Guide d'HANOI : Comment partir ?
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Prix moyen d'un vol Paris-Hanoi : entre 700 et 1 100 €. A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !
Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.
Dans les hôtels, il faut présenter votre passeport. Vous pouvez loger à titre privé chez des amis vietnamiens : ils doivent simplement vous signaler au bureau de police (!). La formule de logement chez l'habitant n'est pas encore pratiquée au Viêt Nam, sauf lorsqu'elle a été " institutionnalisée ", comme dans certains villages des minorités du nord du pays (par exemple dans le village Lac de la minorité thaïe, à Mai Chau).
Etant donné qu'il n'y a pas non plus de camping, vous devez loger à l'hôtel (khach san), dans les mini-hôtels ou les maisons d'hôtes, genre pension (nha khach ou nha nghi). Lorsque vous voyagez en couple, précisez que vous souhaitez un grand lit, sinon vous risquez d'avoir une chambre avec 2 lits simples.
L'infrastructure hôtelière s'est énormément développée. Toutefois il arrive, l'été notamment, qu'il n'y ait plus vraiment de choix. Une multitude d'auberges ou mini-hôtels ont fait leur apparition. Ils ne sont pas tous de qualité, mais offrent pour la plupart un confort acceptable.
Les prix. Les prix varient en fonction du confort - air conditionné ou ventilateur, toilettes à l'intérieur ou à l'extérieur - mais parfois dépendent également de l'étage (le dernier étant toujours le moins cher). La saison est également un critère qui entre en considération : la haute saison, qui commence le 1er mai et dure jusqu'à fin septembre, comporte aussi les mois de janvier et février (célébrations du Têt).
Dans les grandes villes, comptez un minimum de 25 US$ par personne pour une chambre dans un hôtel standard.
Dans les mini-hôtels, comptez de 20 à 30 US$ pour une chambre double avec un certain confort (dans les grandes villes touristiques ; ailleurs, c'est moitié moins cher). A la réception, précisez que vous souhaitez une chambre avec fenêtre. Préférez les étages supérieurs pour tenter d'échapper au bruit de la rue. L'inconvénient de cet avantage : il est souvent nécessaire de gravir d'étroits et très raides escaliers. L'espace est rare et cher, d'où un type très particulier de constructions étroites et hautes. Tous les prix affichés ne sont donnés qu'à titre indicatif, en particulier dans les établissements vietnamiens ; avec du tact, il est souvent possible de marchander.
Formalités. D'après la loi vietnamienne, " l'étranger qui passe la nuit à l'hôtel, à l'auberge ou à la cité résidentielle des étrangers doit faire la déclaration de son installation par l'entremise du patron de l'hôtel ou du responsable de la cité résidentielle ". La réception de l'hôtel exigera de conserver votre passeport pendant la durée de votre séjour.
En raison de la faiblesse des infrastructures de communication terrestres, la voie aérienne reste la voie d'accès privilégiée pour les touristes d'origine lointaine, mais aussi pour la clientèle régionale. Hô Chi Minh-Ville joue le rôle de plate-forme aéroportuaire pour le Viêt Nam. Par ailleurs, les retards ne sont pas rares, et des annulations inopinées peuvent se produire sur les vols intérieurs.
Les aéroports internationaux du pays : Hanoi (Nôi Bài) ; Hô Chi Minh-Ville (Tân Son Nhât) ; Can Tho (inauguré en janvier 2011). Le 15 décembre 2011, la nouvelle aérogare de Dà Nang a été inaugurée. Cet aéroport, le 3e du pays en terme d'envergure (derrière Hô Chi Minh-Ville et Hanoi), voit passer chaque année 11 400 vols domestiques et internationaux, avec près de 3 millions de passagers. Les vols internationaux de/vers Phu Quôc devraient débuter en 2013.
Conseils. Il est préférable de réserver vos billets plusieurs jours à l'avance. Au Viêt Nam, les paiements s'effectuent en dôngs ou par carte bancaire. L'avion permet naturellement de gagner du temps lors de certaines étapes et, dans ce cas, il est préférable de prévoir l'achat des vols domestiques (Vietnam Airlines) en même temps que celui du vol international. Cela permet quelques économies et garantit surtout d'avoir une place réservée (quitte à effectuer des changements en cas de programme bouleversé) alors que les passagers se bousculent pendant la saison estivale et la période du Têt (février).
Vols à prix réduits. On note l'essor des compagnies qui proposent des vols à prix réduits (low cost) pour les liaisons domestiques où la compagnie Vietnam Airlines ne dispose plus du monopole, désormais concurrencée par Jetstar, Air Mékong et VietJetAir.
En choisissant le bus comme moyen de transport, soyez conscient qu'au Viêt Nam les accidents de la route font chaque jour environ 80 morts et blessés... Pensez à considérer les conditions de sécurité : état du véhicule, du chauffeur (!), nombre de passagers.
Bus locaux. Desservant de très nombreuses destinations, ils sont peu confortables et très lents du fait de la multiplicité des arrêts. De plus, les places y sont étroites (d'autant plus qu'il est préférable de garder ses bagages avec soi, attention aux pickpockets !). Les horaires de départ sont en général respectés, mais pour l'arrivée, c'est une autre histoire... Seul avantage de ce mode de transport, c'est le moyen le plus économique de voyager.
En outre, les bus locaux sont toujours un bon moyen d'approche d'un pays (on y découvre notamment un concentré du système D vietnamien). Mais inconfort, délais démesurés, problèmes de communication, le bus local peut être aussi un biais qui ne fait voir le pays que par ses mauvais côtés...
Bus touristiques. Proposés par de nombreuses agences et officines, ces bus, au confort amélioré (couchettes et air conditionné), viennent en général vous chercher à votre hôtel. Les cafés-agences les plus connus sont le Kim Tours et le Opentour-Sinh Café qui proposent un Saigon-Hanoi ou un Saigon-Huê (valable dans l'autre sens) à la carte, avec des arrêts dans les principales villes (www.sinhcafe.com/english_info/info_opentour.htm).
En réservant la veille de votre départ, vous pouvez embarquer pour la destination suivante. Comptez environ 55 US$ pour le trajet Saigon-Hanoi dans un bus avec air conditionné.
Minibus. Des compagnies de minibus se sont développées un peu partout et proposent toutes les destinations possibles, avec des départs fréquents et une rapidité assurée. Des cafés faisant office d'agences vous convoient souvent en minibus, les agences privées également. Avant d'acheter un billet, il faut être vigilant et se renseigner sur le nombre de passagers qui seront autorisés à embarquer.
Ouvert seulement depuis 1993 aux voyageurs étrangers, le train est un moyen de transport original, peu onéreux mais lent (45 km/h de moyenne), pour découvrir le " vrai " Viêt Nam. Long de 2 600 km, le réseau ferroviaire est en assez mauvais état et le matériel vétuste. La plupart du temps, il n'y a qu'une voie, unique, ce qui oblige à de fréquents arrêts pour laisser passer le convoi arrivant en sens inverse lorsque vous n'êtes pas dans un train express, c'est-à-dire prioritaire.
La construction de la première voie ferrée fut entreprise à l'initiative du gouverneur général Paul Doumer, au nord du Viêt Nam. La ligne Hanoi-Saigon fut achevée en 1936. Depuis, cette voie a connu d'innombrables destructions (sabotages viêt-minh, coupures françaises, sabotages viêt-cong, bombardements aériens américains).
En 1976, lorsque le pouvoir en place a décidé de rouvrir la voie, symbole de la réunification du pays (le nom du train Tông Nhât se traduit par " train de Réunification "), il a fallu réparer 1 400 ponts, 27 tunnels, 150 gares et 1 400 aiguillages.
Une autre ligne part de Hanoi et dessert les villes de Haiphong et les villes du Nord. Le 31 mai 2002, le train E1 parti de Hanoi et le train E2 parti de Saigon ont officiellement inauguré le trajet Hanoi-Hô Chi Minh-Ville en 30 heures, soit 2 heures de moins que les trains S1 et S2. En 1976, date de restauration de la ligne ferroviaire transvietnamienne, il fallait 72 heures pour effectuer ce trajet.
Questions de sécurité. Notez que les services de réservation ont coutume de regrouper les étrangers au même endroit du train, peut-être pour qu'ils ne se sentent pas isolés ? On observe également un phénomène de privatisation, avec la mise en place sur certaines destinations (par exemple Sapa) de wagons spéciaux quelquefois luxueusement aménagés et qui sont gérés par des opérateurs de tourisme. L'accès à ces wagons est le plus souvent réservé à ceux qui ont recours aux services de l'opérateur : hôtel ou voyage organisé.
Prudence dans les trains, ils sont le terrain de chasse des pickpockets ! Les voyageurs vietnamiens s'en prémunissent en attachant soigneusement leurs affaires et en évitant de les laisser à portée des fenêtres. Dans les compartiments-couchettes, les plus basses recouvrent un coffre à bagages qui a l'avantage de protéger efficacement ses biens. Inconvénient : l'occupant de la couchette basse doit attendre que tous les occupants du compartiment soient couchés pour profiter pleinement de sa place qui sert le reste du temps de banquette collective. Moins pratique et moins accessible, la couchette du haut a l'avantage de ses inconvénients : elle met théoriquement les bagages hors de portée des voleurs, mais demande pour y accéder un petit exercice d'escalade.
Les occupants des places assises, surtout lorsqu'ils sont étrangers, offrent une cible privilégiée pendant leur sommeil. Méfiance face aux virtuoses du rasoir, qui découpent poches et sacs avec une remarquable discrétion. Par ailleurs, prenez garde aux heures d'arrivée dans les villes. Prenez vos précautions si vous devez débarquer en pleine nuit (en réservant un hôtel par téléphone ou en avertissant de votre arrivée tardive) !
Horaires. Au départ de Hô Chi Minh-Ville. Informations Tél +84 8 384 365 28 / +84 8 393 189 52. Au départ de Hanoi. Informations Tél +84 4 394 236 97. Site Web des chemins de fer vietnamiens - www.vr.com.vn
Prix et réservations. Vous devez réserver au moins 4 jours à l'avance (le plus tôt possible) pour les couchettes, souvent prises d'assaut, et au moins 1 jour avant pour les places assises. Si vous voulez continuer votre périple en train, faites les réservations dès votre arrivée en gare (si les guichets sont ouverts), car les gares sont souvent éloignées du centre-ville. Un guichet spécial est souvent prévu pour les étrangers (possibilité de parler en anglais).
Les prix varient en fonction des trains et des catégories de places.
Il ne faut pas hésiter à payer un supplément pour avoir un siège mou (soft seat) ; au bout de quelques heures, vous n'aurez aucun regret pour le siège dur (hard seat).
Les couchettes sont compartimentées en 6, 4 ou 2 places. Les prix varient selon la qualité de la couchette, dure (hard sleep) ou molle (soft sleep).
Le train étant assez cher et très lent, pensez à comparer les prix avec ceux de l'avion. Mais par rapport à la route, le train reste le moyen de transport le plus sûr (surtout pour les trajets de nuit) et le plus confortable. Les trains codés SE1, SE2, E1, E2, S1 et S2, qui relient Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, partent dans la soirée afin d'arriver à l'aube à leur destination finale. La durée du trajet entre Hanoi et Hô Chi Minh-Ville est toujours de 32 heures en moyenne. Le prix des billets est compris entre 1 340 000 VND et 1 740 000 VND (en fonction de la vitesse du train, de la position de la couchette, de l'air conditionné...).
Notez également le développement des " trains spéciaux ", au confort amélioré, qui desservent les destinations touristiques, Sapa, Phan Thiêt, Nha Trang.
D'après la loi vietnamienne, " le permis de conduire étranger ou international n'est pas admis tacitement au Viêt-nam. Par conséquent, l'étranger qui veut conduire au Viêt-nam doit effectuer une formalité de validation de son permis de conduire ". Certains expatriés conduisent, mais ils sont rares, et étant donné les dispositions légales et les conditions de la circulation, il est préférable d'avoir recours aux services d'un chauffeur. Pour les touristes, en tout cas, c'est une disposition qui s'impose en cas de location de voiture.
Sinon, la voiture constitue le moyen de transport le plus rapide, le plus pratique et le plus ouvert à la découverte. Bref, c'est l'idéal pour parcourir le Viêt Nam. A quatre, c'est parfait pour partager les frais. Les voitures de location sont payables au kilométrage hors agglomération et à la journée en ville. Elles se louent avec chauffeur. Les locations sont possibles dans toutes les agences de tourisme. Le problème : la conduite qui, elle, relève du jeu vidéo. A éviter absolument la nuit.
Conduite sur route. Ont survécu au passé colonial du Viêt Nam les routes et les codes qui les régissent, comme la conduite à droite. Dans la pratique, les choses ont un peu évolué. En fait, on conduit au milieu et la priorité est à celui qui se l'attribue avec le plus d'autorité. La queue de poisson n'étant pas une spécialité culinaire, c'est souvent le plus gros qui a raison - entendez le plus lourd au sens poids lourd. La vitesse est limitée à 80 km/h sur route, à 50 km/h en ville. Si la climatisation est mal réglée et si ça roule à 50 km/h, c'est pour économiser l'essence ; si on déboîte sans clignotant, c'est pour épargner la batterie ; si on double dans un virage, c'est pour profiter de la descente...
Il n'y a guère que le samedi soir à Hanoi et à Saigon qu'on est moins parcimonieux : il s'agit de faire le plus de bruit possible avec son deux-roues.
La circulation est rendue de plus en plus difficile par la multiplication des motos, qui se faufilent entre bus et camions. Les vélos, plus lents - donc non responsables... -, sans freins, ne sont pas moins dangereux et ajoutent encore à la pagaille.
Dans tous les cas, pensez à vous assurer des compétences du chauffeur et de son état physique (fatigue, etc.). Attention aux effets de l'alcool lors des étapes ; certains chauffeurs, épuisés, ont recours à la drogue pour tenir à tout prix.
" Le projet de Code routier (amendé) n'interdisant pas l'alcool au volant, les députés ont proposé d'introduire dans ce projet de loi l'interdiction de circuler en état d'ivresse, laquelle est à l'origine de nombreux accidents. Quelque "80% des accidents de la route sont provoqués par l'alcool et la bière au volant", argumente le député Dô Van Luc. "Il faut frapper fort en interdisant l'alcool au volant", relève le député Vu Van Du. Le port du casque est obligatoire, "pourquoi pas l'interdiction de l'alcool au volant ? ", interroge-t-il. Pour le député Trân Ba Thiêu, un ancien policier, la mesure de l'alcoolémie par l'Alcootest n'est "pas efficace" et "peu réalisable", d'où des difficultés pour les services de l'ordre. Interdire l'alcool au volant "pur et simple" sera "plus dissuasif", observe l'ancien policier. "
Sources : Huong Giang, " Les réglementations sur les infrastructures routières sont plus strictes ", in Le Courrier du Vietnam, 22 octobre 2008.
D'une édition à l'autre...
" Actuellement, au Viêt-nam, la croissance des accidents de la route constitue la première préoccupation de l'opinion publique, du parti, de l'Assemblée nationale et du gouvernement. Au cours des dix premiers mois de 2001, se sont produits 21 812 accidents de la route, tuant 8 643 personnes, blessant 24 282 autres [... ]. Les caractéristiques de la situation des accidents de la circulation au Viêt-nam sont les suivantes : 95 % des véhicules sont des motos ; les accidents de moto occupent 74 % du nombre total des accidents de la route [... ]. "
Sources : Lê Ngoc Hoan, ministre des Transports et de la Communication, Nhân Dân, 12 décembre 2001.
Au Viêt Nam, les accidents de la route font chaque jour environ 80 morts et blessés. En 2004, le pays a recensé plus de 16 900 accidents de la route, ayant fait 11 740 morts et plus de 15 140 blessés.
Par rapport à 2003, le nombre d'accidents a diminué de 15 % et celui de blessés de 24 %. Cependant, le nombre de morts a augmenté d'environ 2 %.
Durant les cinq premiers mois de l'année 2005, près de 6 500 accidents ont provoqué la mort de 4 930 personnes et fait plus de 5 600 blessés.
Sources : d'après Hông Nga, " Les accidents de la circulation, un fléau national ", Le Courrier du Viêt-nam, 3 juillet 2005.
" Les accidents et les encombrements de la circulation préoccupent toujours la société vietnamienne. Les accidents de la route ont fait 1 100 morts et des milliers de blessés en moyenne mensuelle. Depuis le 15 décembre, le port du casque est obligatoire pour les conducteurs de moto, en vertu de l'arrêté gouvernemental n° 32/CP. Automobilistes et motocyclistes ont passé des millions d'heures dans les embouteillages, pourtant familiers dans les grandes villes, durant les derniers mois de l'année. "
Source : AVI, " Dix événements les plus marquants du Viêt-nam en 2007 ".
De janvier à septembre 2009, les accidents de la route ont causé la mort de 8 200 personnes et fait plus de 5 500 blessés.
Source : Viêt-nam News Brief, 13 octobre 2009.
Sur les 6 premiers mois de l'année 2010, les accidents de la route ont causé la mort de 5 662 personnes et fait plus de 5 215 blessés.
Source : General Statistics Office of Vietnam.
Du 1er janvier au 30 novembre 2011, 12 100 accidents de la route ont été enregistrés. Ils ont causé la mort de 10 100 personnes et fait plus de 9 300 blessés. Au cours de cette période, en moyenne, chaque jour 30 personnes sont mortes sur les routes et 28 ont été blessées.
Source : General Statistics Office of Vietnam.
Sur les 6 premiers mois de l'année 2013, le pays a enregistré chaque jour une moyenne de 31 accidents de la route causant la mort de 27 personnes et en blessant 21.
Source : General Statistics Office of Vietnam.
En cas d'accident...
En deux-roues et en considérant les conditions de circulation sur les routes vietnamiennes, il s'agit d'être extrêmement prudent. En cas d'accident, il est conseillé de se mettre sous la protection de la police (en composant le numéro gratuit Tél 115) et de prendre contact avec les services consulaires de l'ambassade de France à Hanoi (Tél (04) 394 457 00) qui répondent 24h/24 ou le consulat général de France à Hô Chi Minh-Ville (Tél (08) 352 068 00 - numéro d'urgence du consulat, nuits, week-ends et jours fériés (Tél portable 09 03 72 19 78). Gardez votre calme et ne cherchez pas à établir de responsabilité d'après vos critères qui, au Viêt Nam, relèvent de l'exotisme.
Ici, tacitement, le responsable est toujours le plus fort, c'est-à-dire par ordre descendant le camion, la voiture, la moto, le vélo, puis le piéton. Cette règle tacite s'efface lorsqu'un étranger est impliqué dans un accident : l'étranger est a priori coupable. D'ailleurs, c'est vrai : où est son permis ?
Les compagnies se sont multipliées. Préférer celles qui ont pignon sur rue et qui sont citées dans ce guide. Tous les vrais taxis affichent le nom et le numéro de téléphone de la compagnie et ont des compteurs (précisez au chauffeur qu'il doit le mettre en marche...). Ils ne sont pas très chers et constituent un excellent moyen pour se déplacer la nuit.
Des nuées de deux-roues, mais de plus en plus d'automobiles. La capitale, Hanoi, ville millénaire, n'a jamais été conçue pour ce trafic. Les bus s'engouffrent dans des rues trop étroites et, en fin d'après-midi, à l'heure où les travailleurs regagnent leurs pénates, la cité est congestionnée.
Cyclo-pousse (xich lô). Ils sont essentiellement utilisés par les touristes. Les prix sont toujours à négocier avant le départ.
Xe ôm (mot à mot " moto-embrasser ").
Ceux qui ne désirent pas se risquer à conduire un deux-roues, tout en ne voulant pas se priver d'un moyen de transport typiquement vietnamien, feront bien de recourir aux xe ôm. Ils sont habilement conduits par de nombreux Vietnamiens qui ne demanderont pas mieux que de vous emmener en balade. Les prix se négocient à la course et, comme pour les cyclos, il est conseillé d'indiquer le prix (à négocier en VND) sur un papier avant le départ.
Deux-roues. Il est possible de les louer (mobylette et vélo) par l'intermédiaire des hôtels. Sinon, de nombreux petits garages sont visibles dans les rues, souvent à proximité des hôtels.
Tous les deux-roues éveillent bien des convoitises ; il existe heureusement de nombreux parkings gardés. Le numéro est marqué sur la selle et sur un carton plastifié, remis au conducteur, et qu'il ne faut évidemment pas perdre. Tarif approximatif : vélo , 2 000 VND ; mobylette , 3 000 VND.
Le casque est obligatoire sur les routes nationales et provinciales. Les casques disponibles sur le marché local étant de qualité variable, il est recommandé d'apporter un casque aux normes européennes si l'on a l'intention de louer une motocyclette ; veillez également à être couvert par une assurance.
Moto. Elle mérite un guide à elle toute seule, tant il faut savoir de choses. La moto est certainement le moyen de transport le plus adapté pour quiconque souhaite voyager jusqu'au coeur du pays de façon autonome et à son propre rythme. Du biker confirmé au débutant complet (il est possible de prendre des cours), les amoureux des deux-roues trouveront auprès de certaines agences tous les renseignements et services adaptés à leur demande. La Minsk, moto russe, a longtemps été la moto reine, réparable dans tout le Viêt Nam sans aucun problème. Elle est cependant en train de vivre ses derniers feux. Les pièces de rechange se raréfient et les importations ont été stoppées. Depuis l'entrée du Viêt Nam dans l'O.M.C., on croise de plus en plus de motos chinoises, japonaises, et quelques Harley-Davidson, qui ne sortent qu'en ville, font la fierté de leurs propriétaires...
Il faut bien choisir la saison avant de décider d'un parcours, certaines routes devenant impraticables pendant la saison des pluies. Une assurance personnelle est naturellement nécessaire, de même que le casque, ainsi qu'une bonne carte (attention à ne pas traverser des zones militaires !). Il est possible de louer une 125 cm3 - Minsk (moto russe fabriquée dans la ville du même nom) à vitesses ou, plus recommandées, motos japonaises ainsi que des automatiques (mobylettes japonaises de 80 cm3 à 110 cm3) dans la plupart des grandes villes pour un prix journalier de 5 à 25 US$ (pour les plus grosses cylindrées, pas vraiment utiles du fait des caractéristiques de la circulation vietnamienne).
Généralement, le loueur ne demande pas de permis, mais seulement de remplir un contrat de location. Parfois, une caution peut être exigée (évitez de laisser votre passeport, par prudence, et parce qu'il est exigé à la réception des hôtels ; n'oubliez pas de demander au loueur les papiers de la moto et ses coordonnées téléphoniques afin de pouvoir le joindre en cas d'éventuels problèmes avec la police). En choisissant de partir avec un guide, on évite ce genre de désagréments. Pour tous les motards, il est en tout cas indispensable d'observer au maximum les règles de sécurité.
Le casque est obligatoire depuis janvier 2000 sur les axes principaux. Il est disponible chez les loueurs pour environ 1 US$ par jour ou compris dans la prestation avec guide.
Roulez au rythme du pays pour ne pas surprendre par une conduite imprévisible.
Prenez garde à la conduite très fréquemment fortuite des autres usagers de la route.
Évitez de rouler de nuit. Les vélos n'ont pas de lumière, les piétons et les buffles sont invisibles. Les autres véhicules roulent pleins phares.
Pour bien gérer les étapes, comptez une moyenne de 30 km/h. Sur les axes roulants, il faut compter 7 à 8 heures pour parcourir 200 km, en tenant compte des repas et des arrêts (fréquents de préférence).
Surtout, renseignez-vous très précisément quant à l'itinéraire. Il y a beaucoup de zones sensibles au Viêt Nam : zones militaires, zones situées à proximité des frontières ou zones où cohabitent de nombreuses minorités.
Enfin, prenez bien la mesure du contexte vietnamien et privilégiez toujours une attitude respectueuse et responsable.
Mobylette. Dans de nombreuses villes, il est possible de louer une Honda (mobylette reine) à la journée. Les prix varient de 5 à 15 US$ la journée. Il est préférable d'établir un contrat ou de passer par l'intermédiaire de la réception de l'hôtel. Pensez au casque.
Vélo. Ils peuvent être loués à la journée dans certains hôtels et dans les cafés. Les vélos vietnamiens sont toujours dépourvus de lumière et n'ont souvent pas de freins. De nombreux expatriés cyclistes utilisent un casque, une lumière de signalisation et des réflecteurs.
Ces accessoires ne sont malheureusement pas couramment disponibles au Viêt Nam. Pour les amateurs de projets cyclistes, il vaut mieux y penser avant le départ.
Le casque est désormais obligatoire. Certes, dans le passé, plusieurs tentatives réglementaires, toutes avortées, avaient déjà imposé le port du casque. Mais désormais, la population semble s'être résignée à accroître ses chances de survie lors d'un accident. Celui-ci n'arrive d'ailleurs qu'aux autres, et les Vietnamiens ne sont pas un peuple qui s'en laisse compter par les statistiques. Tout le monde va donc mettre un casque - les fonctionnaires, comme il se doit, ont été les premiers à réaliser ce " grand bond en avant ", mais casqué -, et c'est déjà un progrès auquel les forces de l'ordre sont appelées à apporter leur contribution via une campagne de sensibilisation : amende (amère) et mise sous séquestre des véhicules des contrevenants.
Prochaine étape, l'interdiction des casques qui ne servent à rien, sans revenir au statu quo ante, c'est-à-dire à l'époque où personne, pas même le plus fonctionnaire des fonctionnaires, n'était casqué : si les vendeurs de casques ont éclos comme les cent fleurs au coin des rues, la qualité du produit laisse à désirer : contrefaçon, camelote et contrebande. On accuse les Chinois...
Donc, pour ceux qui voudraient se lancer à deux-roues dans les rues de Hanoi, de Hô Chi Minh-Ville ou sur les routes du Nord, il est préférable d'emporter son casque, conforme aux normes de l'Union européenne.
L'accident est très fréquent chez le voyageur, et mieux vaut donc prévenir que guérir. Il concerne plus souvent la passagère arrière de la motocyclette, court vêtue et dont, à la descente de moto, le mollet dénudé touche le pot d'échappement brûlant situé sur la droite. La brûlure est très désagréable, évidemment douloureuse, et peut gâcher la suite du séjour parce qu'elle est souvent longue à cicatriser. Il faut donc la traiter précocement : passez immédiatement (le plus tôt possible !) le membre brûlé sous un filet d'eau fraîche pendant 10 à 15 minutes. Cela permet de calmer la douleur et surtout de limiter l'extension de la lésion. La suite dépend de la nature des lésions. Consulter un médecin car la prise d'antibiotiques par voie orale et/ou cutanée peut être nécessaire.
En cas de simple rougeur, utilisez de la Biafine® en couche épaisse et plusieurs fois par jour.
En cas de cloques ou de lésions cutanées plus importantes, percez les cloques et désinfectez avec de la Bétadine dermique (sauf en cas d'allergie à l'iode) ou de la Chlorhexidine ; appliquez une pommade grasse (Biafine® ou vaseline) en couche épaisse ou, mieux, une compresse de tulle gras ; appliquez ensuite une compresse sèche qui, surtout, ne doit pas coller à la plaie, puis entourez d'une bande peu serrée pour maintenir le pansement ; refaites le pansement 2 fois par jour pendant 2 jours, puis 1 fois par jour jusqu'à la cicatrisation. Comme dans toute plaie, la vaccination antitétanique doit être à jour.
Sources : rédigé d'après le Guide sanitaire Cambodge, Laos et Viêt-nam édité par l'ambassade de France à Hanoi, Editions scientifiques et techniques (Hanoi, 2003).
On peut éventuellement avoir recours à cette pratique pour se déplacer au Viêt Nam (qui nécessite souvent une contribution financière à négocier...). Pour plus de sécurité, prévoyez de faire le parcours au moins à 2 personnes, de choisir un véhicule en bon état et dont le conducteur semble sérieux, frais et dispos. L'idéal, bien sûr, étant un chauffeur qui maîtrise les langues étrangères...
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