Guide de Hong Kong et Macao : Histoire
Pour les Russes orthodoxes le 25 décembre ne correspond à aucune fête religieuse. En effet le décalage des calendriers Grégorien et Julien fait que le Noël orthodoxe tombe le 7 janvier. Ainsi la tradition occidentale de s'offrir des cadeaux pour le jour de Noël n'existe pas. Par contre le Nouvel An a plus d'importance pour eux car c'est à l'occasion de fêter la nouvelle année qu'ils s'échangent les cadeaux en famille et entre amis.
On se réunit autour d'un sapin et, après s'être embrassé sur les joues et s'être dit le traditionnel S novym godom ! (" à la nouvelle année "), on mange et on boit plus que de raison. Le 1er janvier, également férié, les enfants sont à l'honneur ; ils découvrent sous le sapin les cadeaux de Ded Moroz et sa fille Snégourotchka. En effet les russes ont plus qu'ailleurs davantage de jours fériés en hiver.
On compte 10 jours consécutifs à partir du 30 décembre, le Noël orthodoxe du 7 janvier est inclus (la quantité des jours fériés hivernaux varie un peu chaque année). Donc, les banques, les organisations et les sociétés officielles sont fermées. Cela devient d'ailleurs un débat socio-économique dans le pays entre les pour et les contre.
Jusqu'à récemment, les livres d'histoire ne relataient l'histoire de Hong Kong qu'à partir de l'époque coloniale britannique, c'est-à-dire à partir du XIXe siècle. Et pourtant, elle s'est depuis toujours écrite en parallèle de celle de la Chine continentale. Oubliée de l'empire du Milieu, Hong Kong est restée dans l'ombre jusqu'au début du XIXe siècle. Seuls les pirates contrôlant l'ensemble des côtes méridionales de la Chine connaissaient l'intérêt stratégique de l'île.
Sous la dynastie des Han, il y a environ deux mille ans, la Chine absorba Hong Kong et son arrière-pays. Le tombeau des Han à Lei Cheng Uk (à Kowloon) date de cette époque. C'est probablement au cours du XIVe siècle que les premiers émigrés cantonais, appelés Punti (signifiant " locaux "), s'installèrent sur le territoire. Bien avant l'arrivée des Européens, la région était un important producteur de sel pour le sud de la Chine, un marché de perles et une escale commerciale active. Les archives de l'empire chinois mentionnent la présence à Tuen Mun et à Tai Po, villes situées dans les Nouveaux Territoires, de garnisons chargées de garder les perles récoltées dans le port de Tolo par des plongeurs indigènes tanka. Aussi désigné sous le nom de " gitans de la mer ", ce peuple vivait sur des jonques. De nombreuses pièces de monnaie de la dynastie Song furent mises au jour sur le site du monastère de Po Lin dans l'île de Lan Tau.
Au début du XVIe siècle, les Occidentaux s'installèrent à Hong Kong. Les Portugais, suivis des Espagnols, des Hollandais, des Anglais et des Français se livraient au commerce de la porcelaine, du thé et de la soie. Leur présence se justifiait, officiellement, par des velléités d'évangélisation. Pendant trois siècles, jusqu'au XVIIIe siècle, Hong Kong et ses environs constituaient un foyer de rébellion et de piraterie.
Les Mandchous de la dynastie Qing, au pouvoir en Chine, ordonnèrent l'évacuation de la région. Mais Hong Kong était située trop aux marges de l'empire pour que celui-ci y entretienne une présence politique ou militaire permanente. De nouveaux arrivants, les Hakka, (ou " le peuple hôte "), originaires du sud-est de la Chine s'installèrent à Hong Kong. Ce peuple migrant d'agriculteurs cultivait le riz, le thé, l'ananas et fabriquait de l'encens. De nos jours, certains petits villages de pêcheurs des Nouveaux Territoires conservent encore quelques murs d'enceinte et des douves.
A la fin des guerres napoléoniennes, dans les années 1870, l'empire colonial britannique, dont le pouvoir se basait sur la maîtrise et le contrôle des voies maritimes, chercha à englober les côtes chinoises dans sa sphère d'influence. Depuis 1685, l'Angleterre entretenait des liens commerciaux avec l'empire du Milieu. Le commerce entre la Chine et les Britanniques était cependant nettement plus favorable aux Chinois. Il était en outre très contrôlé. En effet, jusqu'en 1757, l'accès de la Chine demeura fermé aux étrangers. Macao, territoire portugais situé à 64 km de l'autre côté de la rivière des Perles, constituait l'unique voie d'accès à la Chine. L'Angleterre, réglant tous ses achats de soie et de thé en lingots d'argent, déficitaire, se lassa d'épuiser les réserves de sa banque centrale.
Ces termes commerciaux s'inversèrent lors de l'introduction du commerce de l'opium. Progressivement, le produit inonda les marchés chinois par le biais des commerçants anglais. L'opium, utilisé auparavant comme simple médicament, devint une véritable drogue. Le pouvoir chinois ne réussit jamais, malgré la prise de mesures drastiques, à se débarrasser du fléau.
Désormais des ballots d'opium, importés des Indes britanniques, serviront de monnaie d'échange. On échangeait la drogue contre de l'argent, de la soie, des épices et du thé. Le commerce du produit rapporta une fortune aux Britanniques. Les célèbres marchands britanniques Jardine & Matheson, Butterfields & Swire, bâtirent d'immenses empires commerciaux.
Première guerre de l'opium (1839-1842). Le gouvernement impérial chinois, inquiet des effets de la drogue sur sa population, chercha à interdire l'importation de l'opium. La Grande-Bretagne, quant à elle, convoitait un port en Chine. Ce dernier lui permettrait d'accroître son influence et d'intensifier ses relations commerciales avec l'empire. La première guerre de l'Opium lui permit de réaliser ce projet. L'empereur chinois Daoguang tenta d'interdire l'opium, mais le commerce frauduleux se poursuivit jusqu'en 1839, date à laquelle le mandarin Lin Zexu décida de confisquer et de détruire 20 000 coffres de " cette boue étrangère ". Il assiégea tous les entrepôts étrangers de Canton. Chassés, les étrangers trouvèrent tout d'abord refuge à Macao, d'où ils furent également expulsés avant de trouver refuge dans la baie protégée de Hong Kong. L'île était considérée alors comme le point d'ancrage du commerce britannique en Asie. Les Britanniques, conduits par le secrétaire des Affaires étrangères Lord Palmerston, forcèrent les Chinois à négocier pour compenser la perte occasionnée par la destruction des coffres à opium. On envoya les canonnières de la reine Victoria à Canton. Le 28 août 1842, la signature du traité de Nankin força la Chine à céder Hong Kong à perpétuité à la Grande-Bretagne. Ce premier traité inégal constituait une humiliation profonde pour l'empire.
Colonie anglaise. Le 26 juin 1843, Hong Kong obtint le statut de colonie de la Couronne britannique et devint un port franc. La juridiction britannique protégeait aussi les commerçants chinois qui faisaient beaucoup de commerce à Hong Kong, mais des hostilités éclatèrent entre les deux nations. En 1858, le traité de Tientsin légalisa la vente de l'opium en Chine. A Hong Kong, les Anglais vivaient à part, dans les bungalows ou les bâtiments publics de briques rouges, sur la colline du Peak. La discrimination raciale s'opéra subtilement par une loi interdisant les constructions de style chinois dans les quartiers résidentiels blancs. L'île de Hong Kong, plus encore que les concessions de Shanghai, se trouvait dans une sorte de no man's land historique. Déserteurs, criminels, déclassés, aventuriers y affluaient de tout l'Extrême-Orient. On y trouvait en abondance tripots, bouges, lupanars et fumeries d'opium. Le trafic des coolies était une autre des activités à Hong Kong, il fut interdit par le gouvernement impérial chinois en 1869. Les migrations de paysans chinois venus de la Chine du Sud, devenus coolies, boutiquiers ou marins, entraînèrent la création de sociétés secrètes (comme les Triades). Elles constituaient les seuls rouages de la société chinoise susceptibles d'être reproduits dans ce nouveau milieu. Parallèlement, au-dessus de cette population misérable, apparurent une bourgeoisie chinoise et une intelligentsia moderne. Un collège chinois de médecine moderne fut ouvert en 1887, et Sun Yat-sen en fut l'un de ses premiers étudiants (1858).
Seconde guerre sino-britannique. Les convoitises de la Grande-Bretagne ne s'arrêtèrent pas là. La Chine, très affaiblie par des rébellions intestines, fut de nouveau contrainte de signer un deuxième, puis un troisième traité inégal. En 1860, la péninsule de Kowloon et Stonecutter Island entrèrent dans le giron anglais à perpétuité. En 1898, après la prise de Pékin par les Alliés, l'Angleterre obtint la location pour 99 ans des Nouveaux Territoires et des îles environnantes pour le montant symbolique d'un dollar. Ces territoires, d'importantes étendues de terre ferme situées face à Hong Kong décuplèrent la superficie de la colonie.
Au début du XXe siècle, Hong Kong constitue la base d'action des révolutionnaires et des républicains chinois. Plusieurs quotidiens soutiennent ouvertement les partisans de Sun Yat-sen. Le futur président de la République de Chine séjourna régulièrement sur place. La chute de l'Empire chinois en 1911 fut saluée par la bourgeoisie locale avec enthousiasme. De janvier à mars 1922, des syndicats ouvriers s'organisèrent et dirigèrent une grève des marins. Soutenus par les autres corps de métier, ils entraînèrent une grève générale de toute l'île, et les grévistes finirent par imposer des augmentations de salaire allant de 15 à 30 %.
Les événements en Chine continentale de 1925-1927, marquée par les guerres civiles, initiées par les luttes de pouvoir entre le jeune leader communiste Mao et le nationaliste Tchang Kai-shek affectèrent directement Hong Kong. La crise économique mondiale de 1929, n'affecta guère, en revanche, les secteurs commerciaux et financiers. Ceux-ci continuèrent de prospérer jusqu'en 1937. De plus, la colonie accueillait les millions d'émigrants chinois originaires du Sud chinois en pleine guerre civile. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, en 1941, les Japonais occupèrent la colonie britannique. L'événement entraîna une émigration massive de Hongkongais, réduisant la population de 1,6 million à 0,5 million d'habitants. L'autorité britannique fut rétablie en août 1945 en dépit des pressions du pouvoir américain. Le président Roosevelt, soutenant la république capitaliste chinoise de Tchang Kaï-chek (gouvernement du Guomingdang), exigeait que Hong Kong soit restituée à son protégé. La guerre civile en Chine, suivie de la proclamation de la République de Chine populaire en 1949, engendra un exode massif de Chinois à Hong Kong.
Une économie fulgurante. Après le début des années 1950, à la suite des événements politiques et sociaux en Chine, des vagues d'émigrés se succédèrent, fuyant le communisme, les famines consécutives au Grand Bond en avant et les massacres de la révolution culturelle dans les années 1970. Ces nouveaux arrivants formaient une main-d'oeuvre bon marché, et contribuèrent largement au premier miracle économique de la colonie britannique.
Dans les années 1950, Hong Kong, à l'origine un simple port entrepôt, opéra un véritable décollage économique. L'île s'investit d'abord dans l'industrie légère. Elle devint l'un des plus grands centres de production industrielle du monde. On produisait en masse les textiles, les montres et autres produits bas de gamme et bon marché. Dans les années 1970, Hong Kong opère un véritable décollage dans le domaine économique et devient une importante place financière. En 1979, Deng Xiaoping prôna l'ouverture économique de la Chine. Révolutionnaires pour l'époque (c'est-à-dire éloignés de l'orthodoxie communiste et plutôt libéraux), ses slogans annoncaient cette nouvelle donne : Enrichissez-vous et Qu'importe la couleur du chat, pourvu qu'il attrape les souris. Cette orientation entraîna une intégration croissante de l'économie de Hong Kong à la Chine. Elle devint une véritable plaque tournante entre la Chine et l'Occident lors de l'ouverture économique du continent chinois. Dès le milieu des années 1980, les sociétés de la colonie délocalisèrent massivement leurs industries manufacturières en Chine continentale. Les zones économiques spéciales (ZES), entre autres, de Shenzhen et de Zhuhai, proposaient de la main-d'oeuvre et les terrains à des prix nettement plus compétitifs. Ces délocalisations entraînèrent une diversification rapide des industries manufacturières. Celles-ci s'orientèrent dans la fabrication de produits nouveaux, tels l'électronique grand public et l'électroménager. De nos jours, Hong Kong s'est spécialisée dans l'économie de services et est devenue la troisième puissance commerciale en Asie.
Retour en Chine. Depuis 1949, Hong Kong représentait un poumon financier et économique pour le régime communiste de Pékin. Il était hors de question de reprendre le contrôle de Hong Kong, indispensable à la bonne marche du pouvoir chinois. Ce n'est que dans les années 1970 que Londres interrogea Pékin sur le futur de Hong Kong. En effet, le bail de 99 ans arrivait à son terme en 1997. En 1979, Murray MacLehose, alors gouverneur de la colonie, souleva la question. Mais ce n'est qu'à partir de 1981 que Pékin jugea qu'une récupération réussie de Hong Kong pourrait s'avérer un modèle attractif pour la récupération future de Taïwan. Quand Deng Xiaoping avança la fameuse formule Un pays, deux systèmes, il pensait à Taïwan. Des négociations furent entamées le 22 septembre à Pékin avec la visite de Margaret Thatcher.
Les Chinois montrèrent un désir de reconquête de souveraineté très surprenant. Les discussions, se déroulant toujours à Pékin, durèrent deux ans. Deng Xiaoping posa d'emblée le principe de l'appartenance de l'ensemble des territoires à la Chine. Margaret Thatcher était convaincue de la validité des traités qui avaient cédé à perpétuité à l'Angleterre l'île de Hong Kong et la péninsule de Kowloon. Mais Hong Kong restait, pour les Chinois, le symbole d'une profonde humiliation. Les Britanniques durent céder sur presque tous les points et acceptèrent de restituer la totalité des territoires.
La déclaration commune sino-britannique fut signée le 19 décembre 1984. Celle-ci stipulait que la Chine recouvrerait sa souveraineté sur le territoire à compter du 1er juillet 1997. A cette date, Hong Kong sera érigée en Région administrative spéciale (SAR, Special Administration Region) de la République de Chine populaire pour une durée de cinquante ans. Elle bénéficiera, à ce titre, d'un " haut degré d'autonomie " théoriquement jusqu'en 2047. La Basic Law (loi fondamentale), sera finalement élaborée par l'Assemblée nationale populaire en avril 1990.
The Basic Law. En faisant rédiger cette constitution, Deng Xiaoping songeait à protéger la prospérité et la stabilité de Hong Kong. Celle-ci se base sur le concept Un pays, deux systèmes, qui stipule que " le mode de vie du territoire et son système capitaliste demeureront inchangés pendant les cinquante années à venir ". Elle doit garantir le maintien de son mode de vie et de son système économique et judiciaire pendant les prochaines cinquante années. A l'exception des secteurs de la défense et des affaires étrangères, qui seront désormais du ressort de Pékin, Hong Kong demeure indépendante dans tous les autres domaines. Elle continue d'être représentée, comme membre à part entière, auprès de diverses organisations internationales telles que l'OMC, ou encore la Banque asiatique de développement. Hong Kong reste un port franc et continue de mener sa propre politique économique et monétaire. Elle reste une entité fiscale, douanière et monétaire à part entière. Elle conserve une devise convertible liée par un taux fixe au dollar américain. En outre, la RAS continue de mener une politique sociale propre, et conserve son autonomie dans les domaines de l'immigration et de la sécurité. Son système juridique, inspiré de la législation britannique, doit garantir le respect des droits de l'homme et des libertés publiques. Cependant, l'armée chinoise sera stationnée à Hong Kong aux frais du continent - et le Basic Law accorde à Pékin un droit d'intervention de son armée si nécessaire...
Le 7 octobre 1992, le nouveau gouverneur britannique, Chris Patten, annonça un projet de réformes démocratiques dans la colonie. Le 8 octobre, Pékin rejetait ce projet tardif de gouvernement démocratique, et une grave crise éclatait entre Londres et Pékin. En décembre 1996, Pékin désigna un conseil législatif provisoire qui remplace, depuis le 1er juillet 1997, l'assemblée tardivement élue de Hong Kong. Tung Chee-hwa, un armateur originaire de Shanghai, est " élu " chef exécutif par un comité de grands électeurs (tous nommés par Pékin). Celui-ci prend ses ordres directement de Pékin...
L'année 1997 fut une date butoir à Hong Kong. Les événements de Tian An Men à Pékin en 1989, suivis des mouvements conséquents de yo-yo de la Bourse, très nerveuse, et des spéculations plus ou moins fondées sur l'après-1997 provoquèrent successivement des réactions de panique ou de confiance excessive. Ainsi, selon le contexte du moment, on assista à une surenchère du prix du passeport étranger, à une grosse demande de changement de nationalité, à une demande massive de visas de résidence à Vancouver, surnommée Hong Couver. Certains vendirent leurs biens pour investir au Canada, certaines entreprises se délocalisèrent à Singapour... pour venir se réinstaller à Hong Kong l'année suivante.
Depuis le 1er juillet 1997, Hong Kong est une Région administrative spéciale (RAS) de la République populaire de Chine (RPC). Elle bénéficie d' " un haut degré d'autonomie " dans tous les domaines, à l'exception des Affaires étrangères et de la Défense. Le chef de l'exécutif (Chief Executive), M. Leung Chun-yin Tsang a été élu en mars 2012. Le gouvernement est dirigé par le chef de l'administration (Chief Secretary for Administration). Responsable uniquement devant le chef de l'exécutif, le gouvernement se compose de quatorze ministres (Secretaries). Depuis le 1er juillet 2002, les plus hautes fonctions sont attribuées à des ministres et non plus à des fonctionnaires. Ceux-ci sont responsables devant le chef de l'exécutif.
La loi fondamentale doit conduire, à terme, à une évolution du système constitutionnel. Elle doit permettre l'élection du chef de l'exécutif et du conseil législatif au suffrage universel. La date d'introduction du suffrage universel, prévue pour 2007 lors de la cession du territoire en 1997, n'a pas été respectée et donne encore aujourd'hui matière à de nombreuses controverses. Pékin peine en effet à lâcher du lest sur son contrôle de Hong Kong et a repoussé la date en 2017 malgré la protestation des démocrates. Et c'est d'ailleurs le projet de loi préparé par Pékin pour cette élection au suffrage universel qui a provoqué une large vague de contestation qui sera connue sous le nom de " révolution des parapluies ". En effet, le gouvernement central avait prévu que les élections seraient désormais organisées au suffrage universel mais uniquement avec des candidats validés et approuvés par ses soins. Résultat, dès septembre 2014, au moment où le projet de loi est connu, de très nombreux manifestants, menés par Joshua Wong, investissent le quartier de Central et commencent à manifester nuit et jour. Ce mouvement dure deux mois, et surtout il a pour conséquence directe le retrait du projet de loi. Les élections législatives de 2016 voient alors une petite mais solide minorité de militants pro-démocrates et anti-Pékin (aussi appelés localistes du fait de leur attachement au local, et de leur opposition à la Chine) être élus au Legco. Il s'ensuit de longues semaines de blocage entre ces militants et les soutiens du régime central de Pékin. Tout ceci jusqu'à l'élection de Carrie Lam en mars 2017 au poste de chef de l'exécutif. Cette dernière prend ses fonctions le 1er juillet 2017 au moment même des célébrations du 20e anniversaire de la rétrocession du territoire à la Chine. Le jour de l'anniversaire de la rétrocession, Xi Jinping, le président chinois, rappelle à tous que Hong Kong appartient à la République populaire de Chine et que le régime chinois ne laissera aucun dissident se mettre sur sa route.
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