Guide de Split et sa région : Comment partir ?

Partir en voyage organisé
Voyagistes
Spécialistes

Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés dans votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.

Généralistes

Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.

Réceptifs
Sites comparateurs et enchères

Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée.

Partir seul
En avion

Prix moyen d'un vol Paris-Zagreb : entre 100 et 260 euros ; Paris-Dubrovnik : entre 180 et 340 euros, selon la saison et les différentes promotions offertes. A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !

Principales compagnies desservant la destination

Pour connaître le degré de sécurité de la compagnie aérienne que vous envisagez d'emprunter, rendez-vous sur le site Internet www.securvol.fr ou sur celui de la Direction générale de l'aviation civile : www.dgac.fr

Aéroports
Sites comparateurs

Ces sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez les vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) les moins chers.

Location de voitures
Séjourner
Se loger

On trouve en Croatie des possibilités d'hébergement diversifiées. Le pays compte un peu plus de 500 hôtels, toutes catégories confondues (et beaucoup sont en construction), environ 300 campings et 45 marinas pour ceux qui voyagent en bateau. Il y a également un réseau très développé de chambres et d'appartements chez l'habitant, notamment sur la côte. L'été, les hôtels en bord de mer affichent souvent complet et il devient même parfois difficile de trouver une chambre chez l'habitant pour quelques destinations. Cela reste rare cependant et, en acceptant de s'éloigner un peu du centre, on trouve alors un endroit où loger. On trouve une liste complète des possibilités d'hébergement, bien faite et pratique, sur le site Internet : www.htz.hr (le prix indiqué dans le guide est par personne en haute saison avec un petit déjeuner).

Pour éviter tout problème de logement, nous vous conseillons de le réserver à l'avance auprès d'une agence de voyages spécialisée. Celles-ci travaillent directement avec les hôtels et les propriétaires de chambres et d'appartements à louer. Souvent, le choix est très large. Sur certaines îles, il est même possible de louer des phares (renseignez-vous auprès d'adriatica.net). Pour ceux qui n'ont pas réservé à l'avance, le plus simple est de se rendre dans une agence du tourisme sur place qui centralise l'ensemble des hébergements : campings, hôtels, chambres ou appartements chez l'habitant.

Hôtels

Louer une chambre d'hôtel revient relativement cher et, malheureusement, les bâtiments sont souvent laids. Bien entendu, il existe des exceptions avec quelques petits hôtels de charme, mais ils sont souvent complets très rapidement en haute saison. Si les hôtels de moyenne catégorie sont assez bien représentés, on trouve en revanche assez peu d'hôtels de luxe, et ceux que l'on compte dans cette catégorie ne sont pas comparables à ceux que l'on trouve en France. D'ailleurs, un certain nombre d'hôtels de ce type sont en phase de restauration ou viennent d'être restaurés pour améliorer leur confort. On trouve des hôtels all inclusive souvent dans le nord : en Istrie et dans le golfe du Kvarner. Ils s'adressent à tous ceux qui aiment ne se préoccuper de rien pendant leurs vacances : tout est compris dans le prix. Les hôtels qui proposent ce genre de forfait sont aussi très appréciés des touristes slovaques, allemands et polonais.

Chez l'habitant

La formule du logement chez l'habitant est très avantageuse et offre le meilleur rapport qualité-prix. Dans les grandes villes ou les petits villages, il est souvent facile de trouver une chambre ou un appartement à louer, car la plupart des Croates vivent grâce au tourisme. C'est ainsi qu'ils construisent de grandes maisons pour pouvoir louer un maximum de chambres pendant la saison touristique. Quitte à louer leur propre appartement et à habiter dans leur famille pendant quelques mois ! Il convient de discuter du prix avant de s'y rendre. Attention, les prix varient en fonction de la saison et en fonction du nombre de nuits que vous restez sur place. La plupart des hôtes vous proposeront une formule en demi-pension pour un prix vraiment modéré. Nous vous la conseillons vivement ! La plupart des propriétaires possèdent un potager d'où viennent les fruits et les légumes qu'ils cuisinent et iront aussi souvent pêcher eux-mêmes le poisson qu'ils vous serviront. C'est moins cher, c'est l'occasion de lier connaissance avec eux et de goûter à la véritable cuisine locale !

Loger dans un phare

Vivre dans une maison entourée par la mer. Seul sur une île ou en haut d'une falaise, se prendre pour un gardien de phare... C'est désormais possible sur la côte adriatique. Car, depuis les progrès de l'électronique, le métier de gardien de phare est devenu bien moins astreignant. Auparavant, il fallait parfois deux à trois familles de gardiens par phare, il en suffit d'une ou plus du tout aujourd'hui. Autrefois, les hommes alternaient les gardes sur place, mais aussi les voyages dans les autres phares situés au milieu de la mer. Ils y passaient une ou deux semaines, voire un mois, seul et isolé au milieu de l'Adriatique. Ces appartements qui ne sont plus utilisés sont donc restés vacants pendant des années. Depuis 1995, onze d'entre eux ont été réaménagés afin d'être loués aux visiteurs de passage. Les appartements sont confortables et bien aménagés. Ils ont tous l'électricité, l'eau et même la télévision ! Mais la situation géographique des phares empêche certains conforts de la vie moderne. Tous les phares ont l'électricité de 220 volts, mais il est impossible d'utiliser des instruments qui consomment beaucoup, plus particulièrement dans les phares de Porer, Sveti Ivan, Pločica, Sušac, Prišnjak et Palagruža qui ont leur propre réseau énergétique qui fonctionne à l'énergie solaire. De même, l'eau n'est pas potable et les quantités qui peuvent être utilisées restent restreintes, particulièrement en été. Il est donc recommandé d'emmener ses provisions en eau avant de s'installer.

Certaines îles sont isolées du reste de la côte ; on y est emmené à bord d'un bateau qui ne repasse vous chercher qu'une semaine plus tard. Si vous n'avez pas prévu de quoi vous nourrir pendant une semaine, vous devrez tester vos qualités de pêcheur. Pas d'inquiétude cependant, car dans la plupart des phares vit toujours la famille de gardiens. Ils vous dépanneront bien volontiers de poisson, de pain ou d'huile d'olive. Vous pourrez alors goûter aux joies simples de la vie croate. Quoi de meilleur qu'un poisson tout frais pêché, grillé au barbecue, arrosé du vin familial, le tout pour accompagner une conversation sur les changements du pays depuis la fin de la guerre. C'est simple, mais c'est délicieux ! En venant vous installer dans ces habitations retirées de la côte croate, ne vous attendez pas à trouver de multiples activités. Ici, la vie se résume à sa plus simple expression : manger, boire, pêcher, profiter du soleil ou se balader. N'oubliez donc pas d'emporter un bon livre, un appareil photo et un immense désir de relaxation. L'ensemble de ces phares a été élevé au XIXe siècle, le plus ancien datant de 1818 et le plus récent de 1884, du temps de la domination austro-hongroise. Ils sont pour la plupart construits avec la fameuse pierre blanche de Brač. Seuls quelques-uns sont sur le continent. La plupart se dressent sur les îles. Voici une présentation de chacun d'entre eux à partir du nord (Istrie) jusqu'au sud (Dalmatie).

Le phare Savudrija a été construit en 1818. Il s'agit du plus vieux phare de la côte adriatique et aussi du plus au nord. Il se trouve tout de suite après la frontière avec la Slovénie et à 56 km au sud de la ville de Trieste. La ville la plus proche est Umag. Vous trouverez juste à côté des restaurants qui servent de l'excellent poisson et du pršut d'Istrie. Juste à côté du phare se trouve un superbe jardin botanique.

Le phare du cap de Zub date de 1872 et se trouve sur la péninsule de Lanterna, entre Poreč et Novigrad. La péninsule de Lanterna s'étend plus exactement entre les baies de Tarska et Lunga, toutes les deux connues pour leurs belles plages de galets. Une route mène directement vers le phare. L'ensemble est automatisé, il n'y a donc pas de gardien. Le phare se trouve à proximité de grands centres urbains tel Poreč : il est donc déconseillé à tous ceux qui cherchent l'intimité et l'isolement.

Le phare Sveti Ivan (Saint-Yves) fut construit en 1853. Il est situé sur le rocher le plus haut, sur l'archipel qui fait face à Rovinj, en Istrie. Le rocher est de petite taille, environ 70 km par 50 km. Ses côtes sont agréables et la mer n'y est pas très profonde, ce qui le rend très agréable pour la baignade. Du haut du sémaphore, on a une vue superbe sur la ville de Rovinj. C'est un endroit idéal pour des vacances isolées du reste du monde.

Le phare Porer date de 1833. Il est situé sur l'île homonyme, au sud-ouest du cap méridional d'Istrie. Cette île est éloignée 2,5 km de la terre ferme et de la presqu'île de Premantura. L'île de Porer est vraiment minuscule. On met moins d'une minute pour en faire le tour ! Le sémaphore mesure 35 m de haut et se trouve au milieu du phare, au-dessus de la base où se trouvent les appartements. De nombreuses îles des alentours possèdent de jolies petites plages. Par exemple, l'île de Unija qui possède quelques baies merveilleuses. Si vous logez ici, nous vous conseillons vivement de rendre visite au cap Kamenjak. Un site protégé où poussent plus de 530 différentes sortes de plantes, dont 20 espèces d'orchidées.

Plus au sud se trouve Veli Rat. Ce phare fut construit en 1849 au cap du nord-ouest de Dugi Otok, 35 km à l'ouest de Zadar. Les villages Veli Rat, Verunić et Polje se trouvent à 3 km et la distance du port à Brbinj est de 20 km. Le phare est entouré d'une superbe pépinière et de très jolies plages. Il est considéré comme le plus beau phare sur l'Adriatique. Du haut du sémaphore de 40 m, la vue est resplendissante : tout est bleu, vert et blanc. On peut même observer l'épave d'un bateau de pêche qui a éperonné un rocher il y a quelque temps. La mer qui entoure le phare n'est pas profonde, mais elle est riche en poissons. Depuis toujours, le gardien du phare, Zvone, y vit avec sa famille (Alenka, sa femme, et Ivana, leur fille). Après un petit temps d'adaptation, vous pourrez en apprendre plus sur leur mode de vie et partager un dîner avec eux et les voisins.

Pas très loin, sur la petite île de Prišnjak, en face de Murter, se trouve le phare de Prišnjak. Il y fut construit en 1886 afin de faciliter la navigation du sud et de l'ouest dans l'archipel. La mer qui l'entoure est extrêmement riche en poissons, et le phare se trouve à 15 m de la plage et du petit port. Ici, il n'y a qu'un seul appartement. A proximité du phare se trouve le barbecue où vous pourrez griller le poisson pêché au coucher du soleil. Monsieur Severin Kulušić de Murter s'occupera de votre transfert sur l'île. Cet aventurier pêcheur pourra vous faire part de ses histoires et de son expérience maritime. Avec un peu de chance, il vous enseignera quelques secrets pour ne pas revenir bredouille de la pêche.

L'île de Sušac se trouve en dehors des corridors de navigation. Elle se trouve en haute mer, à 23 milles nautiques au sud de l'île de Hvar et 13 milles nautiques à l'ouest de l'île de Lastovo. Ici, vous vous sentirez totalement séparé du monde. Cette mer autour de l'île crée un sentiment de séparation du monde entier. Le phare fut construit en 1878 au sommet de l'île (à environ 100 m) du côté sud, sur la partie rocailleuse qui tombe à pic dans la mer profonde et transparente jusqu'à 30 m ; la partie sud-est de l'île descend plus doucement vers la mer : on y trouve de jolies plages. La perspective depuis le haut du phare est impressionnante à cause de la hauteur. Les seuls habitants de l'île sont les gardiens (Ive et Toni) et un berger qui vient de temps en temps avec ses moutons.

L'autre phare qui se trouve en pleine mer est Palagruža. Il est entre la côte croate et italienne, 65 milles nautiques au sud de Split et 26 milles nautiques au sud de l'île de Lastovo. C'est l'île croate la plus éloignée de la côte. La longueur de cette île est de 1 400 m, la largeur de 300 m et la hauteur de 90 m, et elle est totalement recouverte d'une riche végétation. Le phare se trouve en haut de l'île à environ 90 m du niveau de la mer, il est donc conseillé d'être assez sportif pour y habiter. L'île est d'une beauté extraordinaire et possède une histoire assez riche. Après maintes recherches archéologiques à Palagruža, on a retrouvé des restes du héros grec Diomède. Cette île est devenue un parc naturel protégé où vivent de nombreuses espèces de plantes et animaux endémiques. Après maintes balades sur l'île, vous pourrez, au coucher du soleil, retrouver le gardien pour l'aider à remonter ses filets.

Le cap Struga se situe au milieu du côté sud de l'île de Lastovo. Il date de 1839 et peut accueillir 15 personnes. Lastovo est une île avec peu d'habitants. L'archipel qui l'entoure a plus de 40 îlots. Du haut des rochers où se trouve le phare, vous aurez une vue magnifique sur la haute mer. Ici, vous pouvez compter sur les gardiens, M. et Mme Kvinta, pour vous aider à vous installer. Ils pourront même vous procurer des denrées alimentaires ou vous préparer le dîner.

Juste à côté de Makarska (à 20 minutes à pied du centre) se trouve le phare de Sveti Petar, construit en 1884. Le phare se trouve sur une presqu'île quasiment recouverte d'une forêt. L'inconvénient de cet emplacement est le grand nombre de touristes qui viennent visiter les lieux en saison.

Enfin, le phare Pločica, construit en 1887, se trouve sur l'île homonyme, entre les îles de Hvar et Korčula, et la presqu'île de Pelješac. Le nom de cette île provient de son apparence (pločica = la petite plaque) : cette île est plate et basse. Pločica peut accueillir jusqu'à 14 personnes de plus et c'est l'endroit idéal pour le tourisme de Robinson. Le gardien ne vit pas là et l'endroit est parfait pour la plongée sous-marine.

Pour toute réservation dans les phares, vous devez vous adresser à :

Campings

Le camping est développé, avec notamment un certain nombre de lieux réservés aux naturistes. Les campings sont, la plupart du temps, de gigantesques terrains plus ou moins ombragés sur lesquels on peut planter sa tente. On y trouve de nombreux services et activités : restaurants, magasins, agences de voyages, discothèques... Pour ceux qui préfèrent les endroits plus calmes, il est malheureusement difficile de trouver des campings à taille humaine et à l'ambiance plus familiale. Cependant, beaucoup ouvrent chaque année et ce sont souvent de petites entreprises familiales. L'installation de ces campings dans des endroits sauvages est aussi l'occasion de faire revivre certains villages abandonnés. Attention ! Le camping sauvage est strictement interdit en Croatie et les contrevenants s'exposent à une amende et, en cas de récidive, à une expulsion du territoire.

Se déplacer
Avion

C'est évidemment le moyen le plus rapide, mais aussi le plus coûteux, pour rejoindre la côte depuis Zagreb. Le prix reste abordable et cela évite un bon nombre d'heures de car. Le billet d'avion de Zagreb pour Dubrovnik coûte environ 700 kn, avec une réduction de 50 % pour les moins de 25 ans, sur justificatif : pensez-y, car la personne au guichet ne le précise pas. Les avions pour les principales villes de la côte sont très réguliers et fréquents. On prend son billet au guichet à l'aéroport et il n'est pas nécessaire de réserver. L'hiver, il arrive parfois que les avions pour Dubrovnik ne puissent pas se poser à cause du vent et des mauvaises conditions climatiques ; ils atterrissent alors à l'aéroport de Split, mieux équipé, et une liaison par car est assurée jusqu'à Dubrovnik.

Bateau

Sur la côte adriatique, les principaux ports sont reliés par bateau, mais les possibilités sont parfois limitées : il faut bien se renseigner sur les horaires, les trajets assurés étant assez peu fréquents, même en été (il y a quand même au moins un départ tous les jours). Les lignes qui font la liaison entre le continent et les îles sont plus fréquentes que celles qui longent la côte. La croisière le long de la côte adriatique est une promenade de toute beauté. L'été, on peut dormir dehors sans réserver de cabine. Les déplacements sont assez lents et il faut donc veiller à son emploi du temps avant de se lancer dans un trajet de ce type. Les prix sont très raisonnables.

Navigation de plaisance. L'Adriatique attire de plus en plus les plaisanciers. Le pays offre les conditions idéales pour une croisière de quelques jours ou de plusieurs semaines. En été comme en hiver, il y a de la brise, et la mer est en général belle et peu agitée. Il s'agit d'une des côtes les plus découpées et les nombreuses îles qui la bordent offrent autant de criques et de ports à découvrir. On trouve en tout 47 marinas qui totalisent plus de 12 000 anneaux. Elles sont pour la plupart bien équipées. Plus de 75 sociétés sont spécialisées dans la location de bateaux à voile et à moteur. Pour louer un bateau, il est nécessaire d'avoir un permis bateau ainsi qu'un permis radio VHF. Il est possible de l'obtenir après examen auprès des capitaineries des principaux ports. Les loueurs proposent des tarifs dégressifs au prorata du nombre de semaines. Pour un même bateau, le prix varie en fonction de sa vieillesse et des prestations offertes, les moins chers étant les Bavaria. Pour un voilier de cinq à six couchettes loué pour une semaine, il faut compter environ plus de 2 000 €.

Louer un bateau en Croatie. Ne serait-ce que depuis l'avion, il est possible d'observer crique par crique tous les lieux où l'on pourrait jeter l'ancre. Le continent est découpé et se prolonge à l'infini par des îles dont les contours font rêver plus d'un marin. Le rêve de tout plaisancier serait alors de tout voir, des roches désertiques des Kornati aux îles boisées de l'Istrie. Mais lorsque le temps de vacances qui vous est imparti est limité, il est alors préférable de se contenter d'une seule région autour de la base de départ. La location se fait en général du samedi au samedi. Ici, les conditions de navigation sont idéales : la côte est franche, le temps clément et chaud, et le vent modéré mais toujours présent. C'est pourquoi la Croatie est devenue une destination très prisée par les voileux qui, bien souvent, n'ont pas hésité à mouiller leur bateau ici à l'année. Car la Croatie répond à toutes les exigences : des mouillages de rêve, de nombreuses marinas, une flotte de location importante, des prix raisonnables et des paysages magnifiques. Pour les amateurs d'îles boisées et ombrées, rendez-vous en Istrie. Pour ceux qui préfèrent la nature brute, les paysages lunaires et le mouillage sauvage et solitaire, mettez le cap sur les Kornati. Enfin, pour les férus de vieilles pierres, de villages charmants et d'une vie un peu plus agitée, alors le sud de la Dalmatie est pour vous. A moins que vous ne puissiez partir un mois, nous vous conseillons de choisir l'une de ces trois destinations, car une moyenne de 30 milles par jour maximum est à prévoir : il y a tant de choses à voir à peu de distance ! L'Istrie, au nord, près de la frontière slovène, et le Kvarner sont probablement les zones navigables les plus difficiles. Ici, la bora et le sirocco soufflent fréquemment et les rochers affleurants sont nombreux. Mais que cela ne vous fasse pas fuir, car la région possède des paysages exceptionnellement riches qu'il serait dommage de manquer. Vous pourrez louer votre bateau à partir des bases de Rovinj, Pula, Pomer et Pag. Toute la région est marquée par des sites archéologiques de grande envergure tels Pula ou Brijuni. A l'est, dans le golfe du Kvarner, on trouve trois grandes îles : Krk, Lošinj et Cres. Ces deux dernières sont reliées entre elles par un pont mobile à Osor qui ouvre entre 9h et 17h sur demande à coup de corne de brume. Il faut alors se méfier des nombreux hauts-fonds et rochers ainsi que du fort courant dans le chenal de Lošinj. Ici, la végétation semble se confondre avec la mer. Les chèvres qui donnent ce fromage si délicieux viennent s'abreuver d'eau salée à quelques mètres des bateaux.

A partir de Zadar, on pénètre dans une zone bien différente. Les îles sont plus longues et fines. Elles barrent l'horizon parallèlement à la côte. La première bande est constituée de Pašman et Ugljan, reliées par un pont qui limite le tirant d'air à 16,50 m et par lequel on accède au parc des Kornati. La plus grosse base de cette zone est implantée à Sukošan, une nouvelle marina qui fait partie des plus grandes de tout le pays. Ici sont regroupés une douzaine de loueurs croates, à 12 milles des îles. Vous pourrez aussi vous rendre à Biograd, Zadar, Šibenik ou encore Murter. Bien que la côte vaille le détour, tous les regards se portent ici sur l'archipel des Kornati. Une centaine d'îles rocailleuses habitées par quelques pêcheurs et des moutons en pâture. L'été, les plaisanciers sont accueillis à bras ouverts. Il est cependant dommage qu'en haute saison le parc perde de son calme et ressemble presque à une autoroute un jour de départ en vacances (en exagérant un tout petit peu). Dans ces îles, les points d'avitaillement sont rares, mais c'est aussi ici qu'on trouve les établissements culinaires parmi les meilleurs de toute la Croatie ! La plupart ne sont ouverts qu'en haute saison, mais vous aurez toujours au menu du poisson frais, de la salade de pieuvre ou du mouton servis avec les légumes du jardin. Un délice ! La seule contrainte qui incombe aux plaisanciers est de respecter les zones de mouillage obligatoires pour limiter la prolifération de la taxifolia. En une semaine, vous aurez le temps de parcourir ce dédale en vous adonnant au farniente jusqu'à la ville de Šibenik. Il est donc inutile et dangereux de naviguer la nuit dans cette zone qui est peu ou pas balisée. La troisième zone s'étend de Split à Dubrovnik, la côte sud de la Dalmatie. C'est la plus méditerranéenne de toutes les parties de la côte : les oliviers et les vignes s'étendent à perte de vue à flanc de montagne sur des îles beaucoup plus vertes que les précédentes. Brač, Hvar, Korčula et Mljet sont de taille conséquente et entourées d'une quantité d'îlots. Plus loin, Vis fait figure d'île perdue noyée par les palmiers. Sur la côte, les vieilles villes de Split et Dubrovnik se partagent la vedette. La première est le point de départ clé pour la Dalmatie. C'est la capitale et la plus grande marina ACI. En face, on trouve Brač, avec sa plage de la Corne d'Or et ses pierres blanches à l'origine des plus jolies constructions du monde entier. Un peu plus loin, l'île de Mljet transformée en parc national avec ses deux lacs salés et un couvent franciscain du XIIe siècle. Tout est réuni pour une navigation idyllique. La visite des vieilles villes de Hvar et Korčula ne fait que rajouter à l'enchantement que procurent déjà les paysages naturels. De retour sur le continent, nous vous conseillons d'aller faire un tour à Mali Ston, le pays des huîtres. Enfin, tout au sud, on atteint Dubrovnik et sa petite soeur Cavtat, le point phare de la côte sud. Une vieille ville de pierre calcaire, aux toits rougeoyants et aux ruelles escarpées. La marina se trouve à 20 minutes en bus de la vieille ville. Pensez à appeler la VHF avant de vous y rendre, car le lieu est très prisé.

Permis. Les loueurs exigent que vous possédiez un permis mer (côtier ou hauturier) pour skipper un voilier. Les assurances croates des navires ne sont valables qu'avec un numéro de permis mer. Pour la VHF, procurez-vous un certificat, car de plus en plus de capitaines de port l'exigent. Pour la pêche, les exigences diffèrent selon les zones, tout comme les restrictions. Cela dit, aucun permis n'est nécessaire pour la pêche à la ligne.

Bus

Le réseau des cars est plus dense que celui des trains. C'est le moyen le plus pratique pour se déplacer quand on n'a pas de voiture. Les gares routières sont bien conçues et l'on n'a guère de mal à s'y retrouver. Les départs pour les grandes villes sont réguliers et les prix raisonnables, en fait comparables à ceux pratiqués par le train. Sur la côte, la route est bien plus belle depuis le car que depuis le train. Les lignes desservent les grandes îles via le bateau. Les véhicules sont souvent confortables. Cela dit, les trajets restent longs, étant donné l'état des routes et le relief. Pour relier Dubrovnik à Zagreb par exemple, il faut compter environ 12 heures, avec les détours et les arrêts nécessaires. Tous les renseignements pratiques aux adresses suivantes :

Train

Le réseau ferroviaire croate est assez dense et relie entre elles les différentes villes du pays. Les trains restent cependant relativement vieux et lents, notamment en raison des contraintes géographiques, et pas donnés si l'on tient compte du niveau général des prix. La plupart du temps, le train est préférable au bus pour les trajets de nuit, car il est plus confortable puisqu'on peut s'y déplacer. Vous trouverez tous les renseignements pratiques sur les horaires des trains en Croatie à :

Voiture

Voyager en voiture est l'occasion d'apprécier la diversité des paysages qu'offre la Croatie et de visiter des villages où les cars ne s'arrêtent pas. La route qui longe la côte est de toute beauté. Les locations de voitures sont nombreuses dans les grandes villes. Les véhicules proposés sont confortables, mais les prix sont plutôt chers, semblables à ceux pratiqués en France, compte tenu du niveau général des prix. Le réseau routier n'est toutefois pas très pratique. Il n'y a guère que quelques dizaines de kilomètres d'autoroute. Les routes sont parfois en mauvais état (trous dans le bitume, pierres sur les routes de montagne). Par ailleurs, il faut compter avec les séjours sur les îles qui n'acceptent pas les voitures. Attention ! Les Croates ne conduisent pas toujours très prudemment et il s'agit de rester vigilant sur les routes de montagne qui longent la côte. Les accidents sont nombreux, on ne compte plus les voitures retournées ou embouties sur la route. Respectez les vitesses autorisées et les distances de sécurité.
En Croatie, comme dans le reste de l'Europe continentale, on circule à droite. La vitesse est limitée à 130 km/h sur autoroute, 80 km/h sur route nationale et à 50 km/h en agglomération. L'alcoolémie autorisée est de 0,5 g/l. Le permis de conduire français est reconnu en Croatie. Les conducteurs étrangers doivent se munir de leur carte grise et de leur carte verte (carte internationale d'assurance automobile). Il peut être pratique de se munir d'une carte de l'IGN, mais on trouve sans difficulté des cartes de la Croatie sur place, dans les offices du tourisme ou les librairies.

Contrôle de police. Les contrôles de police sont très fréquents sur les routes et les agents n'hésiteront pas à vous arrêter en cas de dépassement de la limite de vitesse. Attention pour ceux qui se déplacent en camping-car : la vitesse autorisée peut parfois varier plusieurs fois sur des distances très rapprochées. L'amende coûte 200 kn si vous la payez immédiatement. Si vous êtes arrêté, pensez à demander un reçu en bonne et due forme pour la somme versée, car il arrive couramment que les policiers ne soient pas honnêtes...

Essence. On trouve du carburant avec et sans plomb (bezolovni), du gazole, et, plus rarement, du GPL.

Parking. De nombreux centres-villes sont réservés aux piétons. Il vous faudra alors garer votre voiture à l'extérieur : de grands parkings sont prévus à cet effet, cependant, ils sont tous payants. Vous verrez de jeunes personnes vendre des tickets : c'est à eux qu'il faut vous adresser pour obtenir des tickets de parking à apposer derrière votre pare-brise. N'oubliez pas de payer, sinon vous risquez une amende !

Taxi

Les taxis sont assez chers et on ne peut pas raisonnablement les utiliser pour se rendre d'une ville à l'autre. On les utilise en fait plutôt comme en France, pour des déplacements à l'intérieur d'une même ville.

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