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Des paysages uniques

Malgré le climat chaud et aride, Djibouti bénéficie d’une diversité de paysages étonnante : des lacs (Assal et Abbe), des monts verdoyants (Goda et Mabla), des zones désertiques ou semi-désertiques (Gagadé et Grand Bara), des plages de sable blanc, des mangroves, des paysages volcaniques et l’une des dernières forêts primaires du continent africain (forêt du Day).

Deux saisons

La saison la plus douce s’étend de novembre à avril, avec une température moyenne de 25 °C. Occasionnellement, il peut pleuvoir, grâce aux vents d’est qui apportent quelques nuages. Cette saison est tout simplement idéale. La saison la plus chaude s’étend de mai à septembre. La température moyenne est de 35 °C, mais elle atteint fréquemment (et dépasse parfois) 45 °C à l’ombre. Deux vents secs et brûlants soufflent en juillet et août : le khamsin (du nord-ouest) et le sabo (du sud-ouest). Des orages (rares et souvent de nuit) peuvent également éclater. En période de transition, mai et septembre, il ne pleut pas, mais l’humidité de l’air est aussi pénible que les températures : au minimum 60 % de jour comme de nuit. Ce taux d’humidité peut même atteindre les 100 %. L’un des points les plus chauds du pays est sans doute la dépression du lac Assal, où les températures peuvent dépasser les 50 °C. Les zones les plus élevées comme le Day, Mablas, Arta sont appréciées lors des fortes chaleurs pour la relative fraîcheur qui y règne.

Rares sont les pluies

En moyenne, il tombe 160 mm d’eau de pluie par an, une misère. Mais le régime des précipitations varie énormément selon les années. Il peut ainsi pleuvoir abondamment (mais sur une période extrêmement courte) au cours d’une année : orages brutaux, les oueds se remplissent, le paysage verdit... Les monts Goda et Mabla sont les plus susceptibles de recevoir ces pluies. Mais l’humidité et la fraîcheur de ces lieux sont en fait plutôt la conséquence des brouillards qui s’y forment. Il peut aussi ne pas (ou très peu) pleuvoir pendant plusieurs années en certains points du territoire. C’est le cas, ces dernières années, dans tout l’est de l’Afrique. Les pluies, même rares et faibles, sont essentielles pour la survie de bien des espèces, qui se sont adaptées pour exploiter au mieux les quelques gouttes qui leur échoient.

Eaux chaudes et cristallines

La température des eaux de la mer Rouge et de l’océan Indien qui se rencontrent au large de Djibouti, parfois avec fracas, ne descend jamais en dessous des 26 °C. La température de l’air étant, elle aussi, très élevée, l’évaporation est importante, ce qui entraîne une salinité très forte. Ces eaux se caractérisent par une extraordinaire clarté. En effet, aucun fleuve ne vient s’y jeter et apporter des limons. L’eau chaude et salée permet le développement d’une faune et d’une flore très riches. Dans le golfe de Tadjourah, plus chaud et plus salé, vit une faune particulière, notamment des espèces de coraux qui se sont adaptés à ces conditions extrêmes, qui normalement ne devraient pas leur convenir.