Guide du Pakistan : Le Pakistan en 30 mots-clefs

Faire / Ne pas faire

Le Pakistan est un pays conservateur où la religion occupe une place importante. Par conséquent, la pudeur sera de manière générale appréciée en toutes circonstances.

Faire

Habillez-vous décemment. En dehors d'Islamabad, de Karachi et de Lahore, il est préférable pour les femmes de se couvrir les cheveux. Portez des vêtements amples. Couvrez-vous le corps au maximum. A votre arrivée, n'hésitez pas à acheter quelques shalwar kameez, la tenue traditionnelle locale, ample, et agréable à porter même lorsqu'il fait chaud.

Dans certaines parties du pays, enlevez vos chaussures lorsque vous rentrez chez quelqu'un (vallée de Hunza, Khyber Pakhtunkhwa...).

Evitez les contacts physiques en public (se faire la bise, se tenir la main, etc.).

Si vous avez affaire à des administrations, armez-vous de patience ! Les queues et les procédures sont souvent longues, mais les Pakistanais vous laisseront rarement attendre sans vous offrir une tasse de thé et quelques gâteaux !

Les Pakistanais sont curieux et vous poseront souvent la même batterie de questions (" Êtes-vous marié ? Êtes-vous chrétien ? Aimez-vous le Pakistan ? ") Même si c'est le cas, évitez de dire que vous êtes athée. Évitez également toute critique envers la religion musulmane.

Si vous voyagez pendant le mois de Ramadan, évitez de boire, manger et fumer en public.

Ne pas faire

Ne dérangez pas quelqu'un qui prie.

Ne vous aventurez pas trop près des zones militaires. Ne prenez pas de photos à proximité d'une base militaire.

L'alcool est interdit mais pas introuvable. Si toutefois vous décidiez de vous en procurer, ne buvez pas en public et ne sortez jamais éméché.

Ne prenez pas de photos de femmes sans leur accord. Certaines personnes estiment que c'est interdit par la religion musulmane. D'une manière générale, demandez toujours à quelqu'un avant de le prendre en photo. Evitez également de donner de l'argent en échange d'un portrait. Cela encourage ou entretient des rapports biaisés.

Ne vous offusquez pas si quelqu'un passe devant vous lorsque vous faites la queue, si personne ne vous tient la porte ou si quelqu'un crache devant vous. Ici, la politesse passe par les sourires et les " Salam ! " dont les Pakistanais vous gratifieront très souvent et par les coups de mains qu'ils ne manqueront pas de vous donner si vous en avez besoin.

Arme nucléaire

Au lendemain de la troisième guerre indo-pakistanaise, en 1971, et alors que l'Inde est elle-même sur le point de disposer de la bombe, le Premier ministre Zulfiqar Ali Bhutto entend développer un programme nucléaire militaire. " Si l'Inde construit sa bombe, nous mangerons de l'herbe ou des feuilles, nous aurons même faim, mais nous en aurons une. Il n'y a pas d'autre choix : bombe atomique contre bombe atomique ", prononce-t-il dans l'un de ses discours. Le Pakistan, soutenu économiquement par l'Arabie saoudite et par la Chine, accède finalement à la capacité nucléaire en 1987.

Armée

L'armée est l'une des institutions les plus importantes du pays. Depuis l'indépendance du Pakistan en 1947, elle est à l'origine de trois coups d'État. Même lorsqu'un gouvernement civil est au pouvoir, la puissante institution militaire tient une place prépondérante dans la conduite des affaires.

Biryani

Le byriani est un plat à base de riz, très apprécié des Pakistanais. Il est préparé avec des épices, notamment de la cardamome, de la cannelle et des clous de girofle. Il peut être mélangé avec de la viande, des oeufs ou des légumes. Le plus populaire est sûrement le chicken biryani. C'est un plat que vous trouverez à toutes les fêtes mais aussi lors de repas plus simples.

Blasphème

La loi sur le blasphème, qui date de l'époque dictatoriale de Zia-ul-Haq (1978-1988), est un sujet explosif au Pakistan. Elle prévoit la peine de mort pour les personnes reconnues coupables d'insulte au prophète Mahomet et la prison à vie pour toute désacralisation du Coran. Certains cas ont connu un écho international, comme celui d'Asia Bibi, une chrétienne condamnée à mort en 2011. La jeune femme avait bu l'eau d'un puits prétendument réservé aux musulmans. Après une altercation avec ses voisines à ce propos, ces dernières l'ont accusée de blasphème. L'année de sa condamnation à mort, deux personnalités politiques qui l'avaient soutenue publiquement ont été assassinées. Après huit ans dans le couloir de la mort, elle est libérée en 2019, mais forcée de s'exiler à l'étranger pour éviter d'être assassinée. Cette loi est très critiquée par certaines personnalités de la société civile et par des groupes de défense des droits de l'Homme. Au-delà de son caractère arbitraire, beaucoup pensent qu'elle permet aux moins scrupuleux de régler des comptes personnels.

Cachemire

Région montagneuse du sous-continent indien, le Cachemire est divisé entre l'Inde et le Pakistan. La partie pakistanaise est nommée l'Azad Kashmir (Cachemire libre). Depuis l'indépendance des deux pays en 1947, la région a été à l'origine de trois guerres (1947, 1965 et 1999) entre les deux pays qui la revendiquent. Les tensions remontent à l'indépendance. Les régions à majorité musulmane rejoignent alors le Pakistan et celles à majorité hindoue rejoignent l'Inde. Le Cachemire, situé entre les deux pays, est alors un État princier peuplé par des musulmans mais gouverné par un prince hindou. Le maharadjah finit par se rallier à l'Inde, ce qui déclenche la première guerre de 1947. Deux ans plus tard, la région est délimitée par une Ligne de contrôle, qui n'a pas valeur de frontière internationale. Aujourd'hui, les incidents y sont encore fréquents malgré un cessez-le-feu signé en 2003.

Chapati

Pain rond et fin, le chapati est fait avec de la farine de blé, de l'eau et du sel. Une fois la pâte pétrie, elle est divisée en petite boules aplaties avec les mains jusqu'à former un disque fin. Ensuite, les galettes sont déposées contre les parois d'un four. Les chapatis sont servis quasiment à chaque repas et servent de couverts. Avec la main droite, on coupe un petit bout de pain qui permet d'attraper les aliments. Vous trouverez aussi des naan (faits avec du levain) et des paratha, préparés avec de l'huile et qui peuvent être fourrés avec des pommes de terre, de la viande ou des légumes.

Charpoy

Le charpoy est un lit traditionnel composé de quatre pieds en bois et d'un cadre sur lequel sont tendues des cordes ou des sangles tressées. Les Pakistanais s'y prélassent devant leurs maisons ou leurs boutiques, y boivent leur thé, s'y réunissent pour discuter...

Crimes d’honneur

Ces crimes (ou izzat) sont relativement courants dans le pays. Ils visent majoritairement des femmes, accusées d'avoir déshonoré leur famille ou leur communauté. Des lois en vigueur pénalisent ces crimes mais cette pratique ancestrale subsiste dans certaines zones reculées du pays. Selon la coutume du Karo-Kari (Homme-Femme noire), si une femme déshonore sa famille à cause d'un comportement considéré comme immoral, elle devient une Kari et les membres sont autorisés à la tuer. Selon la Commission des droits de l'homme au Pakistan, 1 276 meurtres ont été commis entre 2014 et 2016. Seulement 400 ont été officiellement déclarés à la police. Des militants des droits de l'homme affirment que plus de 1 500 meurtres ont eu lieu entre 2016 et 2018. En 2016, le parlement pakistanais a adopté à l'unanimité une loi contre les crimes d'honneur, qui autorise l'emprisonnement à vie pour les meurtriers reconnus coupables. Auparavant, les tueurs pouvaient gagner - ou acheter - leur liberté si les proches de la victime leur pardonnaient. Malheureusement, cette loi n'empêche pas les "crimes d'honneur" d'être perpétrés.

Corruption

Pour de nombreux Pakistanais, le plus gros problème du pays n'est pas l'insécurité mais la corruption. Quasiment tous les Pakistanais y ont été confrontés. Plusieurs initiatives ont été mises en place par différents gouvernements afin de lutter contre le phénomène mais aucune ne semble encore porter ses fruits.

Cricket
Hommes jouant au cricket.
Hommes jouant au cricket.

Sport collectif d'origine anglaise qui se joue avec des battes et des balles en cuir, le cricket est quasiment une religion du Pakistan. À tous les coins de rue (et parfois même sur les toits !) et à tout moment de la journée, vous croiserez des Pakistanais taper dans la batte. Lors des matchs importants, les rues se vident, et les supporters se réunissent chez eux ou s'agglutinent devant les postes de télévision des vitrines de magasins. Ne soyez pas étonnés si les plus passionnés vous montrent des vidéos de la finale de 1992 : c'est l'année où l'équipe pakistanaise est devenue championne du monde.

FATA

FATA est l'acronyme de Federal Administrated Tribal Areas (régions tribales fédéralement administrées). C'est une région située au nord-ouest du pays, frontalière de l'Afghanistan, majoritairement peuplée de pathanes. Les FATA, divisées en sept agences semi-autonomes, sont une zone de non-droit : aucune des lois votées par l'Assemblée nationale ne s'y applique. La justice est généralement rendue par des assemblées tribales (jirgas). C'est le refuge de divers groupes insurgés islamistes et l'épicentre de la guerre contre le terrorisme menée par l'armée pakistanaise et les États-Unis, qui y lancent régulièrement des attaques de drones. La zone est interdite aux étrangers et aux journalistes.

Kalash

Entre 3 000 et 4 000 Kalash vivent dans les vallées montagneuses de Chitral, au nord-est du pays. Cette communauté polythéiste forme la plus petite minorité de la République islamique du Pakistan. Les Kalash, aux traits caucasiens, prétendent descendre de soldats issus des troupes d'Alexandre le Grand venues conquérir la région au IVe siècle av. J.-C. Ils parlent le kalasha, une langue menacée de disparition selon l'UNESCO, et vénèrent une douzaine de dieux et déesses. Les Kalash sont amateurs de musique, de danse et de vin, une boisson qu'ils produisent d'ailleurs eux-mêmes.

Karakoram

Le Karakoram est un massif montagneux situé au nord du Pakistan. Il est traversé par la mythique route du Karakoram, qui emprunte l'un des itinéraires de la route de la soie. Moins connu que son voisin l'Himalaya, le Karakoram n'en est pas moins un lieu légendaire. Il abrite notamment le K2, deuxième plus haut sommet du monde, surnommé " la montagne tueuse ".

Katchi Abadi

Les katchi abadi sont le nom donné aux bidonvilles pakistanais. Aux abords des grandes villes, parfois même en leur coeur, vous verrez des quartiers entiers composés de petites huttes de terre et de feuillages. Ce sont les habitants les plus défavorisés qui y vivent, généralement des réfugiés afghans, des chrétiens, ou les populations qui ont quitté les zones rurales et qui ne peuvent se permettre de vivre dans des logements décents. À Karachi, près de 50 % de la population vivrait dans ces katchi abadi.

Khuda Hafiz

Il y a une dizaine d'années, " Khuda hafiz " était la manière la plus courante de dire " au revoir ". Aujourd'hui, elle a été largement remplacée par " Allah hafiz ", une locution introduite par le dictateur Zia-ul-Haq, connu notamment pour sa politique d'islamisation. Bien que " Khuda " signifie dieu en ourdou, certains estiment que le terme est trop générique et qu'il peut désigner n'importe lequel. Ils lui préfèrent donc " Allah ". C'est une petite bataille idéologique qui se joue entre les deux camps !

Indus

L'Indus constitue l'épine dorsale du pays, qu'il traverse sur 2 500 km. Le fleuve, qui prend sa source au Tibet, se déroule dans les provinces du Pendjab et du Sind et se jette dans la mer d'Arabie. Comme le Nil, l'Indus a permis la création de zones irriguées dans des régions semi-désertiques et sa vallée a été le berceau de l'une des toutes premières civilisations (5000 avant J.-C.). Aujourd'hui, l'Indus alimente un vase réseau de canaux qui irriguent les champs de blé, de légumes et de coton. Si vous voyagez dans la région du Sind, vous aurez peut-être l'occasion d'apercevoir des dauphins aveugles, un dauphin d'eau douce que l'on ne trouve que dans le bassin de l'Indus.

« Load shedding »

Un terme que vous entendrez très régulièrement au Pakistan. Le pays connaît d'importantes pénuries d'énergie et pour rétablir la balance entre production et consommation, la distribution électrique est interrompue plusieurs heures par jour. C'est ce qu'on appelle les load shedding. C'est dans les campagnes que les coupures sont les plus importantes, elles peuvent atteindre jusqu'à 16 heures par jour ! Dans les foyers les plus aisés, des générateurs électriques sont installés, qui permettent d'alimenter quelques ampoules et prises pendant les coupures. N'oubliez pas de glisser une lampe torche dans vos affaires !

Lollywood

Ce terme fait référence à l'industrie cinématographique pakistanaise. Le " L " évoque la ville de Lahore, qui regroupait la majorité des studios de cinéma. La production a évolué en fonction de l'histoire politique du pays. Au moment de la partition en 1947, la majorité des producteurs, acteurs et scénaristes se sont installés en Inde. Mais l'industrie locale a continué à se développer jusqu'à atteindre son âge d'or dans les années 1960. L'arrivée au pouvoir du dictateur Zia ul-Haq en 1978 et la censure qu'il a mise en place ont mis un coup de frein à la production.

Madrasa

Le terme madrasa vient de l'arabe et veut dire " école ". Au Pakistan, ce sont des écoles privées où les enfants reçoivent une éducation religieuse. Ces institutions existent depuis des siècles dans le monde arabe et au Pakistan. Financées par des dons privés non traçables, elles font aujourd'hui l'objet de nombreuses critiques et sont accusées d'être des lieux de radicalisation. Après les attentats du 11 septembre, le gouvernement pakistanais a annoncé un plan pour encadrer ces écoles et leurs financements. En 2012, il y avait environ 50 000 institutions de ce genre au Pakistan.

Minorités religieuses

Sur les (environ) 95 % de musulmans que compte le Pakistan, il y aurait environ 75 % de sunnites et 20 % de chiites. Ces derniers sont les premières victimes des violences sectaires perpétrées par des sunnites extrémistes qui les considèrent comme hérétiques. Parmi les communautés persécutées se trouvent également les Ahmadis, des membres d'une branche de l'islam. En 1974, un amendement de la constitution pakistanaise leur a dénié la qualité de musulmans. Depuis, ils sont la cible d'attaques et d'accusations de blasphème. Globalement, les minorités religieuses (chrétiens, hindous, sikhs, etc.) sont discriminées, et leurs membres parfois convertis ou mariés de force.

Partition

La partition des Indes est le partage de l'Empire colonial britannique des Indes qui a donné lieu à la naissance de l'Inde et du Pakistan en 1947. Elle a provoqué l'un des plus grands déplacements de population de l'histoire et des massacres de grande ampleur. Encore aujourd'hui, les chiffres sont sujets à controverse. On estime qu'il y a eu entre 200 000 et 1,5 million de morts. Cet événement est à l'origine de traumatismes et de séquelles toujours vives dans l'esprit des deux nations.

Peshawari chappal

C'est probablement le modèle de chaussures le plus porté au Pakistan ! En tout cas par les pathanes du Khyber Pakhtunkhwa, puisque que ces sandales viennent de Peshawar, capitale de la province. Ce sont des chaussures semi-ouvertes, généralement faites en cuir. En mars 2014, Paul Smith a lancé un nouveau modèle de sandales masculines, une copie presque conforme des Peshawari Chappa que la marque anglaise proposait à 500 dollars, soit l'équivalent de 50 000 roupies ! Ici, vous pourrez en trouver pour 300 roupies seulement.

Polio

Le Pakistan, avec le Nigéria et l'Afghanistan, est l'un des trois pays où la poliomyélite est encore endémique. Malgré les efforts des autorités pour enrayer l'épidémie, les cas sont plus nombreux d'année en année. La tâche des vaccinateurs est délicate. Ils sont très régulièrement la cible d'attaques mortelles de la part des talibans, qui pensent que les Occidentaux se servent du vaccin pour empoisonner les enfants et stériliser les musulmans. Des suspicions que partagent certains Pakistanais des zones reculées et conservatrices.

Réfugiés afghans

Le Pakistan est le troisième pays au monde à accueillir le plus grand nombre de réfugiés (après la Jordanie et la Turquie). La très grande majorité d'entre eux sont des Afghans qui se sont exilés au Pakistan à cause des différentes guerres que leur pays a connues depuis 1978. Ils sont environ 1,5 million à être officiellement enregistrés. C'est le plus important groupe de réfugiés de longue durée au monde. Officieusement, ils seraient 1 million de plus. En juillet 2013, le gouvernement pakistanais a adopté une nouvelle politique à l'égard de ces réfugiés afghans, visant à des rapatriements volontaires dans leurs pays d'origine. En janvier 2015, le gouvernement fédéral a présenté son plan d'action de lutte contre le terrorisme. Le rapatriement de tous les Afghans avant fin 2015 en constituait un des éléments essentiels. Certains sont partis de leur plein gré, mais en 2016, près de 365 000 réfugiés ont été renvoyés de force en Afghanistan par la police et par l'armée pakistanaises. En 2018, le Premier ministre Imran Khan a annoncé que son gouvernement accorderait la citoyenneté aux enfants de réfugiés afghans. Mais il s'est aussitôt rétracté face aux réactions des partis d'opposition.

Rickshaw

Les rickshaws sont des véhicules motorisés à trois roues, utilisés comme taxis. Vous en trouverez partout dans le pays, à part à Islamabad, où ils ont été interdits afin de limiter la circulation. Les rickshaws sont tellement présents dans les rues que certains groupes extrémistes paient leurs propriétaires pour afficher leurs messages de haine. Pour contrer ce phénomène, de jeunes activistes ont décidé de se servir du même support et de payer les chauffeurs pour qu'ils décorent leurs véhicules de messages de paix et de tolérance.

Shalwar Kameez

C'est l'habit traditionnel des Pakistanais. La shalwar est un pantalon plus ou moins large et la kameez est une longue tunique généralement assez ample. Les femmes portent leurs shalwar kameez avec une dupatta, un long foulard qui leur permet de couvrir leurs cheveux et de cacher leur décolleté. Les hommes portent des tuniques plutôt beiges ou blanches, tandis que celles des femmes sont souvent colorées. À part quelques exceptions à Islamabad, Karachi et Lahore, quasiment tous les Pakistanais portent l'habit traditionnel. Si vous souhaitez passer relativement inaperçu, adoptez la shalwar kameez. Dans tous les cas, surtout si vous êtes une femme, portez des habits amples qui cachent vos formes.

Soufis

Le soufisme est une branche de l'Islam qui se fonde sur les sentiments plutôt que sur la raison et qui recherche la relation directe et individuelle avec Dieu. Au Pakistan, cette voie mystique de l'islam est surtout pratiquée dans la province du Sindh, au sud du pays et celle du Pendjab, à l'est. Au Pakistan, les soufis se rassemblent régulièrement lors de cérémonies, auxquelles vous pourrez participer. Au rythme des percussions, les soufis dansent et fument du haschich jusqu'à atteindre une forme de transe.

Taliban

Le mouvement islamiste des talibans est né au début des années 1990 en Afghanistan lors de la guerre civile. On distingue les talibans afghans et les talibans pakistanais qui ne s'en prennent pas aux mêmes cibles. La principale mouvance des talibans pakistanais, le TTP (Tehrik-e-Taliban), s'est constituée en 2007 et s'en prend principalement aux autorités pakistanaises et aux minorités religieuses du pays. En juin 2014, l'armée pakistanaise a lancé une vaste opération dans les zones tribales, refuge de différents groupes terroristes.

Thé

Plus qu'un simple breuvage, le thé est une véritable institution pour les Pakistanais. Vous en trouverez à tous les coins de rue et dans tous les foyers. Il est généralement servi avec du sucre et du lait et se dit " chaï " en ourdou mais selon les régions, les recettes diffèrent. Le Kashmiri tea est préparé avec du lait, du sel, des pistaches, des amandes, de la cardamome et de la cannelle. Vous trouverez aussi de l'afghan tea, du thé vert avec du sucre ou du miel.

Truck art

Le truck art, ou l'art de décorer son camion, est pris très au sérieux au Pakistan. Sur les routes, vous croiserez forcément des camions entièrement recouverts de peintures et d'accessoires multicolores. Fleurs, animaux, paysages... Plus il y en a, mieux c'est ! Les motifs, souvent extrêmement détaillés, et les couleurs très vives rendent le résultat vraiment impressionnant.

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