Guide du Bangladesh : Comment partir ?
Le Bangladesh est une destination qui reste encore très confidentielle. Rares sont les tour-opérateurs français qui y proposent des circuits ou des séjours.
Vous trouverez ici quelques tours-opérateurs généralistes qui produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par des agences spécialisées sur telle ou telle destination. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Si vous en avez les moyens, nous vous recommandons vivement de faire appel à une agence locale pour organiser tout ou partie de votre voyage. Vous gagnerez un temps précieux et surtout vous bénéficierez des services d'un chauffeur/guide qui pourra faciliter vos visites et vos rencontres avec les habitants.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservation ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Il n'existe pas de vol direct entre la France et le Bangladesh. Vous devrez effectuer au moins une escale dans les pays du Golfe, en Turquie ou en Inde. Le prix moyen d'un vol Paris-Dhaka oscille entre 500 € et 750 €. A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ.
Le contrôle de sécurité à l'aéroport international de Dhaka est très rigoureux. Les voitures sont scrutées et vous devrez présenter une copie de votre billet pour pénétrer dans l'aérogare puis faire scanner tous vos bagages avant d'accéder au comptoir d'enregistrement. Le dernier contrôle avant embarquement peut se montrer très tâtillon. Nous vous recommandons d'éviter de prendre en cabine des objets trop volumineux. Tout doit être rangé dans un sac fermé.
Transports en commun
RER B. Vers CDG. L'arrêt " Aéroport Charles de Gaulle 1 " dessert les terminaux 1 et 3. " Aéroport Charles de Gaulle 2 - TGV " dessert les terminaux 2 ACDEF et G. Durée : 35 min. Prix : 9,75 €.
Bus. Vers CDG. La navette Roissybus assure une liaison depuis Opéra. Durée : 45 à 60 minutes. Prix : 11 €.
Bus 350 depuis " gare de l'Est " et le 351 depuis " Place de la Nation ". Durée : 70 min. Prix : 6 €.
Interconnexion CDG-ORLY
Navette Orly-Roissy. Ligne 3. Dessert Orly Sud, Orly Ouest, Terminal 1, 2E/2F, 2B/2D, 2A/2C de CDG. Durée : environ 1h15. Prix : 21 €.
Taxis
La loi Thévenoud a mis en place un tarif au forfait des courses de taxis pour se rendre aux aéroports d'Orly et Roissy. Forfait qui s'applique 7j/7, 24h/24, dimanches et jours fériés compris.
Entre Roissy et Paris rive droite : 50 €.
Entre Roissy et Paris rive gauche : 55 €.
Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low-cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.
Trouver une chambre ne devrait pas poser problème, les hôtels ne sont que rarement complets et il y en a pour tous les budgets. En fonction de l'intérêt touristique de votre destination, l'offre se montre plus ou moins importante. Pléthorique à Dhaka, elle peut se réduire à un établissement correct ou à une chambre spartiate chez l'habitant dans les endroits reculés. Les sites d'hébergement gratuits ou payants, internationalement reconnus, proposent également quelques adresses, le plus souvent dans les grandes villes. D'une manière générale, l'offre d'hébergement est un ton en dessous des standards européens. Si confort et propreté peuvent être au rendez-vous, la décoration ou le charme sont des critères qui rentrent rarement en ligne de compte.
L'offre hôtelière au Bangladesh est assez standardisée. S'il y a de plus en plus d'hôtels qui se construisent, le luxe est quasiment absent du pays, exception faite de Dhaka qui voit arriver les grands groupes hôteliers internationaux de type Méridien ou Radisson. Partout ailleurs, l'offre se résume à des hôtels " locaux " souvent sales et insalubres, mais vraiment peu chers, ou à des hôtels " d'affaires " proposant une gamme de services allant de la climatisation au Wi-Fi. Ces hôtels sont de plus en plus souvent construits aux abords des villes, le long des routes de contournement. Dans ces établissements, vous retrouverez un confort équivalent aux hôtels 3 étoiles européens, où l'accent est mis sur la fonctionnalité plus que sur la décoration. Les hôtels de charme sont quasiment inexsitants au Bangladesh. Un nouveau type d'offre est en train d'émerger, le plus souvent à deux heures de route de Dhaka, avec les resorts. Conçus comme des destinations de week-end pour citadins stressés, ces établissements, souvent chers, ne jouissent d'aucun charme. Il s'agit le plus souvent d'un grand bâtiment tout en béton posé au milieu d'un jardin, avec aire de jeux pour les enfants.
Les hôtels modestes affichent habituellement un tarif tout compris, quand les hôtels moyen et haut de gamme ajoutent des taxes de service (10%) et de TVA (15%) au prix de la chambre. Le plus souvent, le petit déjeuner est inclus dans le prix de la chambre et tous les hôtels mettent à la disposition de leur client du papier toilette, une brosse à dents neuve et du dentifrice, du savon et du shampoing.
Lors de votre arrivée à l'hôtel, on vous fera systématiquement remplir une fiche de séjour où vous devrez renseigner votre adresse, votre numéro de téléphone, votre numéro de passeport et votre provenance. L'hôtelier a également l'obligation de faire une copie de votre passeport, qu'il remet ensuite à la police locale. Ces formalités ne durent jamais bien longtemps et vous prendrez vite le pli.
Bien et pas cher : pour chaque ville présentée, nous avons essayé de trouver des hôtels à bas prix offrant un niveau de propreté satisfaisant, ce qui n'est pas toujours évident. Dans certaines villes, nous avons préféré ne rien mentionner, même si de petits hôtels existent. Si votre budget ne vous permet pas de payer plus de 1 000 Tk par nuit, vous n'aurez aucun mal à les trouver. Ces hôtels n'acceptent pas toujours les touristes étrangers, car ils considèrent que leur niveau peut donner une mauvaise image de leur pays. Ne vous offusquez pas si on vous refuse l'hébergement. Ces hôtels mettent à disposition de leurs clients une petite chambre, habituellement mal insonorisée, avec un ventilateur et une salle de bains attenante équipée de toilettes à la turque. Les draps ne sont pas toujours très nets et vous avez intérêt à avoir vos propres drap et taie d'oreiller si vous comptez résider dans ce type d'établissement.
Confort ou charme : comme nous vous l'avons déjà signalé, les hôtels de charme sont rares au Bangladesh. En revanche, vous trouverez partout des hôtels d'une vingtaine de chambres ou plus avec tout le nécessaire pour un séjour confortable. Les chambres disposent de la climatisation, de l'eau chaude et de toilettes occidentales. Vous aurez le plus souvent un téléviseur et le Wi-Fi dans votre chambre également. Ces établissements disposent tous ou presque de leur propre restaurant, le plus souvent correct, ce qui peut vous éviter d'avoir à ressortir le soir après une longue journée de visite. Certains ont une piscine (vérifiez la propreté de l'eau avant d'y tremper un orteil) ou une salle de gym. Ils affichent des tarifs allant de 1 000 Tk à 4 000 Tk la nuit.
Luxe : les hôtels de luxe tels que nous l'entendons, avec leur pléthore de services, leur décoration soignée et raffinée, leur restaurant gastronomique, etc., sont quasiment inexistants au Bangladesh. Quelques hôtels 5 étoiles commencent à émerger à Dhaka ainsi qu'à Cox's Bazar, la station balnéaire du pays. Les hôtels sélectionnés tombant dans cette catégorie proposent de belles chambres spacieuses et confortables avec des finitions de qualité, au moins un restaurant, une piscine et un bar servant de l'alcool, ainsi qu'un charme indéniable qui les fait vraiment sortir du lot. Les prix sont le plus souvent renseignés en dollars US et les tarifs démarrent à 5 000 Tk la nuit, pour parfois atteindre 10 000 Tk, voire plus.
Les hôtels sont souvent situés sur des artères bruyantes. Assurez-vous que votre chambre donne de préférence sur l'arrière du bâtiment et dans les étages élevés, afin de vous éloigner le plus possible du bruit de la rue. En revanche, rien n'y fera, vous ne pourrez pas couper à l'appel à la prière du muezzin aux aurores. De la même manière, veillez à ce que votre chambre ne donne pas directement sur le restaurant (parfois au dernier étage) pour éviter les bruits et les odeurs de nourriture. Les Bangladais apprécient le riz frit, même au petit déjeuner !
Les chambres d'hôtes sont assez peu répandues au Bangladesh. Vous en trouverez quelques unes sous l'appellation de guest house à Dhaka ou autour de Srimongal. La plupart de ces chambres d'hôtes sont gérées comme de petits hôtels et vous ne serez pas invité à partager la vie de la famille qui possède la maison. Ils habitent souvent une petite maison adjacente ou se réservent une pièce dans la maison. En revanche, l'hospitalité bangladaise étant bien réelle vous pourriez tout à fait être invité à rester chez des gens que vous croiserez au cours de votre voyage et vous retrouver en immersion totale dans une famille.
Il n'existe pas de tourisme rural à proprement parler au Bangladesh. Les hôtels sont regroupés dans les villes et rares sont les opportunités de séjourner dans de petits villages. Néanmoin, le terme " eco " accolé à un établissement hôtelier sous entend qu'il est dans la campagne, et non qu'il pratique une politique environnementale propre. Certaines agences de tourisme proposent de courts séjours avec logement chez l'habitant, notamment autour de Tangail, à la découverte de l'indigo.
Accès aux aéroports. Le contrôle aux abords des aérogares est très strict. Vous ne serez pas autorisé à y accéder sans montrer votre passeport et une copie de votre billet d'avion. Cela peut générer de longues files d'attente à l'entrée des terminaux. Ne vous étonnez pas si un employé de l'aéroport ou un militaire vous propose de remonter la file moyennant un petit bakchich... Une fois le premier barrage passé, vous aurez à faire scanner l'intégralité de vos bagages avant de pouvoir accéder à la zone d'enregistrement.
De la même manière, les halls d'arrivée sont inaccessibles. Des barrières sont placées devant les aérogares où attendent patiemment les familles venues chercher un passager. Sachez toutefois qu'à Dhaka ou dans les autres villes, les chauffeurs d'hôtels et les agents de voyage sont autorisés à passer et ils vous attendront avec un panneau à votre nom, soit après le contrôle d'immigration, soit dans la zone de livraison des bagages.
Les compagnies. Il existe 5 compagnies locales qui desservent les aéroports domestiques. Ces compagnies sont Biman Bangladesh Airlines (la compagnie nationale), NovoAir, United Airways, Regent Airways et US-Bangla Airlines. Elles offrent des services et des tarifs similaires. En général, les liaisons s'effectuent entre Dhaka et une ville du pays. Il n'existe pas de liaisons de province à province. Le Bangladesh compte 8 aéroports domestiques à Dhaka, Cox's Bazar, Chittagong, Sylhet, Saidpur, Râjshâhî, Jessore et Barisal. Un aéroport est prévu à Bagerhat, afin de faciliter l'accès à Khulna et la région des Sundarbans. Mais les travaux n'ont toujours pas démarré, faute de fonds suffisants.
Le bateau est un moyen de transport très usité au Bangladesh. Il faut bien sûr avoir du temps devant soi, mais c'est un moyen de déplacement très doux et qui fait partie des us locaux. L'expérience est à tenter absolument. En revanche, nous vous déconseillons absolument ce moyen de transport au moment des fêtes de l'Aïd, à la fin du Ramadan, les navires étant alors surchargés et les conditions de sécurité loin d'être optimales.
Launch : Des ferrys partent tous les soirs de Dhaka pour rallier des villes situées le long des grands fleuves à travers le pays, au sud de le capitale. Ces ferrys appelés launch comportent 4 classes de confort : le pont où les personnes s'entassent sur des nattes posées à même le sol, la 2e classe qui offres des cabines à deux lits, la 1e classe qui propose des cabines à deux lits ou des cabines simples, avec plus d'espace, et enfin les cabines VIP, situées à l'avant du navire, qui possèdent encore plus d'espace ainsi qu'une terrasse privative. Le billet se réserve directement à bord du navire, à Sadarghat, le port passager de Dhaka. Il suffit de venir le jour même pour réserver une cabine. Les bateaux partent de Dhaka vers 18h en général.
Rocket : ces vieux bateaux à vapeur et à aube naviguent sur les fleuves du Bangladesh depuis la nuit des temps. Ils sont un héritage de l'époque du Raj britannique et datent donc d'avant la partition de l'Inde, soit 1947 ! Un rocket part de Dhaka tous les soirs pour rallier Morrelganj, dans la division de Khulna. Parfois, les bateaux poussent jusqu'à Mongla et Khulna, mais mieux vaut vous renseigner avant le départ. Les services sont assurés par la Bangladesh Inland Waterway Transport Corporation (BIWTC) qui possède un bureau de réservation dans chaque port desservi et que nous vous renseignons dans les sections " Se déplacer " de chaque ville. Les rockets comptent 3 classes de confort, identiques à celles des launches, à l'exception de la classe VIP. Un billet en 1e classe vous donne automatiquement accès au pont supérieur à l'avant du bateau et à la salle à manger des premières classes (repas en supplément).
Le bus est le moyen de transport le plus commun et le plus rapide (exception faite de l'avion) pour se déplacer au Bangladesh. Il est très facile de rayonner en bus, soit pour de courtes distances avec des bus locaux ou des distances beaucoup plus longues ; les liaisons de ville à ville sont nombreuses. En revanche, les temps de déplacement demeurent très longs, pas tant à cause de la circulation que de la variétés des véhicules qui empruntent les routes. Rickshaws, CNG, camions pleins à ras-bord sont autant de raisons de ralentir la circulation. N'espérez pas dépasser 50 km/h de moyenne, et encore... Il faut compter 7 à 8 heures de trajet pour parcourir 300 km. Dans les grandes villes, la situation n'est guère meilleure. Les embouteillages de Dhaka et de Chittagong sont légendaires, et vous aurez intérêt à partir très tôt si vous ne voulez pas commencer votre trajet par un long surplace.
Le gouvernement bangladais dispose de sa propre compagnie de bus, la Bangladesh Road Transport Corporation (BRTC). Leurs véhicules sont aisément reconnaissables à leur couleur rouge aux grosses lettres peintes en vert. De nombreuses compagnies privées sillonnent également les routes, soit dans de petits bus étroits et très inconfortables pour les courtes distances, soit dans de gros bus avec des sièges aux dossiers inclinables pour les longues distances. L'état des routes est généralement bon, sauf aux abords des frontières.
L'organisation du système de bus est assez complexe et pas toujours très rationnelle. Il y a souvent plusieurs gares routières dans les villes, qui desservent telle ou telle destination. En cas d'incertitude, sautez dans un rickshaw et indiquez-lui votre destination finale suivi de " bus stand " (gare routière). Il saura où vous conduire. Toute la difficulté consiste à trouver le bon comptoir pour acheter son billet. Ce sont souvent de simples tables de bois posées à même la rue derrière laquelle se tient un homme qui vend les billets. Préparez-vous à demander plusieurs fois où se trouve le comptoir pour la destination que vous convoitez. Les grandes compagnies privées disposent de leurs propres comptoirs, le plus souvent en centre-ville et donc à l'écart des gares routières. Dans ce cas, les bus partent des comptoirs des compagnies. Pour les longues distances, il est recommandé de réserver son billet à l'avance. Ces compagnies proposent souvent des bus climatisés et ont également des bus de nuit, spécialement aménagés et plus confortables que les autocars habituels. Ces compagnies sont Greenline, Soudia, Hanif, Eagle, Shyamoli Paribahan et ENA.
Le train pourrait se révéler le moyen de transport idéal s'il n'était pas pris d'assaut et ne souffrait de grave problèmes de ponctualité. La réservation n'est ouverte que 5 jours avant le départ du train. Pour obtenir un billet, il faut donc arriver en gare au plus près de l'ouverture des réservations. Il existe des guichets dédiés aux réservations pour les classes supérieures. Les prix dépendent des distances parcourues et de la classe choisie. Les billets sont très bon marché et vous pourrez traverser le pays en 1e classe climatisée pour 800 à 1 000 Tk. Il existe un nombre incalculable de classes différentes, qui ne sont pas toutes disponibles à bord des trains.
shulov : wagon de 2e classe avec des bancs de bois, sans possibilité de réservation. Il vous faudra venir très tôt pour espérer avoir un siège à bord.
shuvon : wagon de 2e classe avec des sièges en dur. Une réservation est nécessaire.
shuvon chair : wagon de 2e classe avec des sièges inclinables. Une réservation est nécessaire.
1st class : wagon de 1e classe avec trois passagers par rangée ou un compartiment de 3 personnes. Une réservation est nécessaire.
1st class berth : wagon de nuit divisé en compartiments de 4 couchettes. Une réservation est nécessaire.
snigdha : wagon de 1e classe climatisé avec sièges inclinables et télévision. Une réservation est nécessaire.
AC seat : wagon de 1e classe climatisé avec sièges inclinables, moquettes et service à bord. Une réservation est nécessaire.
AC berth : wagon de nuit divisé en compartiments climatisés de 2 couchettes. Une réservation est nécessaire.
Si vous voulez vous déplacer en voiture, cela ne sera possible qu'avec un chauffeur. Si cette option s'avère onéreuse, elle est somme toute beaucoup plus sûre. Votre chauffeur connaît non seulement les routes, mais surtout l'art de la conduite de ses compatriotes. Les voitures sont importées de Chine, du Japon ou d'Europe, avec des taxes très élevées. Elles sont ensuite dotée d'un réservoir spécial pour contenir du gaz naturel compressé, afin de lutter contre la pollution. Ceci explique le prix de location élevé d'environ 100 US$ par jour. Le prix décline pour les locations de longue durée. Les voitures sont souvent des modèles récents, climatisés et propres. Vous pourrez louer une petite 5-places, type Toyota Yaris, une familiale ou une berline européenne, un 4x4 ou même un minibus. Avant de faire appel au service d'un chauffeur, assurez-vous de ce que comprend le contrat (kilomètres parcourus, essence, horaires de travail, repas du chauffeur, etc.). Il est d'usage de laisser un pourboire conséquent au chauffeur en fin de contrat (1 000 Tk par jour environ), d'autant plus s'il parle anglais.
Taxi. Circulant uniquement à Dhaka et à Chittagong, les taxis sont difficiles à héler dans la rue. Vous en trouverez à l'aéroport et à proximité des grands hôtels. Certaines refusent de mettre leur compteur : dans ce cas, vous devrez négocier le prix de la course au préalable.
CNG. Ces triporteurs sillonnent toutes les villes du Bangladesh. Ils sont baptisés CNG, car ils roulent au gas naturel compressé (Compressed Natural Gas). Grillagées à Dhaka et Chittagong pour plus de sécurité, leurs capotes sont parfois doublées d'une sorte de cotte de mailles pour empêcher les voleurs de les lacérer et de de partir avec votre téléphone portable ou votre sac arraché à la volée. Ils sont équipés de compteurs (meter), mais rares sont les chauffeurs qui veulent bien les mettre en route ; il vous faut alors négocier le prix de la course avant le départ. Les tarifs sont très bas, notamment à Dhaka où vous pouvez traverser la ville du nord au sud pour 250 Tk avec de bonnes conditions de circulation.
Rickshaw. Au Bangladesh, les rickshaws sont de petites carrioles fixées à des vélos. Colorés, bariolés, certains sont de véritables oeuvres d'art. Vous en trouverez absolument partout ; à Dhaka, il y en aurait 400 000 à sillonner les rues quotidiennement. La ville est d'ailleurs divisée en secteurs auxquels sont rattachés les rickshaws (ils ne peuvent pas circuler d'un secteur à l'autre, une politique mise en place afin d'assurer un revenu minimum à chacun des conducteurs). Le rickshaw est le mode de déplacement le moins cher, même si en tant qu'étranger on vous demandera certainement de payer plus qu'un autochtone. Les courses sont négociables et vous avez tout intérêt à fixer son montant avant de partir. Les conducteurs de rickshaw parlent rarement anglais et ne savent pas toujours lire. Par conséquent, inutile de leur montrer votre plan pour leur dire où vous voulez aller. Mais avec le langage des signes, tout est possible ! Comptez environ 15 Tk par kilomètre parcouru.
Nous ne saurions recommander la pratique de l'auto-stop, quelle que soit la partie du monde, car elle comporte toujours un risque. Dans tous les cas, nous le déconseillons fermement aux femmes voyageant seules au Bangladesh. Si vous êtes tentés par l'auto-stop, sachez que le conducteur vous demandera de payer pour le trajet. Par conséquent, le bus, particulièrement bon marché, demeure une valeur sûre pour se déplacer.
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