Guide du Mali : Comment partir ?
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Prix moyen d'un vol Paris-Bamako : 480 €. A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !
Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.
Le Mali n'est pas une destination de tourisme de masse. Il ne faut donc pas partir au Mali en escomptant trouver aux quatre coins du pays des chambres confortables et une restauration variée.
Il faut avoir une âme aventureuse pour visiter ce pays, à l'image des premiers explorateurs. Certes, vous trouverez la plupart du temps une boisson fraîche à boire, mais dès que vous sortirez des villes, la carte (s'il y en a une) se limite à un ou deux plats (souvent poulet ou couscous) et les chambres sont très sommaires. En ville, en revanche, on trouve toujours une chambre convenable et climatisée.
Des tarifs élevés. Attention : l'hôtellerie est chère au Mali. On trouve rarement une chambre climatisée avec sanitaires intérieurs à moins de 15 000 FCFA en brousse et à moins de 20 000 FCFA à Bamako et Tombouctou. Toutefois, on trouve des possibilités d'hébergement moins onéreuses dans chaque site. Des hôtels sommaires (un matelas et une douche extérieure) proposent des chambres à moins de 5 000 FCFA. Vous pouvez également dormir chez l'habitant (fréquent au pays Dogon).
Types de logement disponibles. Vous trouverez dans chaque ville des hôtels, des relais ou des campements. Si la désignation diffère, il n'y a pas vraiment de différences entre ces établissements. La plupart de ces structures possèdent un bar et un restaurant, parfois une boîte de nuit.
Hormis quelques exceptions, la plupart des hôtels sont " bétonnés " et dépourvus de couleurs locales : les chambres sont simples, sans grande recherche de déco et d'un confort relativement sommaire. Les structures gérées par les Maliens ne s'inspirent pas (ou très peu) de l'architecture locale : sans doute préfèrent-ils construire ce qu'ils ne trouvent qu'ailleurs ? A l'inverse, les Européens (ou Libanais) utilisent souvent le banco et les matériaux traditionnels, ce qui plaît davantage aux voyageurs avides de dépaysement.
Les hôtels et les campements ne fournissent pas toujours la literie. Pensez à prendre une paire de draps. Un sac de couchage est à conseiller si vous dormez en brousse ou dans le désert. Contre les moustiques, emportez une moustiquaire et des répulsifs (pommade, serpentins...). Préférez les moustiquaires imprégnées de répulsifs. Vous en trouverez facilement à Bamako et à des prix inférieurs à ceux pratiqués en France. La nuit tombe vite au Mali, souvent dès 18h : une lampe de poche est alors utile.
Dans l'intérieur du pays, le logement peut se faire chez l'habitant qui transforme sa concession familiale en Bed & Breakfast. Le chef du village peut également vous donner une case pour la nuit. Vous pouvez, bien entendu, camper, il n'y a aucun problème d'insécurité.
La taxe touristique. Elle s'élève pour tous les établissements à 500 FCFA par jour et par personne. La plupart des hôtels de grand standing la demandent.
Le Mali est un pays en voie de développement et cette situation affecte évidemment le secteur des transports. Il y a une multitude de transports en commun au Mali : autocars, minibus, taxis-brousse, bâchés, camions, Land-Rover et (depuis peu) moto-taxis. D'une façon générale, tout fonctionne : les trains et les taxis-brousse, les avions et les autocars, les bateaux et les circuits organisés... Mais le taxi-brousse peut tomber en panne ; le train peut avoir un retard important ; l'avion peut partir le lendemain du jour prévu...
Transport aérien. Les infrastructures aéroportuaires comptent trente-cinq aérodromes dont deux internationaux, Bamako et Gao, et dix principaux.
Transport fluvial. Le réseau fluvial compte 2 334 km de voies navigables pour des embarcations de faible tonnage. Ce transport est souvent saisonnier (d'août à janvier) sur le fleuve Niger entre Gao et Koulikoro (bateaux de la Comanav, pinasses). On compte 1 815 km de voies navigables.
Transport ferroviaire. Voie ferrée entre Bamako et Dakar (642 km) ; 70 % des marchandises sont acheminées par cette voie ferrée.
Mali - Burkina Faso de Bamako. Trois itinéraires possibles : par Sikasso, par San et par Koro. Des bus assurent régulièrement la liaison pour Sikasso et San. Le trajet en bus Bamako-Bobo Dioulasso coûte 10 000 FCFA.
Mali - Sénégal. La route reliant Kayes à la frontière du Sénégal est goudronnée sur tout le parcours. Deux options en transports en commun : prendre le bus qui relie Bamako à Kayes (8h à 9h de trajet) ou le train Bamako-Kaye-Dakar.
Mali - Mauritanie. Deux itinéraires possibles : soit en passant par Nara, soit par Nioro-du-Sahel. La route qui conduit de Nioro jusqu'à Gogui (frontière mauritanienne) est bitumée. La route Néma-Nara est très mauvaise, il est impératif de prendre un guide !
La CAM et la MAE sont les deux compagnies qui proposent des vols intérieurs au Mali.
La Compagnie malienne de navigation (Comanav) assure des liaisons sur de grands bateaux entre Koulikoro (le port de Bamako) et Gao via Ségou, Mopti et Tombouctou. La compagnie possède trois bateaux : le Tombouctou, le Soumaré et le Kankou Moussa. Ces bateaux possèdent des cabines, des sanitaires et deux bars-restaurants. La Comanav propose des cabines en classe luxe, en 1re, 2e et 3e classe et en classe pont. Les cabines de luxe sont équipées de sanitaires intérieurs. Les autres cabines ont des toilettes et douches extérieures. Les cabines de 1re, 2e et 3e classe se ressemblent. Seul le nombre de lits augmente : quatre en 1e, six en 2e et huit en 3e. Les douches destinées aux cabines de 1re classe sont toutefois légèrement plus propres que les autres. Le confort, même en classe de luxe, n'est pas de mise. Néanmoins, le bateau est un des meilleurs moyens pour traverser le pays. Vous naviguez sur le fleuve Niger et traversez une grande partie des sites touristiques : Ségou, le lac Débo, Mopti, Tombouctou et Gao. La vie à bord du bateau est très dépaysante. La classe pont est très animée, avec les poules et les chèvres qui se promènent, les femmes qui préparent les repas et les hommes qui jouent aux cartes sur une natte. Les bateaux transportent aussi des marchandises : l'arrivée du bateau dans une ville est donc suivie d'une intense activité. Ce moyen de transport vous permettra aussi d'assister à des scènes de pêche, de voir les villages des pêcheurs bozo situés en bordure du fleuve, d'observer de nombreux oiseaux et, avec un peu de chance, des hippopotames.
La liaison Koulikouro-Gao est assurée de la fin juillet à la fin novembre (période des hautes eaux), et le tronçon Mopti-Gao jusqu'à la mi-janvier. Tout dépend cependant de la saison des pluies. Les départs s'effectuent le mardi à Koulikouro, le mercredi à Ségou, le jeudi à Mopti, le samedi à Tombouctou. Arrivée prévue à Gao le dimanche. Il faut prendre ces informations à titre indicatif, car les jours de départ sont régulièrement modifiés (retard, panne...).
La Comanav conseille de réserver sa cabine une semaine à l'avance, mais l'on peut obtenir un billet la veille du départ : tout dépend de l'affluence.
Pinasse. Une pinasse est une pirogue d'environ 25 mètres de long et de 4 mètres de large. On en compte des milliers entre Koulikouro et Gao. Elles servent à transporter les hommes et les marchandises sur le fleuve. C'est un moyen de transport authentique qui vous permettra de passer plusieurs jours aux côtés de Maliens et de mieux les connaître tout en jouissant de superbes paysages. Néanmoins, le confort y est absolument inexistant. C'est donc un moyen de transport qui conviendra davantage aux routards. Des pinasses assurent aussi de fréquentes liaisons entre Mopti, Tombouctou et Gao. Vous pouvez aussi louer une pinasse pour faire une excursion dans le lac Débo.
Attention : il arrive que les pinasses publiques chavirent quand elles sont trop chargées. C'est rare, mais quand cela arrive c'est le drame car la plupart des passagers ne savent pas nager. Prudence donc. Il est moins dangereux (mais moins folklorique) d'emprunter une pinasse spécialement affrétée pour les touristes.
Prudence aussi en juin : les orages sont fréquents, les vagues peuvent atteindre 2 mètres de haut sur le Niger. Une excursion au lac Débo est même dangereuse et relèverait de l'inconscience à cette période.
C'est le transport le plus économique et le plus sûr pour voyager sur de grandes distances. De plus, c'est un moyen formidable de se mêler à la population locale, toujours heureuse de faire connaissance avec un étranger. Aussi, si vous voyagez entre les villes de Bamako, Ségou, Mopti et Gao ou si vous voulez rejoindre les capitales des pays limitrophes, l'autobus est à privilégier. Il est toutefois recommandé de ne pas voyager de nuit, quelle que soit la compagnie empruntée.
L'inconvénient majeur est la chaleur, parfois suffocante, qui règne à l'intérieur sitôt que le bus est à l'arrêt. Nous vous conseillons d'acheter un éventail, ici nommé ventilateur africain, et de prévoir des bouteilles d'eau !
Les départs se font à peu près à l'heure, même si tout est relatif (vous êtes au Mali, ne l'oubliez pas). Ils s'effectuent tous les jours, en général le matin et en fin d'après-midi. Cela dépend toutefois de chaque compagnie : il est donc préférable de bien se renseigner pour connaître les horaires précis et les destinations desservies. Il convient aussi de se présenter une heure avant le départ pour ne pas rater l'appel : ici point de compostage électronique, les voyageurs sont appelés de manière nominative et doivent montrer leur ticket avant de se hisser à l'intérieur. Surveillez vos bagages jusqu'au moment du départ ou, pour être plus tranquille, acquittez-vous des 500 FCFA que vous demandera la personne occupée à charger le bus. Cette somme n'est pas en effet exigible dans toutes les compagnies. Il est préférable de placer ses bagages dans la soute plutôt qu'à l'intérieur où les rangements sont petits. Sans compter que l'écart entre les fauteuils est extrêmement réduit.
Les liaisons sont assurées par des compagnies privées dont les meilleures sont Gana Transports, Bani Transports, Bittar et Binker. Durant le trajet, les haltes dans les villes sont courtes et relativement peu fréquentes. Sur les trajets longue distance, les bus marquent toutefois une pause plus longue pour le repas du soir ou pour l'heure de la prière.
La ligne de chemin de fer a été construite pendant la période coloniale. Quatre lignes sont exploitées pour le transport de passagers : Bamako-Koulikoro, Bamako-Kita, Bamako-Kayes et Bamako-Dakar. Le trajet Bamako-Kayes est de 495 km et dure environ 12 heures. Le train dessert tous les villages et villes situés le long de la voie. Les principaux arrêts sont Kati, Négala, Kita, Toukouto, Mahina, Diamou et Kayes. Pour rejoindre Dakar de Bamako, le trajet dure environ 30 heures et il y a un départ par semaine, le mercredi matin à 9h15. La ligne Bamako-Koulikoro prend aussi des passagers, mais il est plus rapide de prendre un bâché pour se rendre à Koulikoro : la route est asphaltée. Les trains ne partent pas toujours à l'heure indiquée. L'heure d'arrivée est donc tout aussi aléatoire.
Les voitures sont très chères au Mali en raison des coûts d'importation et des droits de douane élevés. Les Maliens achètent surtout des véhicules d'occasion provenant d'Europe via les ports de Lomé, d'Abidjan ou de Dakar. De nombreux Européens descendent également au Mali en voiture. Après avoir traversé le désert, ils revendent leur véhicule. Ainsi, une voiture ne valant plus rien en France peut être revendue entre 1 500 € et 4 000 € au Mali. Les voitures les plus demandées sont les Peugeot 505, 504 et 305. Les véhicules 4x4, les voitures japonaises et les Mercedes se revendent bien également. Attention toutefois à ne pas vous faire confisquer votre voiture par la douane au moment de la vendre. Si vous désirez vendre une voiture au Mali, il y a des papiers à remplir à la frontière.
Voitures de location. Louer un véhicule est une bonne solution pour découvrir le Mali, même si cela peut s'avérer très onéreux. Il est facile de louer une voiture à Bamako et dans les villes secondaires. Les voitures de location sont principalement des Peugeot 505 et des 4x4 de type Toyota Land Cruiser. Il faut compter environ 40 000 FCFA par jour pour une berline, et entre 50 000 FCFA et 100 000 FCFA par jour pour un 4x4. La location d'un 4x4 est très chère dans le nord du pays. Vérifiez bien l'état du véhicule avant de le louer. Les voitures se louent avec chauffeur : la conduite au Mali n'est pas évidente (animaux errants, nids-de-poule...). Vérifiez bien avec le propriétaire du véhicule, surtout si vous vous décidiez à partir en brousse, qu'il y a des pièces de rechange en cas de panne : une roue de secours, une réserve d'eau, un cric et quelques outils...
Code de la route. Le code de la route existe au Mali, mais les Maliens, qui ont la fâcheuse habitude d'acheter leur permis de conduire, en ont souvent une interprétation très personnelle. Le port de la ceinture n'est pas obligatoire. Le dépassement par la droite est autorisé, car tout le monde roule à gauche sur une double voie. Si vous avez un accident, laissez la voiture à l'endroit précis de la collision, même si c'est au milieu de la route. La police viendra désigner le chauffeur en tort.
Port du casque et de la ceinture de sécurité. Un Français aurait, paraît-il, payé une contravention pour avoir mis sa ceinture : l'agent de police lui reprochait de ne pas être sûr de sa conduite ! Mais les mentalités changent et il vaut mieux attacher sa ceinture, surtout à l'entrée des grandes villes. Le port du casque devrait devenir obligatoire (ce qui n'est pas du tout du goût des Maliennes qui n'aiment pas être décoiffées !)
Etat des routes. Les voies de communication d'un pays africain ne sont pas comparables aux routes nationales et départementales d'Europe. Le principal axe routier de désenclavement est entre le port d'Abidjan et Bamako. En venant d'Europe, il faut traverser le Maroc, le Sénégal ou la Mauritanie pour accéder au Mali. La traversée de l'Algérie est à déconseiller.
A l'intérieur du pays, les routes goudronnées se limitent principalement aux axes Bamako-Gao, Bamako-Sikasso, Bamako-Koulikoro, Bamako-Kayes et Sikasso-Koutiala-Mopti.
Pendant la saison des pluies, certaines pistes carrossables durant la saison sèche deviennent impraticables. Renseignez-vous sur place avant d'établir votre itinéraire, car l'état des routes varie d'année en année. Si vous possédez votre propre véhicule, vous rencontrerez beaucoup d'animaux d'élevage. Méfiez-vous des chèvres. Nerveuses, elles peuvent faire plusieurs allers-retours devant votre véhicule. Les moutons et les vaches, plus prévisibles, ne gênent guère. Il suffit de klaxonner pour leur faire quitter la route. Les ânes, en revanche, ne bougent pas. Freinez dès que vous en voyez, car les collisions sont fréquentes. Il faut savoir aussi que les Maliens négligent le passage de l'examen de conduite. La signification du code de la route n'est donc pas la même pour tous. De plus, les véhicules, souvent en mauvais état, roulent parfois sans phares ou sans freins...
Essence. Les stations d'essence se trouvent dans les villes importantes. Dans les stations représentant les grands groupes pétroliers français ou américains, l'essence est de bien meilleure qualité. Le prix du litre a fortement augmenté : 720 FCFA (le litre d'essence), 610 FCFA (le litre de gazole).
Taxi-brousse. Il s'agit souvent d'une Peugeot 504 break dite familiale. Ces véhicules prennent généralement deux passagers à l'avant et huit passagers à l'arrière sur deux banquettes. Les taxis-brousse sont plus confortables que les bâchés, les prix sont donc légèrement supérieurs. Les taxis-brousse partent lorsqu'ils sont remplis. L'heure de départ est donc variable. Vous pouvez, si vous le désirez, précipiter le départ en achetant les places restantes. Vous partirez ainsi immédiatement et vous aurez plus de place dans le véhicule. Les taxis-brousse sont de plus en plus remplacés par des minibus dont la capacité en passagers est supérieure. Le taxi-brousse est à conseiller pour les petits trajets. De plus, il s'agit d'un excellent moyen pour discuter et avoir des contacts avec la population locale. Demandez le prix du transport autour de vous pour éviter de vous faire arnaquer. Préférez les deux places à l'avant si vous arrivez en premier.
Bâchés. Voici le moyen de transport le moins cher et le plus typique du Mali, mais aussi le moins confortable. Le bâché emprunte toutes les routes et toutes les pistes. Il prend en principe dix-sept passagers, mais à l'arrivée, on est souvent plus de vingt-cinq dans le véhicule. Le bâché est souvent le seul moyen de liaison entre deux villages. Vous aurez sûrement l'occasion de prendre un bâché en pays Dogon. Toutefois, les bâchés sont moins sûrs (ils tombent souvent en panne) que les moyens de transport précédents.
Taxi. Les taxis sont jaunes à Bamako (souvent des Renault 12). L'état des taxis laisse souvent à désirer, mais il s'agit du moyen le plus rapide pour se déplacer en ville. Une course à Bamako en centre-ville coûte entre 1 000 et 4 000 FCFA selon la distance et l'heure (c'est en général plus cher la nuit). Des taxis clandestins existent aussi. Difficiles de les reconnaître. C'est eux en général qui vous feront signe.
Dans les autres villes, les taxis n'ont pas de couleur particulière. Le prix d'une course tourne généralement autour de 1 500 FCFA. Un taxi peut aussi vous emmener visiter un site, par exemple de Kayes au fort de Médine. Dans tous les cas, il faut bien négocier le prix avant de partir.
Moto-taxi. Ce mode de transport s'adresse avant tout aux petits budgets. Il s'agit d'une camionnette tirée par une mobylette. Les tarifs sont très concurrentiels.
Camions et Land-Rover. Lorsque les pistes sont en mauvais état, seuls les camions et les véhicules 4x4 peuvent circuler. Ainsi, si vous voulez vous rendre à Tombouctou à partir de Mopti, vous devrez utiliser ce moyen de transport, au confort variable suivant l'état de la route.
Moto et motocyclette. Vous serez étonné en arrivant au Mali par le nombre spectaculaire de motocyclettes qui circulent dans les villes. Il est vrai qu'avec la chaleur, la mobylette ou le scooter sont des moyens de locomotion agréables. Malheureusement, la location de ces deux-roues n'est pas développée. Si toutefois vous arrivez à en louer un, n'oubliez pas de mettre un casque, car la conduite en ville est dangereuse.
Le Mali attire les motards. Le rallye Paris-Dakar qui s'y déroulait n'est pas étranger à ce phénomène. Ils sont ainsi nombreux à descendre par le Maroc et la Mauritanie pour traverser le Sahara et le Mali et aller ensuite se reposer au Sénégal.
Vélo. En brousse, il s'agit souvent du seul moyen de déplacement dont dispose la population, avec la charrette. Avec la chaleur, nous déconseillerons aux visiteurs de circuler à vélo, mais sachez que chaque année, de courageux cyclistes européens traversent le pays. Les établissements touristiques qui proposent des locations de bicyclettes à leurs clients sont rares.
A dos de dromadaire. Qui n'a pas rêvé de réaliser une méharée ? Au Mali, ce ne sont pas des chameaux, mais des dromadaires. De nombreux circuits sont possibles dans le grand Nord. Nous vous indiquons certains itinéraires dans la partie consacrée à Tombouctou et à l'Adrar des Ifoghas. Vous pouvez ainsi faire un circuit de trois jours autour de Tombouctou ou vous rendre de Tombouctou jusqu'à Taoudénit, suivre l'azalaï, la caravane du sel, pour un périple d'un mois aller-retour. Un chameau se loue entre 20 000 et 25 000 FCFA par jour. Vous devez en outre payer un chamelier touareg qui vous guidera à travers le désert. Un voyage à dos de chameau restera l'un des grands moments de votre voyage au Mali : dunes, bivouac sous un ciel magnifiquement étoilé, escale dans un campement touareg au milieu du désert...
A pied. Dans le pays Dogon, le terrain est si accidenté que l'accès à de nombreux sites n'est possible qu'à pied. De nombreuses randonnées pédestres sont possibles dans cette région. Les agences et les guides vous proposeront différents choix de randonnées adaptées à votre forme physique et au temps dont vous disposez.
Il faut compter quinze jours pour atteindre Douentza à partir de Bankass (les deux extrémités du pays Dogon). Vous devez prendre un guide pour entrer dans les villages des Dogon et des porteurs sont disponibles pour environ 1 000 FCFA par jour.
Des randonnées peuvent également être organisées dans les monts Mandingues. Renseignez-vous au village de Siby.
Charrette ou " 4x4 dogon ". Si vous n'êtes pas un adepte de la marche, vous pouvez vous déplacer en charrette tirée par des ânes, comme le font les Dogon depuis toujours. C'est un moyen très agréable de découvrir cette région. Renseignez-vous à Bankass et à Douentza.
L'auto-stop fonctionne peu au Mali. De plus, le Blanc a la réputation d'avoir de l'argent. Les Maliens comprennent donc mal cette manière de voyager pour des personnes qui sont venues au Mali en avion. Si vous êtes un inconditionnel du stop, vous pouvez toujours essayer. Les Maliens sont curieux et vous aurez de bonnes chances d'être pris. Attendez-vous toutefois à ce que l'on vous propose de participer à la consommation de carburant.
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