Guide du Vénézuela : Comment partir ?
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Les grosses saisons touristiques sont août et décembre. Les billets pour le Venezuela sont chers, essayez de préférer des mois moins chargés pour économiser sur vos billets. Seul Air France propose des vols directs pour Caracas. Comptez en moyenne 10 heures de vol.
Prix moyen d'un vol Paris-Caracas. Haute saison : de 900 à 1 500 € • Basse saison : de 540 à 1 000 €.
À noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !
Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.
L'offre est impressionnante et vous trouverez le plus souvent des possibilités d'hébergement pour tous les budgets. Dans les hôtels de luxe, les nuits seront à payer en dollar, en euro ou en bolívar fuerte, de même qu'à Los Roques, où les prix sont libellés dans la devise européenne (forte présence italienne).
A l'exception de Mérida, les grandes villes souffrent d'un manque chronique de choix charmants, principalement pour les petits budgets. Vous serez donc peut-être parfois forcé de vous rabattre sur des hôtels qui accueillent plus souvent des couples vénézuéliens se témoignant une affection très soutenue que des routards sacs au dos. Dans l'argot populaire, ces hôtels reçoivent les doux dénominatifs de " matadero " ou " tiradero ". Ils ne sont pourtant pas tous mauvais et constituent généralement des options acceptables - du moins pour ceux qui figurent dans ce guide. Voici quelques règles avant de choisir une chambre :
Demander à la voir avant car les surprises sont souvent saisissantes. Une enseigne alléchante cache des chambres dans un état lamentable ou vice-versa.
Ne pas oublier de faire un tour dans la salle de bains et de tout tester : l'eau courante, la chasse d'eau, l'alimentation du chauffe-eau, etc.
Marchander si vous voyagez seul ou restez plusieurs nuits et demander si les taxes sont incluses (impuestos incluidos).
Elles représentent une excellente option, très familiale, puisque vos hôtes ont aménagé des chambres dans leur maison pour vous recevoir ; certaines ne comptent que deux ou trois chambres, d'autres ressemblent à de véritables hôtels, mais la grande majorité d'entre elles ont un cachet qui manque cruellement aux hôtels.
Les critères de choix, qui influent sur le prix, sont les suivants : salle de bains privée (baño privado) ou non (baño compartido), ventilateur (ventilador) ou air conditionné (aire acondicionado).
Du point de vue de la sécurité, renseignez-vous auprès des locaux, certaines plages sont fortement déconseillées, d'autres de véritables paradis. Dans les parcs nationaux, vous ne risquez pas grand-chose, n'oubliez pas de vous enregistrer au préalable au bureau de l'Institut national des parcs (Inparques) ; leurs adresses respectives sont référencées dans le guide. Dans les zones capricieuses, vérifiez bien l'étanchéité de votre tente, tant pour vous protéger des pluies diluviennes que des moustiques et autres bestioles : araignées, cafards ou, pourquoi pas, un serpent intrépide. Enfin, merci d'emporter vos déchets avec vous.
Voici une liste des parcs où le camping est possible : Henri Pittier, Aragua ; Sierra Nevada, Mérida ; Guatopo, Miranda ; El Avila, Districto federal ; Yurubí, Yaracuy ; Canaïma, Bolívar ; Cueva (grotte) de Quebrada el Toro, Falcón ; Archipel Los Roques ; Mochima, Sucre ; Lagune de La Restinga, Nueva Esparta ; Désert de Coro, Falcón ; Lagune de Tacarigua, Miranda ; Acuaro-Guariquito, Guárico ; Morrocoy, Falcón ; El Guácharo, Monagas ; El Tamá, Táchira ; San Esteban, Carabobo ; Sierra de San Luis, Falcón, Cinaruco-Capanparo, Apure ; Guaramacal, Trujillo.
La situation intérieure du ciel vénézuélien apparaît bien anarchique, les faillites succédant aux créations de nouvelles compagnies. Actuellement, pas moins d'une dizaine de transporteurs proposent chacun plusieurs vols par jour vers différentes destinations intérieures et souvent même internationales. A ceux-ci s'ajoutent de petites compagnies spécialisées sur une ou deux destinations, comme Los Roques ou Canaïma. Rappelons que l'avion demeure le moyen de transport le plus sûr qui soit, et de loin, au Venezuela peut-être encore plus qu'ailleurs. Néanmoins, si la compétition écrase les prix, elle n'augmente pas en règle générale la qualité du service : les retards sont fréquents et lorsque le vol n'est pas rentable, certaines compagnies annulent purement et simplement la liaison. Gardez donc une marge confortable lorsque vous prévoyez d'enchaîner un vol intérieur et votre vol international de retour. A Maiquetía, surveillez régulièrement que la porte d'embarquement n'ait pas changé inopinément. Si vous avez une réservation, confirmez votre billet, mais sachez toutefois que cela ne vous assurera nullement une place dans l'avion ! Le mieux est d'arriver tôt à l'aéroport (une heure avant), car la politique du " premier arrivé, premier servi " prend tout son sens au guichet du check-in. Pour vos connexions, afin d'éviter de vous retrouver devant un enregistrement fermé, demandez à l'agence qui se charge de vos réservations de bien anticiper sur les horaires en considérant les perpétuels retards des compagnies. Lorsqu'un vol est " plein ", vous pouvez toutefois vous inscrire sur une liste d'attente à l'aéroport même et profiter des retards des Vénézuéliens peu ponctuels... Vous devrez vous acquitter d'une taxe d'aéroport qui varie selon le port d'embarcation, elle ne cesse d'augmenter pour les vols intérieurs (autour de 30 Bs.F). Taxe aéroportuaire internationale de sortie 137,50 Bs.F, soit 45 €... au taux officiel.
Il existe une grande variété d'embarcations au Venezuela. Voici celles que vous emprunterez le plus souvent.
Il s'agit des bateaux de pêcheurs, suffisamment grands pour contenir leurs filets... et les touristes. On rencontre ce type d'embarcation colorée tout au long de la côte, mais aussi sur les différentes îles du pays.
Voici votre unique arme pour parcourir le delta de l'Orénoque et, surtout, les rivières de toute la région amazonienne. Taillées dans des troncs de différents arbres amazoniens, elles ont en moyenne une durée de vie d'une douzaine d'années et sont le plus souvent construites pour recevoir une dizaine de personnes. Parfois, les Indiens se déplacent encore à la seule force mécanique, mais ceux que vous rencontrerez ne jurent sans doute que par la technologie moderne et sont passés maîtres dans l'art de réparer leurs moteurs défectueux. Comme les sièges ne sont pas prévus pour les petites fesses sensibles débarquées pour deux semaines de l'Ancien Continent, on n'y est pas exagérément bien, et les plus douillets sacrifieront un T-shirt, parfait coussin improvisé.
Des ferries circulent entre la isla Margarita, Puerto La Cruz et Cumaná. D'autres transports de ce type relient cette dernière ville à Araya (comptez 40 minutes et moins de 10 Bs.F). Pour les détails, se référer aux parties " Visite " correspondantes dans le guide.
C'est le moyen de transport le plus répandu, le moins cher et le plus pratique. Le pays est sillonné en tous sens par ces véhicules, qui favorisent des déplacements fréquents. L'état des routes et des bus eux-mêmes font qu'au Venezuela les trajets ne se comptent pas en kilomètres mais en heures, ces mêmes heures étant extensibles du fait des pluies, des avaries ou des pauses.
Néanmoins, il faut admettre que les bus comme les routes sont en bien meilleur état que dans d'autres pays andins, si bien que l'on peut espérer une relative ponctualité et fiabilité.
Il existe deux types de bus : ceux dits " ejecutivos ", de Lujo ou Buscama (le top du top), qui présentent l'avantage d'être dotés de sièges confortables que l'on peut baisser pour mieux dormir. Le tout, c'est d'arriver à dormir ! Invariablement, vous aurez droit aux pires films de guerre ou de karaté, passés à haut volume (contre eux, des boules Quiès sont une bonne arme) ; mais surtout - surtout -, l'air climatisé fonctionne à plein régime et abaisse souvent la température jusqu'à 10 °C. Il y fait donc un froid absolument infernal, voire très humide si par malchance l'air conditionné coule, ce qui arrive. Suggérer au chauffeur de bien vouloir rectifier le tir, fût-ce légèrement, ne vous apportera rien de plus qu'un ennemi supplémentaire dans ce bas monde. Et un chauffeur énervé aurait tendance à accélérer de manière audacieuse en guise de vengeance, si bien que dans les minutes suivantes le bus risque de centrifuger dangereusement dans les virages. Après dix ans d'expérience au Venezuela, les seuls conseils qui fonctionnent à peu près sont de s'habiller le plus chaudement possible : chaussettes, col roulé et excellent imperméable contre la pluie (avec capuchon) constituent le minimum. Les Vénézuéliens utilisent souvent des serviettes de bain, voire un sac de couchage, un Marseillais a même utilisé une fois les housses de siège du bus - les frileux suivront l'exemple. Un bonnet serait la cerise sur le gâteau, puisque 40 % de la température du corps se perd par la tête. Lorsque les sièges ne sont pas numérotés, une tactique futée consiste à s'installer tôt dans le bus et de bien observer d'où sort le plus furieusement l'air dit conditionné. Comme les bus sont bâtis différemment, il n'existe pas de règle fixe, mais il semble que les 6e et 7e rangées représentent une place stratégique. Apporter une paire de chaussettes (propres) pour boucher les aérations au-dessus du siège est une bonne idée, mais rarement applicable ou suffisante. Précisons encore qu'il vous sera demandé de n'ouvrir ni les rideaux, ni les fenêtres teintées, ce qui est dommage pour les paysages. La nuit, n'espérez même pas fermer l'oeil, ceci d'autant plus que le conducteur va mettre la musique à fond (une seule cassette de merengue ou de World Music qui tourne invariablement toute la nuit). L'avantage, c'est que ça tient le chauffeur éveillé ! Les pauses sont en général plus longues, les réparations du véhicule plus fréquentes, ce que le pilote compense en accélérant avec d'autant plus d'enthousiasme lorsqu'il se trouve à nouveau sur le circuit, pardon la route. En revanche, certains paysages sont si spectaculaires qu'il est vraiment dommage de ne pas rouler de jour : une traversée des Llanos, la route reliant San Fernando de Apure à Puerto Ayacucho ou la route de la Gran Sabana sont autant d'exemples. Le bus constitue le moyen de transport le meilleur marché dans le pays. En moyenne, comptez autour de 8/10 Bs.F par heure de route, les bus pourris étant meilleur marché, les ejecutivos un peu plus chers, mais la différence est minime.
Etant donné le prix de l'essence, la route a toujours pris le pas sur le rail. Il y a bien une voie ferrée entre Barquisimeto et Puerto Cabello, mais son activité est... nulle, pour l'instant. Autrefois quatre trains circulaient chaque jour, sans climatisation. Le pays possède seulement 682 kilomètres de réseau ferroviaire, contre plus de 33 000 en France pour situer. Une extension du réseau est en projet depuis quelques années déjà.
Les por puesto font partie intégrante du paysage vénézuélien. Le moyen de transport le plus typique du pays consiste en de vieilles voitures américaines, splendidement pourries, dont les portes ne s'ouvrent généralement pas facilement (lorsqu'elles s'ouvrent) et dont la carrosserie est en lutte permanente contre la rouille. Comme son nom l'indique (" par place "), on paie un montant fixe pour son siège. Outre le chauffeur, le véhicule accueille deux passagers à l'avant et trois à l'arrière. Il existe deux types de por puesto : les urbains suivent des routes prédéfinies à l'intérieur des villes, souvent de grands axes, et sont très bon marché. On peut donc rentrer et sortir quand on veut. N'oubliez pas de saluer l'assistance quand vous pénétrez dans la voiture. Les interurbains se prennent dans la plupart des terminaux de bus et relient régulièrement des destinations éloignées de 20 minutes jusqu'à 3 heures de route, parfois plus. Le por puesto part seulement lorsqu'il est plein. Si vous n'avez pas la patience d'attendre qu'il se remplisse de lui-même, vous pouvez payer pour les personnes manquantes - en tant que touriste, on vous sollicitera souvent pour cela. Le coût est un peu plus élevé que le bus, mais pour ce prix, le chauffeur fera souvent un petit détour pour vous emmener exactement au lieu de votre destination, par exemple votre hôtel. De plus, le trajet est plus rapide et plus sympathique, de par les discussions qui naissent dans ces véhicules.
L'un des moyens de transport le plus agréable, puisque vous jouissez de la vue et parfois du vent. De surcroît, ce camion réaménagé (l'arrière contenant des bancs) est original. Moins répandues que les por puesto, les camioneta se rencontrent à l'intérieur de certaines villes pour le transport intérieur (par exemple à Ciudad Bolívar) ou pour de plus longs trajets. C'est ainsi que l'on se déplace à travers la péninsule de Paria, par exemple.
Enfin, les villes sont sillonnées par de petits bus appelés buseta. Les arrêts ne sont pas signalés, c'est l'usage qui fait loi. Le mieux est de se renseigner dans la rue ou de repérer les axes. Les assistants des chauffeurs crient les directions desservies, qui figurent aussi sur les pare-brise, ce qui est fort pratique. En montant, on dit généralement bonjour (" ¡ Buenas ! "). Profitez-en pour lire le prix maximum que peut vous coûter le billet (pasaje), qui est souvent peint sur le pare-brise. Asseyez-vous, si vous le pouvez. Enfin, pour descendre, demandez à voix forte que le chauffeur freine : " ¡ La parada, por favor ! ". Dans certaines régions, vous remplacez l'organe vocal par deux applaudissements rapides (Ciudad Bolívar, Maracay ou Calderas, par exemple). Payez (préparez la monnaie au préalable) et sortez.
On ne roule guère vite sur les autopistas, carreteras et autres rutas, dont seulement la moitié est asphaltée. Ceci peut s'expliquer par la vétusté d'une grande partie des voitures en circulation dans le pays, mais aussi par les trous qui ponctuent régulièrement un bitume délaissé depuis la crise. Alors, entre les autos qui slaloment et les bus qui doublent dans les virages, méfiance ! La Panaméricaine dessine une sorte de M sur le Venezuela en partant des Andes jusqu'à la mer du côté ouest, pour ensuite rallier Caracas. A partir de la capitale, elle se divise en deux bras. L'un plonge dans le Sud, jusqu'à Puerto Ayacucho, l'autre continue jusqu'à Cumaná, puis descend, lui aussi, vers Santa Elena de Uairén, en direction du Brésil. Le réseau, complété par des routes secondaires non asphaltées, est assez bon, surtout si vous louez un 4x4 - c'est parfait pour traverser la Grande Savane.
Carburant (gasolina)
Malgré des hausses récentes et en dépit de tout ce que vous diront les gens du cru, le pétrole vénézuélien demeure l'un des moins chers du monde, 12 fois moins cher qu'une bouteille d'eau : 0,02 € le litre de super... Ça fait rêver !
Pas donnée au Venezuela. La meilleure solution consiste à se rendre directement dans les aéroports, car c'est là que vous trouverez le plus de loueurs, ce qui vous permettra de comparer les offres " promotionnelles " et les voitures à disposition.
Il est fortement conseillé de souscrire les assurances maximales, à l'exception de l'assurance passager qui ne sert généralement à rien, puisque votre assurance rapatriement couvre déjà les éventuelles lésions personnelles. En cas d'accident justement, il est absolument indispensable de faire venir la Policía de tránsito qui est la seule à pouvoir établir un constat qui sera reconnu par l'assureur donc, en aval, par votre cher loueur. Et ceci même si vous êtes fautif - vous êtes justement assuré pour cela. Sachez qu'il est d'usage lors d'accidents ou de pannes de répandre des branches sur la route pour prévenir les autres automobilistes. Si l'accident a provoqué un ou des blessés, le conducteur de la voiture incriminée passe parfois la nuit chez la Guardia nacional, même s'il n'est pas en tort. Afin de minimiser les risques d'avoir un accrochage, il est plus que conseillé de conduire défensivement. Lors des croisements, il est aussi usage de se faire des signes entre conducteurs afin de pallier le manque de règles de circulation ! La conduite est anarchique : les clignotants ne s'utilisent pour ainsi dire jamais (en revanche, agiter la main par la fenêtre est un " clignotant " très respecté par les autres usagers de la route), on change de file avec encore moins d'égard qu'en France, les feux rouges sont systématiquement brûlés la nuit et très régulièrement pendant la journée (ralentissez donc aux croisements même si le feu est vert pour vous), le klaxon est une arme pour forcer le passage et un avertisseur que vous devez utiliser régulièrement.
Enfin, un petit mot concernant l'alcool au volant. Malgré des dizaines de questions à la Guardia nacional, à diverses compagnies de location de voitures, à des chauffeurs de bus et de taxi, à des expatriés, jamais, au grand jamais, nous n'avons rencontré quelqu'un qui sache s'il existe une limite légale. Au Venezuela, on ne pratique pas d'alcotest, et ça ne pose aucun problème de passer une alcabala avec une Polar à la main. Sachez toutefois que si vous provoquez un accident en état d'ébriété vraiment avancé, les problèmes surgiront rapidement, à commencer par votre loueur de véhicule. D'ailleurs, si vous avez un accrochage la nuit et que vous ne voyez pas plus de dix doigts, il est conseillé de demander expressément à la Policía de tránsito d'établir un constat révélant votre sobriété, parce qu'à partir d'une certaine heure, vous serez automatiquement soupçonné de conduire farté ! Bref, soyez adulte et responsable.
" Comme partout dans le monde, le chauffeur de taxi est le pire ennemi du touriste. Le prix de la course est multiplié par deux ou trois, tout est évidemment très loin et il n'y a jamais d'arrêt de bus à proximité de l'endroit où vous vous trouvez... Votre seul allié, c'est le piéton sympathique qui le déteste au moins autant que vous ! " Hugues M., Bordeaux.
L'avis de notre lecteur paraît un peu tranché, mais à l'usage on se rend compte qu'en effet le chauffeur de taxi tente parfois de profiter de votre méconnaissance des environs ; mais c'est la règle du jeu, finalement assez amusante si l'on est un peu philosophe ! Pour vous soulager, sachez que le Vénézuélien se voit aussi obligé de payer parfois plus que le prix de la course normale. En ville, il est souvent plus simple de prendre un taxi, bien meilleur marché que dans nos pays. Ceux-ci étant dépourvus de taximètre, il convient auparavant de se mettre d'accord sur le prix de la course. Attention, soyez vigilant et ferme, un lecteur s'est vu récemment menacer par un taxi pour une erreur de compréhension sur le prix de la course négociée avant le départ. Pour avoir une idée des tarifs pratiqués, il suffit de s'informer à l'hôtel où l'on est descendu ou auprès d'un piéton. Dans les grandes villes, notamment à Caracas, la crise économique a jeté à la rue des milliers de salariés qui, aujourd'hui, gagnent leur vie grâce à leur voiture, après avoir apposé un autocollant " taxi " sur le pare-brise. Ils ont envahi les rues de la capitale rendant le trafic quasi impossible. Par ailleurs, depuis peu, des voyous proposent leurs services aux passants, puis les dépouillent, et, inversement, d'honnêtes taxis se font agresser. Pour éviter tout désagrément, dans les grandes villes, il est préférable d'utiliser les services d'une compagnie sérieuse (voir chapitre " Caracas " également, pour plus de détails sur les taxis informels).
Vélo. Les aventureux qui veulent parcourir le Venezuela à vélo passeront pour des fous, c'est sûr ! Il n'empêche qu'il s'agit d'un moyen de locomotion fantastique pour ceux qui ont du temps, une certaine condition physique et une propension à supporter des éléments naturels pas toujours amicaux. C'est toutefois le prix à payer pour faire des expériences inoubliables que même le bus le plus coloré ne peut offrir. L'idéal, c'est bien sûr de venir au Venezuela avec son propre vélo que la plupart des compagnies aériennes transportent gratuitement si vous les avisez à l'avance. On vous demandera parfois d'enlever les pédales ou les roues, mais ce n'est pas trop contraignant. Prévoir deux sacoches est indispensable - ou presque - si vous envisagez de circuler un certain temps sur votre engin. Dans le cas contraire, il faut tenter de dénicher un vélo.
Jamais complètement dénué de risques, surtout sur la côte, à vous de juger si vous tentez le coup. Il se trouve que pour certains itinéraires très ciblés et courts, l'auto-stop est pratique. Les Vénézuéliens se feront un plaisir de discuter avec vous, parler un peu l'espagnol aide. Le plus souvent, quand une camionnette s'arrête, vous devrez monter à l'arrière, ce qui est d'ailleurs très agréable, sauf quand il pleut. Une participation (ridicule) peut être réclamée. Si vraiment vous voulez faire du stop sur de plus grandes distances, rendez-vous à une alcabala où un homme de la Guardia nacional vous dénichera une place, probablement aux côtés d'un camionneur solitaire. Demandez " la cola " sur les routes à péage est illégal.
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