une association culturelle qui vise à préserver le patrimoine oranais tout en le faisant découvrir grâce à des visites guidées, entre autres activités.
Ancien maire adjoint d'Oran en charge de l'urbanisme et du centre-ville, il a aussi exercé la profession d'ingénieur en audiovisuel (université d'Oran et Institut national d'audiovisuel de Paris) et il est aujourd'hui retraité de l'entreprise publique de télévision.
Il est également guide du patrimoine, auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages, guides et films documentaires sur Oran. Par ailleurs, il collabore régulièrement aux rubriques culture de la presse oranaise.
Amina Rouba, née à Bethioua en 1986 dans la région d'Oran, est la championne d'aviron n°1 en Algérie depuis 2010 et n° 1 d'Afrique. Elle baigne dans le monde du sport dès sa plus tendre enfance grâce à sa mère entraîneur de natation qui lui apprend à nager dès ses 6 mois. Rapidement, Amina participe des compétitions comme les mini olympiades à l'âge de 10 ans en Algérie. Elle se met ensuite à d'autres sports (tennis, basket, athlétisme...) avant d'être initiée à l'aviron grâce à un ami. Ce sport devient très vite une vraie passion pour elle. Après avoir terminé ses études d'ingénieur en informatique, elle décide de se consacrer à plein temps à ce sport à partir de 2009.
La n° 1 d'Afrique en aviron a aussi participé deux fois aux Jeux olympiques et à plusieurs championnats du monde. Son meilleur résultat est à Hambourg en 2011 où elle se classe 5e dans les épreuves individuelles. Depuis 2014, elle est désignée chaque année " athlète féminine de l'année " par le Comité algérien des Jeux olympiques.
L'ancien meneur du groupe Carte de séjour, très connu dans les années 1980, surtout après la reprise de Douce France de Charles Trénet encouragée par l'auteur, est né à Sig, près d'Oran, en 1958 et arrive en France, à Lyon, à l'âge de 10 ans. En 1990, il sort Barbès, son premier album en solo sur lequel il chante en français et en arabe et qui contient le maintenant célèbre Ya rayah (" le voyageur "), une chanson qu'il a extraite du répertoire de Dahmane El-Harrachi, une référence chaâbi, qu'il célèbre encore avec El Hadj el-Anka, Khelifi Ahmed et Farid El-Atrache sur ses albums Diwan (Barclay, 1998) et Diwan 2. Sur son album, Tékitoi ? (Barclay, 2004), il reprend avec bonheur Rock in The Casbah des Clash, duquel il tirera le titre de son autobiographie sortie en 2008 (Flammarion). En 2013 sort son neuvième album solo, Zoom, où il rend notamment hommage à Elvis Presley et Oum Kalsoum.
Né en 1967 au Maroc, Rachid Talbi est un peintre figuratif, à la fois réaliste et impressionniste qui vit à Oran. Après une licence de microbiologie à l'Université des sciences et de la technologie d'Oran, il décide de s'orienter vers l'art et devient peintre autodidacte. Il s'attache à représenter des scènes de la vie quotidienne algérienne et a voyagé dans toute l'Algérie où il a peint plusieurs tableaux, notamment sur le Sahara mais aussi sur Oran et Tlemcen. La lumière joue toujours un rôle important dans toutes ses oeuvres. A côté de son travail d'artiste à Oran, il expose régulièrement dans les galeries et les musées d'Oran. Il a par ailleurs un atelier en ville où il donne notamment des cours aux étudiants des Beaux-Arts de la ville et il est possible de lui rendre visite pour acheter des tableaux.
Rachid Talbi a désormais acquis une renommée nationale et il expose aussi dans la capitale. Certains de ses tableaux sont même exposés à la résidence de la Présidence de la République Algérienne et à l'ambassade des Etats-Unis à Alger.
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