Guide de Gran Canaria : Comment partir ?

On y trouve principalement des hôtels arborant 3 et 4 étoiles, auxquels s'ajoutent quelques 5-étoiles renommés. Il s'agit généralement de grands hôtels classiques, immeubles plus ou moins mal intégrés au paysage lorsque leur accumulation a laissé subsister une partie de celui-ci. La plupart sont des complexes comprenant plusieurs centaines de chambres ainsi que des boutiques et des restaurants. Quasiment tous offrent un accès facile à la plage et une piscine. La différence de catégorie, et donc de prix, n'est pas toujours justifiée par les différences de qualité, car les prestations restent standard. La plupart de ces grands hôtels proposent des offres promotionnelles sur Internet. Il faut savoir qu'une loi récente a gelé toute autorisation de construction pour tout hôtel qui ne serait pas de 5 étoiles ou qui n'améliorerait pas l'offre hôtelière. Seules les rénovations d'établissements déjà construits sont désormais acceptées. Une prise de conscience assez unique qui aura peut-être des effets salutaires sur l'environnement et le paysage canarien.
Beaucoup de commodités sont adaptées à une clientèle germanique et britannique qui n'a pas forcément les mêmes exigences que le voyageur français. Cependant, vous apprécierez peut-être le breakfast à l'anglaise, les oeufs au bacon et les très british cups of tea  ! Il faudra vous y faire si vous choisissez un circuit d'un tour-opérateur. Il faudra aussi s'habituer au bruit, car de nombreux établissements sont mal insonorisés.

Budget  : comptez au moins 35 € dans un hôtel 2-étoiles, 45 € dans un hôtel 3-étoiles et de 80 à 300 € pour un hôtel 5-étoiles.

Il existe des terrains de camping sur presque toutes les îles, même s'ils restent rares et que le camping de Fuerteventura est fermé pour l'instant. Le camping sauvage est toléré sur des sites - le plus souvent des plages - aussi discrets qu'agréables.

Budget  : 4,40 € par personne par nuit.

Evitez de dire el bus à la place de la guagua. Prononcez correctement ce délicieux canarisme, en imitant pour cela l'aboiement du caniche, "  wah-wah  ! ". Vous pourrez ensuite emprunter les réseaux de guaguas qui sillonnent chaque île, plutôt lentement mais à des prix peu élevés. Les bus relient les villes, les aéroports, les ports des ferries et les centres touristiques importants. Cependant, ils sont moins destinés aux touristes qu'aux Canariens travaillant loin de chez eux et, sauf à Tenerife, desservent peu les sites touristiques proprement dits. Ainsi, si les bus de Tenerife traversent le parc national du Teide, ils ne sauraient vous conduire aux trois autres parcs nationaux (La Gomera, La Palma, Lanzarote). De plus, certaines lignes ne sont desservies chaque jour que par deux bus, avec départ le matin très tôt et retour en début d'après-midi. Le bus vous permettra de faire des rencontres typiquement canariennes. Une note importante  : les horaires sont peu respectés.

Internationaux ou locaux, les loueurs de voitures sont innombrables et parmi les moins chers du monde. Vous en trouverez dans les aéroports et les ports d'arrivée des ferries, aussi bien que dans les villes et les centres touristiques. Cette concurrence garantit des prix peu élevés qui s'étalent à partir de 25 € par jour avec un tarif dégressif. Dans la plupart des agences possédant plusieurs points de location, on peut rendre le véhicule dans un autre lieu sans payer de surcoût.
Attention  ! Si certaines agences affichent un prix défiant toute concurrence, ne vous laissez pas aveugler. En effet, au prix indiqué, il faut ajouter l'assurance et les taxes qui ont doublé au 1^er janvier 2001. Il est peu intéressant d'amener son propre véhicule par le car-ferry de Cadix. Une location vous coûtera environ 35 € par jour, avec kilométrage illimité. Et n'oubliez pas  : l'essence est beaucoup moins chère qu'en France. Mieux vaut également changer de voiture en changeant d'île, de manière à économiser le passage du véhicule sur le car-ferry, ou même pour prendre un moyen de déplacement plus rapide (hydroglisseur ou avion).

Ils sont évidemment beaucoup plus chers, mais rarement indispensables, puisque des bus relient régulièrement les aéroports et les ports des ferries aux capitales des îles. Pour les courtes distances, cela vaut la peine, car il ne vous reviendra pas beaucoup plus cher que le bus, surtout si vous êtes plusieurs. Les chauffeurs de taxi vous feront payer une taxe supplémentaire au départ d'un aéroport ou d'un port.

Dans quelques stations balnéaires, on pourra louer des motos ou des scooters. Explorer les fins fonds de l'île en moto est une charmante aventure qui vous plonge au coeur de la population canarienne. Cependant, ce n'est pas toujours très rentable, car les prix sont identiques à ceux des voitures les moins chères. De plus, respectueux de la loi, les loueurs refusent de donner un scooter pour deux personnes - ou du moins de donner deux casques pour un scooter. Sachez qu'en dehors des villes, la police n'est guère tolérante envers les gens qui roulent à deux en scooter, surtout s'il s'agit de deux touristes qui n'ont qu'un casque.

Il fonctionne plus ou moins bien selon les îles et les endroits, plutôt mal dans les îles très fréquentées et près des centres urbains comme Las Palmas de Gran Canaria, mieux dans l'intérieur des îles, où les touristes vous proposeront plus souvent leurs services que les Canariens.