Guide du Malawi : Comment partir ?
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservation ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Il n'y a pas de vol direct entre l'Europe et le Malawi. Depuis Paris, les compagnies desservant Blantyre et Lilongwe sont Kenya Airways (via Nairobi), Ethiopian Airlines (via Addis-Abeba) et South African Airways (via Johannesburg). Vol A/R à partir de 620 €. À noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !
Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low-cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.
Les hôtels, dont certains s'arrogent des appellations (lodges, guesthouses...) auxquelles ils peuvent difficilement prétendre, sont extrêmement divers au Malawi, depuis l'auberge miteuse jusqu'au grand établissement clinquant en passant par quelques hostelleries raffinées. En bas de l'échelle, on trouve donc des petits hôtels dont la modicité des tarifs (chambre à partir de 2 US$) n'a d'égale que la rusticité des lieux. Au pire, vous tomberez sur une pension sordide faisant office de bouge et d'hôtel de passe. Au mieux, votre établissement sera propre mais dépourvu du moindre apprêt ; quant à l'eau et à l'électricité, elles font souvent défaut. Pour plus de confort (chambres plus spacieuses, commodités fonctionnelles, propreté), à défaut de charme, il vous faudra débourser quelques dizaines de dollars américains supplémentaires. À l'autre bout de l'échelle, figurent les grands hôtels. Ici, vous trouverez les installations et équipements correspondant au standing de l'établissement : piscine, salle de gym, un ou plusieurs restaurants, chambres dûment équipées... Le seul hic de ces hôtels, parfois grandiloquents, est leur manque d'âme, de vie et d'ambiance. Il existe néanmoins quelques hôtels alliant qualité et fonctionnalité des commodités, restaurant gastronomique, design soigné et chaleur humaine.
" Backpackers ", mot anglais qui signifie " ceux qui se déplacent avec leur sac à dos ", est ce qui se rapproche le plus de nos auberges de jeunesse. Les prix sont très raisonnables, spécialement adaptés aux jeunes à petit budget qui sont nombreux à arpenter l'Afrique australe et orientale. Ces endroits sont encore assez rares au Malawi, mais ils tendent à se développer. Les voyageurs peuvent dormir en dortoir, dans des chambres privées, parfois sommaires, ou planter, le cas échéant, leur tente dans les jardins. La plupart des établissements répondant aux caractéristiques des backpackers (clientèle jeune, modicité des tarifs, ambiance festive et décontractée, animations et activités à foison...) ne porte pas cette appellation. Il en existe ainsi sur les rives du lac Malawi (Cape Maclear, Nkhata Bay, Chitimba...), à la périphérie sud du parc national de Liwonde (ce qui permet aux voyageurs n'ayant pas les moyens de s'offrir un lodge de profiter de la magie de la faune africaine et de participer éventuellement à des safaris organisés et économiques) et dans les principales villes du pays (Mzuzu, Zomba, Lilongwe, Blantyre...). Comptez de 4 à 20 US$ pour un lit en dortoir.
En faisant abstraction des hôtels de bas étage, le camping constitue le meilleur moyen de découvrir le Malawi sans laisser des fortunes dans l'hébergement (les tarifs oscillent entre 1,5 et 15 US$/personne). À quelques exceptions près, les terrains de camping, où vous enfoncerez vos sardines dans le gazon ou dans le sable, sont inclus dans le périmètre des établissements (backpackers, lodges, guesthouses...) ; même lorsque ces derniers sont appelés camp ou campsite (Chitimba Camp, Mabuya Camp, Mvuu Camp...), ils ne correspondent pas à des aires uniquement réservées aux campeurs, puisque dortoirs, chalets (parfois très confortables) ou chambres privées composent également ces camps. Les installations, qu'elles soient partagées avec les autres clients de l'établissement ou exclusivement réservées aux campeurs, sont en règle générale de bonne facture et adaptées : emplacement(s) barbecue, douches et sanitaires propres et fonctionnels, coin cuisine (du moins dans les établissements en possédant un), abris... Les amoureux de la faune sauvage pourront planter leur tente au Mvuu Camp (où les hippopotames viennent régulièrement fraterniser avec les campeurs...) ou au Chelinda Camp (situé à 1,5 km des autres bâtiments de l'établissement, dans une clairière dûment aménagée donnant directement sur les collines où folâtrent zèbres et antilopes...), des sites d'exception en prise directe avec la wilderness ! Sur les plateaux malawites, les nuits peuvent être froides voire très froides : un excellent sac de couchage et un bon tapis de sol sont donc indispensables.
Dans les parcs nationaux, les campagnes et les forêts, les hôtels font place aux lodges, dignes et prestigieux héritiers des maisons de brousse traditionnelles se fondant à merveille dans le paysage grâce à l'utilisation de matériaux naturels. En ville, certains établissements, par leur raffinement, s'apparentent également aux lodges. Avec des nuitées dépassant parfois les 500 US$ par personne, les lodges situés au sein des parcs nationaux et réserves naturelles sont les plus élégants du pays. Mobilier racé, professionnalisme du staff, restauration gastronomique, énergies renouvellables et cadre naturel de premier plan sont au menu. Une belle palette de lodges bien moins onéreux mais tout aussi charmants existe à travers le Malawi (Norman Carr Cottage, Zomba Forest Lodge...). Dans ces établissements de caractère, la qualité prime sur la quantité : écolodge à taille humaine, rencontre avec le, la ou les propriétaires, mets de grande qualité concoctés avec des produits bio locaux, quiétude des environs, intimité...
La compagnie aérienne nationale, Malawi Airlines (www.malawian-airlines.com), assure deux liaisons quotidiennes (40 minutes de vol) entre Lilongwe et Blantyre. Comptez de 40 à 70 US$/adulte pour un aller simple en classe économique. Si vous pouvez vous le permettre, la compagnie privée Ulendo Airlink (www.flyulendo.com) dessert plusieurs destinations malawites, ainsi que Mfuwe (Zambie), par voie aérienne. Sont ainsi proposés plusieurs vols hebdomadaires A/R entre Lilongwe et Mzuzu (60 à 90 minutes de vol) ; au moins un A/R quotidien (une heure de vol) en haute saison (mai-octobre) et plusieurs vols hebdomadaires à la mi-saison (avril et novembre-décembre) entre Lilongwe et Likoma ; plusieurs vols hebdomadaires (30 minutes) entre Likoma et Mzuzu hormis durant la morte-saison (janvier-mars). Durant la haute saison touristique, le parc de Nyika est aussi desservi depuis Lilongwe (2 A/R hebdomadaires, 2 heures de vol). Il est également loisible d'affréter un avion depuis la capitale vers les plus fameux lodges (Mkulumadzi Lodge, Mvuu Lodge...), hôtels (Makokola Retreat...) et domaines (Satemwa Tea & Coffee Estate...) du pays. Pour les vols programmés par Ulendo, comptez entre 240 et 300 US$/adulte pour un aller simple.
Que ce soit pour une étape entre deux ports ou une croisière d'agrément de plusieurs jours, les trois ferries de la Malawi Shipping Company (+265 1 587 411) sont faits pour vous. Le plus fameux de cette triade est sans conteste le M/V Ilala qui dessert les principales localités riveraines du lac Malawi. Le départ a lieu le vendredi matin depuis Monkey Bay pour une remontée par étapes (Senga Bay, Nkhotakota, Likoma Island, Nkhata Bay...) jusqu'à Chilumba, dans le nord du pays, atteint le dimanche soir. Puis le ferry redescend vers le sud, en s'arrêtant dans les mêmes ports d'escale qu'à l'aller, pour " boucler la boucle " (arrivée à Monkey Bay le mercredi soir). En cas d'avarie du M/V Ilala, le M/V Chilembwe prend la relève avec des horaires et tarifs quelque peu différents. Enfin, le M/V Chambo relie Likoma à Cóbuè (Mozambique). Pour connaître horaires et tarifs du M/V Ilala, nous vous renvoyons aux rubriques consacrées aux villes côtières au sein de ce guide (Likoma, Nkhata Bay, Usisya, etc.). Il est toutefois grandement recommandé de s'enquérir de l'effectivité du service et des horaires, parfois fluctuants, préalablement à toute traversée. Le site web www.malawitourism.com (créé et animé par les professionnels du tourisme au Malawi) met régulièrement à jour ces informations pratiques. Outre la flotte de la Malawi Shipping Company, d'autres bateaux, plus rudimentaires, assurent traversées et dessertes : c'est le cas du Lamani (deux rotations hebdomadaires entre Likoma et Nkhata Bay ; 3 000 MWK/adulte pour un aller simple) et du Fumbani (qui relie une fois par semaine Nkhata Bay à Ruarwe via Usisya moyennant 3 000 MWK/adulte). Enfin, des esquifs peuvent vous permettre de caboter de ville en village et d'île en îlot (par exemple entre l'île de Chizumulu et celle de Likoma). Le transport fluvial n'est guère développé, néanmoins des embarcations permettent, lors de la saison des pluies, de rejoindre les lodges les plus isolés : c'est notamment le cas du Mvuu Camp lorsque la piste partant d'Ulongwe est impraticable ; le transfert des touristes s'opère dès lors sur le Shire depuis/vers l'Hippo View Lodge à Liwonde.
Au Malawi vous trouverez des autocars, des minibus et des matola. Dans la première catégorie, Axa Coach Service et Kwezy Buses Company (www.kwezybuses.com) sont les plus fiables : leurs véhicules, bien entretenus, relient quotidiennement les plus grandes villes du pays (Blantyre, Lilongwe et Mzuzu), les départs ont (théoriquement) lieu à heures fixes depuis leurs propres terminaux ou arrêts et les services, notamment en ce qui concerne Kwezy Buses (TV et wifi à bord), sont de qualité satisfaisante. En guise d'exemple, un aller simple Blantyre-Lilongwe (4 à 5 heures de trajet) s'élève à 10 500 MWK pour les clients de Kwezy Buses et de 8 à 13 000 MWK, selon le niveau de confort, pour les passagers d'Axa Coach Service. Pour les personnes souhaitant s'ouvrir à d'autres horizons, les bus de la compagnie sud-africaine Intercape (www.intercape.co.za) connectent Blantyre et Lilongwe à toute l'Afrique australe. Vous trouverez d'autres autocaristes au niveau des gares routières, comme celle de Wenela à Blantyre, mais leur fonctionnement s'apparente à celui des minibus : les véhicules ne partent qu'une fois pleins (ce qui peut prendre un certain temps pour ne pas dire un temps certain...). Au sein des gares routières du pays vous verrez également des minibus. Ces taxis collectifs assurent les déplacements urbains et interurbains. Bien que généralement vétustes, lents et bondés, ils présentent l'avantage d'être économiques et de s'arrêter sur demande. Ils partent le plus souvent lorsque chacun de leurs sièges a trouvé preneur. En l'absence d'indications tarifaires, il est indispensable de s'enquérir des prix auprès du chauffeur avant tout déplacement ; si les tarifs sont trop élevés (n'hésitez pas à vous renseigner préalablement auprès des locaux et des expatriés pour avoir une idée de tarifs kilométriques raisonnables), il ne vous restera plus qu'à marchander. Pour 100 km, les tarifs devraient cependant rester dans une fourchette de 1 500 à 2 500 MWK. Enfin, reste le matola (pick-up ou camion), transport collectif n° 1 dans les zones rurales isolées où ne circulent ni minibus ni autocars.
Le transport ferroviaire n'est couru ni par les locaux ni par les touristes étrangers. Seules deux lignes, aux horaires et fonctionnement aléatoires, sont ouvertes aux passagers : Limbe-Blantyre-Nkaya-Balaka et Limbe-Blantyre-Nkaya-Liwonde-Nayuchi. Comptez 300 MWK pour relier Limbe à Blantyre, 1 800 MWK de Blantyre à Balaka et de Limbe à Liwonde. Le service est assuré par la compagnie Central East African Railways (www.cear.mw) dont le fret constitue l'activité principale, notamment depuis/vers les ports mozambicains de Nacala (via Nayuchi) et Beira (via Nsanje et Marka).
Que vous voyagiez au volant d'un véhicule de location ou de votre propre automobile, il est important de connaître le b.a.-ba du parfait conducteur sur les routes et pistes malawites. Les routes nationales (motorways), pour la plupart asphaltées (les M11, M9 et M26, dans le nord du pays, sont les exceptions confirmant la règle), sont généralement de bonne facture. Les nids-de-poule, si fréquents dans d'autres pays du continent, sont quasiment absents des grands axes routiers malawites. Certes, la chaussée peut être dégradée ici et là, mais l'ensemble demeure carrossable tout au long de l'année avec une simple berline. La situation est plus contrastée pour les pistes et voies secondaires (dont une poignée est aussi bitumée). En saison sèche, certaines pistes, bien nivelées, sont très roulantes tandis que les autres sont pour le moins chaotiques (pentes raides, ornières...). Un 4x4 muni d'un châssis haut est par conséquent recommandé. En saison des pluies, fondrières et ornières parsèment les pistes : un excellent 4x4, couplé à une solide expérience de conduite sur ce type de terrain, s'avère indispensable pour éviter embourbement, enlisement et autres dérapages plus ou moins contrôlés... N'hésitez pas à questionner les locaux et les bourlingueurs avant de vous engager sur les voies rurales. Pour satisfaire vos envies de vadrouille, une vingtaine de compagnies de location de voitures est présente sur le territoire. Parmi ces sociétés, basées à Blantyre et Lilongwe, Avis et SS Rent A Car sont sans doute les plus sérieuses (sans compter les voyagistes possédant leur propre flotte de véhicules à louer). Les prix oscillent entre 14 et plus de 270 US$/jour selon le type de véhicule (van, petite voiture de tourisme, minibus, 4x4...), la saison et la durée de la location. L'assurance au tiers, obligatoire, est généralement incluse dans le contrat de location, mais il convient de vérifier scrupuleusement ce dernier afin de s'en assurer (les conducteurs en provenance de pays limitrophes ont théoriquement la possibilité de souscrire, contre 21 000 MWK, cette police d'assurance lors de leur entrée sur le sol malawite). Il importe, en outre, de garder en mémoire les points suivants : dans les agglomérations la vitesse est limitée à 50 ou 60 km/h alors qu'elle est plafonnée à 80 ou 100 km/h sur les principales artères du pays (les amendes pour excès de vitesse tournent autour de 10 000 MWK) ; la conduite s'effectue à gauche ; l'alcoolémie maximale autorisée est de 0,8 gramme d'alcool par litre de sang ; le port de la ceinture de sécurité est obligatoire ; il est pareillement exigé de posséder un triangle de signalisation dans votre engin ; le permis de conduire international (valide trois ans et gratuit, hors frais de port), quoique facultatif pour des séjours inférieurs à 90 jours, est recommandé en complément de votre permis national ; dans les petites villes de province et les bourgades rurales, bon nombre de stations-service sont fermées la nuit (généralement à compter de 18h) ; il en va de même pour les postes-frontières : ouverture diurne à partir de 6h (mais parfois 7 ou 8h) jusqu'à 18 h (n'oubliez pas le certificat d'immatriculation de votre véhicule lors de votre passage à la douane ainsi que 13 US$ pour la temporary importation de votre véhicule)...
Plusieurs compagnies de taxis sont actives à Lilongwe et Blantyre. C'est, par exemple, le cas de Yellow Top Cab (www.yellowtopmalawi.com ; +265 999 860 960) dans les deux capitales (administrative et économique) du pays, de Joy Taxi Service (www.joytaxiservice.com ; +265 999 254 853 ou +265 884 512 065) à Lilongwe et de Peace Taxi Services (www.peacetaxiservice.weebly.com ; +265 884 968 708 ou +265 996 331 387) également basée à Lilongwe. À titre indicatif, depuis Lilongwe la course vers le Kamuzu International Airport s'élève à 35 US$, vers Salima à environ 100 US$ et vers Cape Maclear entre 130 et 200 US$.
Bon marché, la pratique du vélo permet de sillonner le pays à son rythme. Si vous circulez avec votre propre cycle sur les routes nationales asphaltées, sachez que la plupart d'entre elles disposent d'un revêtement de bonne facture : un VTC (vélo tout chemin) devrait par conséquent faire l'affaire. A contrario, si vous entendez parcourir les pistes du pays, de qualité inégale et parfois peu praticables lors de la saison des pluies, un bon VTT est quasiment indispensable. Avant de battre la campagne, planifiez et organisez minutieusement votre itinéraire afin de connaître, par exemple, les possibilités de ravitaillement. Plusieurs lodges et tours-opérateurs, de Thyolo à Livingstonia en passant par Cape Maclear, possèdent des vélos de location ; si vous séjournez à Chelinda (parc national de Nyika), la sortie en VTT au milieu des zèbres et des antilopes est une activité à ne pas manquer ! Pour ceux que le pédalage n'emballe pas vraiment, il est toujours possible de faire appel à un bicycle taxi ou taxi bike pour des déplacements peu onéreux et originaux ! Si le sport n'est décidément pas votre tasse de thé, vous pouvez également opter pour la moto. Plusieurs compagnies de location de voitures, dont SS Rent A Car, mettent en location des motocyclettes tout terrain. Il est également loisible de louer les services d'un moto-taxi. Assez nombreux dans le nord du pays (Mzuzu, Karonga, Rumphi...), au rebours du sud, vous trouverez généralement des pilotes à proximité immédiate des gares routières, aux abords des lodges et backpackers, sur l'artère principale des villes, à côté des centres commerciaux, etc. En l'absence de barème tarifaire, il vous faudra marchander ferme. Après plusieurs courses (et en questionnant les locaux) vous devriez néanmoins être en capacité de jauger si le tarif proposé est raisonnable ou exorbitant. En tout état de cause, attendez-vous à une majoration tarifaire à la nuit tombée. En outre, lorsque vous effectuez un aller simple dans une zone isolée et lointaine, le pilote peut exiger de vous que vous payiez son trajet retour dans la mesure où la possibilité de dégoter un client est faible. Si vous êtes pressé ou désirez vous rendre dans une région mal desservie, n'hésitez pas à vous adresser spontanément à un propriétaire de motocyclette, même s'il n'est pas pilote de moto-taxi. Dans bien des cas, il acceptera de vous dépanner moyennant finance. Demandez toutefois, dans la mesure du possible, à une personne de confiance de vous mettre en relation avec un pilote fiable et probe.
L'auto-stop tel que nous l'appréhendons dans l'Hexagone, pouce dressé et sourire aux lèvres sur le bas-côté d'une route, n'existe pas au Malawi. Primo, pour arrêter un véhicule il vous faudra agiter l'une de vos mains de haut en bas, tel que vous le feriez pour signifier à un automobiliste de ralentir. Secundo, attendez-vous, dans la majorité des cas, à devoir participer aux frais de déplacement. La plupart des conducteurs locaux escomptent en effet une contribution financière lorsqu'ils vous " cueillent " sur l'accotement. Vous trouverez d'ailleurs des particuliers pratiquant le covoiturage : afin de réduire le coût lié à un long trajet, ils proposent aux voyageurs siège(s) et banquette(s) de leur véhicule ; le prix de la place est un tantinet plus élevé que celui pratiqué par les propriétaires de minibus, mais le confort et la vélocité sont généralement au rendez-vous. Ces voitures privées attendent notamment les clients au sein ou aux abords des gares routières (des rabatteurs vous guideront jusqu'à elles). Enfin, bien entendu, quelques locaux et expatriés vous prendront en stop sans vous réclamer la moindre rétribution.
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