Guide du Mali : Mode de vie

L'organisation de la société malienne est un sujet passionnant. Elle se caractérise par une très grande complexité, car les subdivisions au sein de chaque caste sont très nombreuses. En outre, d'autres segmentations existent, notamment celles liées à l'islam. Bien sûr, le Mali bouge, et en entrant dans la modernité, il a quelque peu bousculé les anciennes organisations en créant de nouvelles structures. L'individualisme, loin d'y être aussi encensé et recherché que dans nos sociétés, voit son influence grandir quotidiennement.

Vie sociale

Education. L'éducation reste un problème majeur au Mali. Au moment de la décolonisation, seulement 5 % des enfants sont scolarisés. En 1962, les autorités maliennes mettent en place des réformes visant à créer un enseignement de masse qui ne sacrifierait pas à la qualité. Force est de constater que l'objectif n'est que très partiellement atteint. Le taux de scolarisation est estimé à 64 % pour les garçons, 34 % pour les filles. Le personnel enseignant est insuffisant et son niveau est médiocre (ce qui n'est pas étonnant compte tenu du niveau de leur rémunération). Les classes sont surchargées. Le taux d'alphabétisation atteint seulement 46 %. Néanmoins en plus de l'Ecole nationale d'administration, une université a ouvert ses portes en 1996 et de nombreuses écoles privées (souvent de meilleure qualité) voient le jour, aussi bien au niveau fondamental que supérieur.

Mariage. La religion musulmane permet à un homme d'épouser jusqu'à quatre femmes, mais la polygamie a ses règles. Le mari, s'il offre un cadeau à l'une de ses femmes, doit offrir la même chose ou à un prix équivalent à ses autres femmes. Il doit aussi s'acquitter équitablement avec chacune de ses obligations conjugales. La polygamie, que certains Européens peuvent envier, a ses inconvénients. Le mari doit travailler durement pour subvenir aux besoins de sa famille et la fatigue du labeur s'ajoute à la fatigue du devoir conjugal. Il doit aussi arbitrer les disputes qui ne manquent jamais de survenir entre les différentes femmes. Aujourd'hui, la monogamie tend à remplacer la polygamie au Mali. " Le matin les mariés mettent leurs grands boubous blancs, puis on va avec des convois de voitures chercher les femmes chez leurs parents. Une fois les femmes récupérées, on va à la mairie. Le maire dit à peu près la même chose qu'en France, sauf quelques articles sur la polygamie avant de demander aux hommes quel régime ils choisissent : polygamie ou monogamie puis les mariés signent les contrats de mariage et passent les alliances... Ensuite on va se retrouver dans un endroit pour faire la fête. On va ensuite faire le tour des familles importantes avec les mariés, un groupe un peu plus restreint de personnes et quelques griots, afin de se présenter aux personnes qui comptent et leur faire honneur... Ensuite on va danser, on coupe un beau gâteau de mariage et l'on boit comme dans tous les mariages. Arrive le soir, les amis mangent tous ensemble, le marié est enfermé dans sa chambre avec sa femme pour trois jours sous la moustiquaire, où la femme va apprendre à connaître son mari et l'on va lui donner des conseils, des potions... Et les gens viennent rendre visite aux mariés dans la chambre nuptiale. Pendant ce temps, la fête continue en famille, des danses sont organisées, tout le monde s'amuse. Le troisième jour, le marié est libéré et l'on organise une petite fête pour ne pas perdre le rythme. " Eric Le Brustiec.

Baptême. Dans la religion musulmane, le baptême intervient une semaine jour pour jour après la naissance du bébé. C'est à cette occasion que le prénom de l'enfant est officiellement donné. Le baptême dure toute la journée. Le matin, les hommes se retrouvent autour de l'imam et l'écoutent réciter les versets du Coran. Dans une autre pièce, les femmes et leurs proches sont assises autour des " griottes ", qui leur chantent des louanges. On apporte ensuite de grandes assiettes, garnies du mouton sacrifié le matin et servies avec du djinibere (jus de gingembre). Toute la journée, les amis viennent saluer la famille. Les femmes se retrouvent l'après-midi pour offrir divers cadeaux (tissus, argent, bijoux).

Circoncision et excision. La circoncision est pratiquée par tous les peuples du pays, de même que l'excision, à l'exception pour cette dernière pratique des peuples du Nord du pays. Ces deux opérations, considérées comme complémentaires, servent, selon eux, à affirmer l'identité sexuelle. En effet, chaque individu, selon la cosmogonie malienne, naît hermaphrodite et doit donc se voir retrancher : le prépuce, principe féminin à l'homme et le clitoris, principe masculin à la femme. Certains affirment, à tort, que cette pratique est exigée par l'islam. L'explication la plus probable est que les hommes ont en fait décidé d'exciser les femmes pour contrôler leur sexualité et notamment réduire les risques d'infidélité. En effet, privées de cet organe sensible, les femmes seraient moins attirées par les aventures extraconjugales. L'excision se fait, selon l'ethnie, quinze jours après la naissance, pendant l'enfance ou avant le mariage.

Les enfants mendiants. Lors de vos pérégrinations, vous serez régulièrement sollicité par des enfants qui mendient. Ce sont - souvent - des élèves des écoles coraniques, des talibés. La moitié de leur journée est consacrée à l'étude et l'autre à mendier leur nourriture. Cela fait partie de leur enseignement. Traditionnellement, à l'âge de sept ans, les parents confient l'éducation religieuse de leurs garçons à un marabout. Vous pourrez sans doute, tôt dans la journée, au détour d'une rue, assister à un de ces cours durant lesquels les élèves, assis au pied de leur maître, apprennent par coeur une sourate (verset) du Coran qu'ils ont préalablement écrite à la craie sur leur tablette. Après quelques années, ils doivent être en mesure de réciter l'intégralité du Coran. Ils entrent alors dans l'âge adulte. Aujourd'hui, cet enseignement disparaît de plus en plus au profit de l'école publique laïque.

Mœurs et faits de société

La plupart des sociétés sahéliennes sont organisées selon un système de castes. Le Mali, pays africain sahélien authentique, n'échappe pas à cette règle. Elles sont l'armature de la société traditionnelle. Le système de castes serait d'origine orientale. Les légendes évoquent des hommes venant de l'est, au teint clair, grands, les cheveux tressés en nattes et vivant exclusivement de la chasse. Le système des castes existe dans la quasi-totalité des ethnies du Mali. Le diamou en bambara, ou le yettoré en peul, est le nom patronymique qui permet de reconnaître l'ethnie, les origines et la caste d'un individu et de savoir ainsi s'il est bien né. Au sommet de la hiérarchie, les nobles veillent sur la protection et la sécurité du groupe. Les hommes de caste s'occupent de distraire et de satisfaire les besoins matériels. Les esclaves exécutent les travaux les plus pénibles.
Très controversé, le système des castes au Mali n'a rien à voir avec celui des " Intouchables " en Inde. Là-bas, il y a une collectivité de parias dont l'origine est religieuse. Ici, il s'agit de castes d'origine professionnelle, chacune ayant un rôle déterminé, visant à assurer l'équilibre et la subsistance de la société. Le rôle de chaque caste est bien défini par les règles coutumières établies depuis des générations.

Les castes sont des groupes quasiment étanches d'individus qui partagent le même ancêtre mythique et la même profession. Tous les membres de la même caste se considèrent comme frères et sont tenus en principe de s'entraider. Chaque caste a un (ou plusieurs) interdit (s), ou tana en bambara, lequel porte presque toujours sur l'espèce animale (ou plus rarement végétale) à laquelle l'ancêtre aurait sauvé la vie, ou à laquelle il aurait rendu un service (ou inversement). L'animal en question n'est pas l'objet d'un culte. Les membres du clan doivent tout simplement s'abstenir de le tuer, de consommer sa viande ou même de le toucher sous peine de maladie ou de mort.

Les hommes de caste sont populaires dans la société malienne, car ils y jouent un rôle important. Sans eux, il n'y a ni distractions, ni industries artisanales. En effet, le noble juge tout travail manuel, hormis le travail de la terre, indigne de sa condition. Tout métier a sa caste propre avec des règles et des rites particuliers. Le métier (et donc la condition d'homme de caste) se transmet de père en fils. Si un individu n'appartient pas à la caste exerçant un tel métier, il devra abandonner sa caste d'origine pour embrasser sa vocation. N'est donc pas musicien ou cordonnier qui veut ! A l'inverse, si un individu d'une caste décide de changer d'activité, il conserve son statut, de même que ses enfants. Ainsi, aujourd'hui encore, un fonctionnaire malien, s'il est griot, joue encore son rôle de médiateur et peut se permettre des propos irrévérencieux même si son activité officielle n'a rien à voir avec son statut originel. L'organisation des castes des artisans peut être comparée aux corporations artisanales qui ont duré en Europe jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Les artisans conservent généralement la manière de faire de leurs aïeux. Les timides efforts de rationalisation sont plutôt rares.

Les nobles (ton-tigui). L'ordre hiérarchique est le suivant. Les ton-tigui en bambara, ou rimbé en peul, sont les nobles, les hommes libres. Cette caste supérieure constitue plus des deux tiers de la population. Elle regroupe l'aristocratie, les marabouts, les guerriers, les éleveurs et les agriculteurs. Les nobles sont au sommet de l'échelle sociale. Mais, au sein de cette caste dominante, des disparités existent en fonction du sang, de l'activité (guerrier, lettré...) ou de la fortune. Cette dernière est néanmoins prépondérante.

Les nobles ont un code moral très strict. Le dévouement, le courage, l'hospitalité, la justice et le respect de la parole donnée sont des vertus dont ils ne peuvent en aucun cas faire l'économie. Ces lois rigides sont le fondement de la coutume qui relie les générations les unes aux autres à travers les âges.
Jadis, tous guerriers, les nobles représentaient la force et l'autorité. Ils doivent être systématiquement consultés dans les affaires importantes.
Les nobles pratiquent, soit entre eux soit avec les nyamakala, le senenkounia, ou cousinage, qui est une sorte de pacte d'alliance et d'assistance mutuelle entre les membres de clans différents. Deux individus liés par un tel pacte ne doivent jamais se faire volontairement du mal ni se refuser quoi que ce soit, dans la limite de leurs moyens ou de leurs possibilités. C'est grâce au diamou que deux individus liés par un senenkoun se reconnaissent. Ainsi, les Diarra sont les senenkoun des Traoré. S'il arrive à une personne de se blesser devant son senenkoun, celui-ci doit plonger son doigt dans le sang du blessé et le porter à son front pour lui manifester son désir de partager sa souffrance. De même ils peuvent copieusement s'injurier en public sans conséquences, ce qui est ordinairement très grave au Mali. Le senenkounia est pratiqué par toutes les ethnies du pays.
Les nobles ont peu de considération pour les hommes de caste (bien qu'ils les craignent) et n'en ont aucune pour les esclaves. Pourtant, tout ton-tigui se doit de s'attacher un nyamakala. Ce dernier doit flatter son noble, faire sa publicité auprès des autres et intercéder en sa faveur, en tant que médiateur, lors des moments importants de la vie sociale. Un noble ne doit jamais porter la main sur un nyamakala, sous peine de se voir condamner à lui faire un cadeau substantiel, même si celui-ci lui a rendu ses coups.
Au contraire, il doit par respect pour l'étiquette de son rang savoir les comprendre, être tolérant vis-à-vis d'eux et surtout manifester de la générosité. Dès lors il pourra compter aveuglément sur leur dévouement et leur attachement qui pourront, s'il n'a pas démérité auprès d'eux, continuer longtemps.
L'endogamie est de rigueur. Un noble ne peut épouser un individu de caste. Une liaison amoureuse, si elle advient, doit être absolument tenue secrète.

Les nyamakala (hommes 
de caste inférieure). Les nyamakala en bambara, ou nyeybé en peul, sont les hommes de caste inférieure. Cette caste est composée des artisans (forgerons, tisserands, cordonniers, menuisiers), des griots et des musiciens. De caste inférieure, les griots et les forgerons sont à la fois méprisés et respectés par les nobles.

L'organisation des castes des musiciens se rapproche, elle, des institutions des aèdes de la Grèce antique ou encore, au Moyen Age, de celle des trouvères et des troubadours. Les nyamakala non-artisans ont pour rôle essentiel de servir de médiateurs, d'ambassadeurs. Ils sont chargés de dénouer les éventuels conflits qui surviennent dans la société. Eloquents et fort habiles en diplomatie, ils s'acquittent généralement très bien de leur rôle. Ce sont des personnages avisés qu'il est de bon ton de consulter et d'écouter. Néanmoins, certains d'entre eux, poussés par l'appât du gain, peuvent être de redoutables manipulateurs. Ils savent habilement monter des individus ou des Etats les uns contre les autres, pour leur propre profit bien entendu.
Si autrefois seuls les griots (musiciens) devaient flatter publiquement les nobles pour leur soutirer quelque cadeau, aujourd'hui tous les nyamakala et de nombreux esclaves se sont arrogé ce droit (de peur de représailles, rarement en présence d'un vrai griot). Peut-être est-ce une des conséquences des difficultés économiques et de l'accroissement des besoins qui caractérisent le Mali contemporain.

Les dyon (esclaves). Les dyon en bambara, ou matchioubé en peul, sont les esclaves. Tout en bas de l'échelle, leur hiérarchie se fait selon le nombre de générations d'esclavage. Amadou Hampaté Bâ, le célèbre écrivain malien, a préféré le terme de captif pour caractériser l'esclave des sociétés traditionnelles maliennes, réservant l'autre terme au contexte de la traite des Nègres mise en place par les Européens.

On ne peut en effet comparer le sort infligé à ces deux catégories d'esclaves, bien que certaines populations de captifs aient été aussi l'objet de très mauvais traitements de la part de leurs maîtres noirs. Les dyon sont des individus qui, vaincus ou achetés, deviennent la chose de leurs vainqueurs ou de leurs maîtres. Ils n'ont théoriquement aucun droit et sont complètement soumis à la volonté de leur maître. Néanmoins, on distingue différentes sortes de captifs, bénéficiant de traitements très divers selon les conditions dans lesquelles ils se sont retrouvés esclaves. Ainsi, les dyon-fing étaient corvéables à merci, et pouvaient être revendus sans préalable tel du bétail ; en revanche, d'autres catégories bénéficiaient de statuts plus avantageux.

Le wossolo (captif de case). A l'autre extrémité de cette hiérarchie sociale propre à la caste des captifs, il y a le wossolo. Jouissant librement des biens qu'il a acquis en travaillant à ses heures libres, ce dernier a la possibilité, avec l'accord du maître, de racheter sa liberté. Néanmoins, il fait normalement partie de l'héritage pour les enfants de son propriétaire, au même titre que ses biens matériels. Le wossolo, par sa conduite, arrivait souvent à se créer une situation privilégiée au sein de la famille de ses maîtres. Il arrivait même qu'il en devienne le soutien. Amadou Hampaté Bâ dans Amkoulell, l'enfant peul, roman évoquant son enfance, raconte ainsi qu'à la disparition de son père, c'est un des captifs de case de la famille qui en est devenu le chef, se retrouvant à la tête d'une importante fortune, en attendant que les enfants soient en âge de reprendre le flambeau.

Les ton. On ne peut parler de l'organisation sociale au Mali sans évoquer les " ton ". Un ton est une sorte de classe d'âge. Il s'agit cette fois d'une division de la société non plus verticale comme pour les castes, mais horizontale. Elle permettait à tous les garçons du même âge de se grouper en associations mutuelles. Une classe d'âge se constituait lorsque les jeunes hommes s'estimaient suffisamment nombreux pour en créer. Les filles se regroupaient également en associations de classe d'âge. Amadou Hampaté Bâ dans Amkoulell, l'enfant peul raconte ainsi comment, à l'âge de douze ans, il a créé son propre ton, ou waaldé, en peul. Il écrit : " Chaque association était organisée selon une hiérarchie qui reproduisait la société du village ou de la communauté. Outre le mawdo, doyen et président d'honneur extérieur à l'association, il devait y avoir un chef (amîrou), un ou plusieurs vice-chefs (diokko), un juge ou cadi (alkaadi), un ou plusieurs commissaires à la discipline ou accusateurs publics (moutassibi), enfin un ou plusieurs griots pour jouer le rôle d'émissaire ou de porte-parole. "

Il explique aussi comment ces associations représentaient un apprentissage de la vie collective et des responsabilités. Ce type d'association peut aussi avoir pour base l'initiation, c'est-à-dire le rite de passage à l'âge adulte (marqué pour les hommes par la circoncision) au cours duquel se tissaient entre les initiés des liens si solides qu'ils duraient tout au long de leur vie. Ici aussi on retrouve le senenkounya, la parenté évoquée plus haut à propos des relations qu'entretiennent certaines castes entre elles.

Religion

Plus de 90 % des habitants du Mali sont musulmans contre seulement 1 % de chrétiens, principalement parmi les Dogon et les Bobo. Le reste de la population, soit environ 9 %, est encore animiste.

Islam. L'islam s'est implanté assez facilement et de façon durable au Mali, en partie parce qu'il a su s'accommoder aux coutumes au lieu de les attaquer de front. L'islam est modéré au Mali. Le fondamentalisme religieux est quasiment absent ici, contrairement à son voisin sénégalais qui est marqué par des factions rigoristes. Le tchador noir n'est pas prêt de remplacer les boubous colorés sur les femmes maliennes. Toutefois, les Maliens respectent bien dans l'ensemble les interdits de l'islam. La consommation de viande de porc ou d'alcool est proscrite. Le jeûne du ramadan est bien suivi ainsi que les cinq prières quotidiennes dont doit s'acquitter tout croyant. Le vendredi, jour de la grande prière, des milliers de fidèles se rendent, à l'appel du muezzin, à la mosquée et, faute de place, dans les rues avoisinantes. La mosquée fait partie du paysage malien. Chaque village dispose d'au moins une mosquée, la plupart du temps en banco. Dans le désert, les nomades ont un emplacement délimité par des pierres comme lieu de prières. Les plus belles mosquées du pays se trouvent à Djenné, à Tombouctou, à Gao, à Mopti, à San et à Niono. Elles sont souvent interdites aux femmes fécondes et aux non-musulmans.

Animisme. L'islam n'a pas totalement effacé les anciennes croyances animistes. Une même personne peut ainsi aller à la mosquée et consulter ensuite un féticheur, surnommé charlatan par les Maliens eux-mêmes, pour invoquer esprits et génies afin d'obtenir protection ou éloigner les maléfices. L'animisme est donc encore vivace au Mali et se pratique parallèlement à l'islam ou au christianisme. Les Bambara, les Sénoufo, les Bobo et les Dogon sont les ethnies qui ont le plus longtemps refusé l'islamisation. Aujourd'hui encore, ces ethnies sont très attachées à leurs croyances animistes. Ces rites, comme l'initiation des jeunes adultes et la sortie des masques, passionnent les ethnologues comme les touristes.

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